Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Saturday, March 31, 2012
Friday, March 30, 2012
Thursday, March 29, 2012
LA BITE A L'AIR COMME IDÉAL DE MOBILITÉ ?
Que les acteurs traditionnels du transport aient du mal à comprendre les nouveaux imaginaires de la mobilité, ce n'est pas une nouveauté - voir, là.
Que les équipementiers sportifs aient compris avant tout le monde le nouveau poids du corps dans ces imaginaires, et notamment dans ceux de l'automobile, n'est pas non plus une surprise ni une nouveauté - voir là pour Nike, là pour Adidas ou là pour Havaianas.
Que les publicitaires cherchent depuis une décennie a faire évoluer l'image de la voiture en l'associant à des modes plus doux, n'est - là encore - pas franchement une révélation - voir, là.
En revanche que les constructeurs automobiles - et notamment français - reconnaissent ouvertement dans leur communication que leurs voitures ne font plus rêver, et que l'on est passé aujourd'hui dans les pays riches de "la voiture sexy" au "corps sexy", voilà quelque chose de radicalement nouveau.
Renault avait ouvert la voie il y a quelques semaines avec son film pour sa nouvelle Twingo, - voir "un corps tatoué plutôt qu'une voiture ?"
Peugeot vient, lui, de sortir pour sa nouvelle 208 le film probablement le plus anti-voiture qu'on puisse imaginer.
Un film titré "Let your body drive" - visible là - et dans lequel on voit - dans l'ordre - un jeune homme qui s'envoie en l'air avec sa maitresse, qui est obligé de fuir à poil quand l'officielle débarque et trouve l'illégitime dans le placard, et qui - toujours la bite à l'air - va traverser hilare la ville en vélo, circuler en skate tiré par des chiens et aller s'exhiber dans une boite de transformistes. Le garçon s'éclate, s'amuse comme un petit fou, et fait en une nuit une vraie troisième mi-temps jubilatoire. On a évidement qu'une envie, c'est de le suivre et de faire le con avec lui.
Et puis patatras ... le garçon rentre à l'hôtel, met un costume (argh ...) se retrouve dans un mariage (arghhh ...), est poursuivi par des filles qui veulent l'épouser (arghhhhhhh ...), tombe nez à nez avec son ex (l'officielle, la plus moche !!!), se remet avec elle (pourquoi ne continue-t-il pas plutôt à courir à gauche et à droite ???) et l'emmène ... en voiture.
Fin de l'aventure, fin de la liberté (et du libertinage ???). Le garçon va faire comme son papa. Il va se marier, s'acheter une auto, faire des gamins ... et forcément regretter toute sa vie sa trop courte escapade de "débauche".
En creux, vous l'aurez compris, ce film est une superbe apologie d'une vie libre dont la fin est symbolisée par ... l'arrivée de la voiture.
On passe subitement de "Let your body drive" à "Let your bodie die".
On reparle bientôt de tout cela, et notamment de la nouvelle importance du corps dans les imaginaires de la mobilité, là.
Wednesday, March 28, 2012
Tuesday, March 27, 2012
C'EST QUOI UN PARKING DEMAIN ?
Des parkings sans voitures, mais avec des services pour piétons ?
"The parking lots are, in fact, much more than spots to temporarily store cars: they are public spaces that have major impacts on the design of our cities and suburbs, on the natural environment and on the rhythms of daily life. We need to redefine what we mean by “parking lot” to include something that not only allows a driver to park his car, but also offers a variety of other public uses, mitigates its effect on the environment and gives greater consideration to aesthetics and architectural context." - Eran Ben-Joseph
Monday, March 26, 2012
WELCOME TO SHANG YORK
Quand la communication d'un jeu de stratégie, Risk - conquête du monde, rejoint celle de la finance mondiale, en l'occurrence celle de J.P.Morgan ci-dessous, on aboutit à ce genre d'images de villes globales n'ayant plus aucune identité propre.
C'est pas forcément scandaleux, cela rejoint juste la nouvelle idéologie d'une monde unifié sous les codes de l'Occident capitaliste - celui du NyLonKong. Qu'importe que cela ne concerne en réalité qu'une toute petite partie de la population mondiale, c'est cette idéologie qui nourrit toujours autant les imaginaires urbains mondiaux - voir là ou là.
Friday, March 23, 2012
SARIF, OUR NEXT WORLD ?
Elles sont directement liées à "The urban condition in 2027 ?"
Et tentative de début de réponse à la question du titre de ce post, le 4 mai prochain, là.
Et tentative de début de réponse à la question du titre de ce post, le 4 mai prochain, là.