Pour prolonger la réflexion rapidement esquissée dans les deux derniers posts - là, je voulais vous proposer ces plans et ces illustrations donnant une échelle à ces nouvelles usines nomades qui commencent à sillonner les océans.
Il s'agit en l'occurrence ici de navires de récupération et de stockage de pétrole, dit FPSO pour Floating Production, storage and offloading.
Le FPSO Pazflor ci-dessous (375 mètres de long pour 65 de large) qui appartient à Total et qui est actuellement au large de l'Angola, est une véritable usine flottante capable de produire 220 000 barils de pétrole par jour.
D'autres compagnies ont évidement ce même type de projet, et notamment la Shell avec un navire-usine de près de 500 mètres de long (468 mètres exactement - voir les détails là) qui sera déployé au sud de l'Australie.
L'idée de ce post n'est pas de faire l'apologie de ce genre de navire, mais juste de rappeler que la notion d'usines nomades n'est pas une utopie mais bien une réalité certes aujourd'hui essentiellement marine, mais qui pourrait inspirer le tissus industriel terrestre du XXI° siècle.
Ces très rapides réflexions sont issues de notre chantier "Energy Exploration - Quand les machines de l'exploration minière et pétrolière nourrissent les imaginaires de la mobilité et de l'architecture", lancé dans le cadre de notre "Trilogie des machines", et dont vous trouverez quelques illustrations ci-dessous.
On reparle de tout cela, et notamment des possibles usines du futur,
lors de l'Atelier Transit-City du 18 décembre prochain
dont le thème sera