"A Delhi, les voitures sont à peine plus rapides que les piétons. Depuis le décollage économique du pays en 1991, elles encombrent les routes et les trottoirs au point que les automobilistes roulent de plus en plus lentement, à 18 km/h en moyenne.(...)
Aujourd’hui, plus d’un million de véhicules se vendent chaque année et près de 800 sont mis en circulation chaque jour dans la capitale. Les embouteillages ont bouleversé la vie des 15 millions d’habitants.(...) Depuis l'augmentation du trafic, les avenues sont devenues aussi dangereuses à traverser qu'une autoroute : près de 1 000 piétons meurent chaque année.(...)
D’après les calculs de l’IPRI, il y aurait 146 millions d’infractions au code de la route chaque jour à Delhi. La diversité des modes de transport ne facilite pas non plus la fluidité du trafic. Les grosses berlines doivent se faufiler entre les tricycles à moteur ou à pédales, tout en évitant les chameaux et les éléphants, nombreux pendant la saison des mariages. La municipalité recense plus d’une trentaine de types de véhicule, y compris ceux qu’elle range dans la catégorie « inconnus ».(...)"
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Tuesday, January 31, 2012
THE INDIAN MOBILITY BY ... SAMSUNG
Kolkota
Mumbaï
Delhi
Madras
Quand le coréen Samsung veut vanter son Mobile Tracker en Inde, son agence Cheil lui sort les annonces ci-dessus. Des illustrations qui peuvent paraître un peu brouillonnes à certains, mais qui sont assez proches du joyeux et de plus en plus dangereux bordel circulatoire des villes indiennes.
Voir à ce sujet, "A New Delhi, 146 millions d'infractions au code de la route chaque jour" (extraits ci-dessous) et "Quand Tata fait juste oops".
Sinon sur la façon dont les Coréens voient le monde, voir là.