On peut voir les choses comme cela, "The End of Car Culture"- ce qui serait la fin d'une certaine histoire.
On peut voir les choses comme cela, "Bicycle Lanes for Multitudes"- ce qui serait l'émergence d'une nouvelle histoire.
Si la mobilité performante change de camp : c'est à dire si elle passe de la mécanique au corps, on peut être tenté de représenter ce basculement avec une image comme celle ci-dessous, et se dire - ce que nous faisons depuis longtemps chez Transit-City - que Nike est un grand opérateur de la mobilité du XXI° siècle - voir "... and 35 years later" et là.
Si demain c'est le corps qu'il faut alimenter - et non plus une voiture - , et si demain la performance ce n'est plus seulement la vitesse, mais aussi une nouvelle façon de se déplacer - plus légère, plus déconnante, plus smart, plus rigolote, plus disruptive, moins massive - alors s'ouvrent de nouveaux imaginaires dont vont forcément tenter de s'emparer les grandes marques mondiales.
L'objectif ne sera plus la performance - ou plus seulement - mais le décalage, l'inédit.
Et forcément dans ce cas on est forcé de penser à Red Bull, et au formidable marketing que déploie cette marque autrichienne de boisson énergisante depuis quelques années dans le domaine du sponsoring sportif.
L'idée que Red Bull soit une grande marque de la mobilité du XXI° siècle me taraudait depuis plusieurs mois, mais m'est apparue comme une totale évidence il y a quelques semaines à Bangkok à l'occasion du lancement de la marque en Thaïlande.
L'événementiel monté à cette occasion - voir "The Red Bull way to beating Bangkok traffic jams" - n'a fait que me confirmer que la marque était en train d'essayer de capter encore un peu plus les imaginaires de la mobilité performante et disruptive.
Il y a eu cet hiver l'événement exceptionnel de "Stratos", mais c'était l'arbre qui cache la forêt. La stratégie de Red Bull est beaucoup plus diffuse et beaucoup plus puissante que celle du financement de cet exploit. Elle vise réellement à supporter tout ce qui est décalé, performant et connecté - voir là le très bon post de mon ami Gabriel Plassat.
C'est pour analyser ce phénomène Red Bull, qu'au sein de Transit City nous venons de lancer le chantier Red Bull Mobility (prolongement de Nike's City).
On revient très vite sur ce beau sujet, en finissant juste par une question : et si Red Bull détrônait bientôt Nike comme émetteur des nouvelles mobilités sportives, désirables et jouissives ?
