C'est là que désormais je range une partie de ce qui me nourrit et m'inspire.
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Friday, February 28, 2014
Thursday, February 27, 2014
ET SI LES VOITURES AVAIENT DEUX VOLANTS ?
Et si demain en cas d'accident, les passagers étaient considérés comme aussi responsables que le chauffeur ?
Ou dit autrement : et si demain la mission du ou des passagers étaient de surveiller l'attitude et le comportement de celui qui conduit ?
C'est en tout cas ce que peut laisser entendre cette campagne très troublante sortie récemment à Oman et signée Nawras, un des grands opérateurs de téléphonie du Golf Persique.
Je ne suis pas juriste, mais s'ouvre là un joli champ de réflexions et d'hypothèses sur les changements de comportements que cela pourrait impliquer de la part des passagers.
Ça en serait fini de la traditionnelle et historique dichotomie chauffeur / passagers. On rentrerait dans l'air du soupçon et du contrôle. A la surveillance extérieur de la police et des radars, s'ajouterait celle intérieure et beaucoup plus directe de ses amis et de sa famille. Quand on sait que l'on pourrait éventuel être jugé pour complicité d'un délit routier, et donc encourir a priori la même sanction que le chauffeur (voir là), on fait un peu plus attention à ce que fait celui tient le volant.
Ce post est le prolongement de mon précédent post sur les nouveaux imaginaires de la sécurité.
Ou dit autrement : et si demain la mission du ou des passagers étaient de surveiller l'attitude et le comportement de celui qui conduit ?
C'est en tout cas ce que peut laisser entendre cette campagne très troublante sortie récemment à Oman et signée Nawras, un des grands opérateurs de téléphonie du Golf Persique.
Je ne suis pas juriste, mais s'ouvre là un joli champ de réflexions et d'hypothèses sur les changements de comportements que cela pourrait impliquer de la part des passagers.
Ça en serait fini de la traditionnelle et historique dichotomie chauffeur / passagers. On rentrerait dans l'air du soupçon et du contrôle. A la surveillance extérieur de la police et des radars, s'ajouterait celle intérieure et beaucoup plus directe de ses amis et de sa famille. Quand on sait que l'on pourrait éventuel être jugé pour complicité d'un délit routier, et donc encourir a priori la même sanction que le chauffeur (voir là), on fait un peu plus attention à ce que fait celui tient le volant.
Ce post est le prolongement de mon précédent post sur les nouveaux imaginaires de la sécurité.
Wednesday, February 26, 2014
ET SI BIBENDUM DEVENAIT UN MODÈLE ?
Le personnage de Bibendum peut-il devenir un modèle pour réfléchir à la mobilité de demain ?
Dit autrement : et si le gonflable devenait la nouvelle référence de la protection ?
Éléments de réflexion.
Là.
Là.
Là.
Dit autrement : et si le gonflable devenait la nouvelle référence de la protection ?
Éléments de réflexion.
Là.
Là.
Là.
Là.
Apparaissent ainsi autour du gonflable et du air bag des alternatives à la logique dominante de la protection développée dans des sports comme le foot-ball américain ou le hockey sur glace.
Les deux approches ne sont pas antinomiques (elles ne répondent pas au mêmes logiques, ni aux mêmes besoins), mais leur croisement peut ouvrir de nouveaux axes de réflexions pour le futur.
Pourquoi ne pas imaginer, en effet, que demain on assiste autour du corps humain à la même évolution que celle que l'on a connu avec la voiture, à savoir un mélange de structures rigides (carrosserie ou exosquelette) et d'équipements gonflables (air bag) ?
Les initiatives de Volvo avec son air bag pour piétons (voir là) ou de Citroën avec les Bump Air installés sur les flancs de sa C4 Cactus (voir là), s'inscrivent dans cette tendance mariant le rigide et le gonflable.
Le 1er avril 2013, le "poisson" du magasine Challenges avait été d'annoncer que Volvo lançait une voiture à air bag intégral - voir là.
Ce qui se voulait un gag, n'était sans doute qu'une juste vision de l'évolution de la notion de sécurité dans les années qui viennent. Dès 2012, Toyota avait, en effet, déjà présenté un concept car entourée d'air bag - là.
Ce post prolonge, notamment, mes réflexions sur l'évolution des équipements du piéton - voir, entre autres, "Du militaire à l'ultra-trailer comme référence ...", mais aussi "Quand les super héros américains ..."
Tuesday, February 25, 2014
PERFORMANCE OU INTÉGRISME ?
En 2000 à Sydney, l'australienne Kathty Freeman devient championne olympique du 400 mètres habillée d'une combinaison intégrale conçue par Nike.
En 2002, Nike diffuse sur internet un petit film sur le coureur du futur. La jeune fille est ultra-connectée (c'est avant l'iPod et cela annonce Nike Fuel) et elle est équipée d'une combinaison intégrale lui couvrant les cheveux.
En 2004, Nike invente pour le jeu vidéo Gran Turismo 4 un concept car, la Nike One, dont l'énergie serait fournie par la combinaison portée par le conducteur de la voiture - toutes les explications là.
En 2008, une lycéenne américaine, Juashaunna Kelly, est disqualifiée pour avoir couru avec un hijab sur la tête. Les trois saisons précédentes elle avait fait de même sans que cela ne pose de problème - voir là et là.
La cagoule quitte son attribut de performance pour devenir un symbole religieux. Nike désormais ne fera plus de combinaison couvrant la tête - voir là.
En 2011, l'équipe féminine iranienne de foot ne peut disputer les matches de qualification aux Jeux Olympique de Londres car ses joueuses porte un hijab. L'Iran porte plainte. Une certaine presse en fait ses choux gras. D'autres titres soulignent que le hijab devient un équipement sportif qui se banalise peu à peu et que cela va permettre à des millions de musulmanes de faire du sport, voir là.
D'outils d'oppression, le jihab devient ainsi presque un outils d'émancipation.
En 2014, aux Jeux Olympique de Sochi, les hollandaises dominent outrageusement les épreuves de patinage de vitesse. Elles sont toutes équipées de combinaison leur couvrant la tête. Pas une mèche blonde ne dépasse. La presse salue leur talent, et personne ne parle d'islam.
D'outils d'oppression, le jihab devient un outils de performance. Tout dépend de qui le porte.
Ce post n'est ni une attaque ni une défense du hijab. C'est juste une réflexion sur l'évolution des codes de la performance.
Monday, February 24, 2014
ET SI LA NET ÉCONOMIE NOUS RAMENAIT AU MOYEN AGE ?
"We are entering a period of turbulent, systemic change in the organization of the world economic and political order a period comparable to the transition from the feudal to the modern era in the 16 th and 17 th centuries. As Eric Hobsbawm observes, the late 20 th century world economy appears temporally confused, involving a “curious combination of the technology of the late twentieth century, the free trade of the 19 th, and the rebirth of the sort of interstitial centres characteristic of world trade in the Middle Ages.”
Ces lignes sont les toutes premières de "Back to the future : neomedivalism and the postmodern digital world economy" écrit en 1998 par Stephen J. Kobrin, professeur d'économie à l'Université de Pensylvanie.
Le texte fait une hypothèse simple : la troisième révolution industrielle apparue avec la net economy va faire exploser le système politique, social et économique né de la révolution industrielle, et probablement nous ramener dans une situation proche de celle qui prévalait au Moyen Age en Europe. L'argumentation est très bien développée, lisez le texte téléchargeable, là.
On pourrait se dire que le thème du retour du Moyen Age est une vielle antienne qui ressort régulièrement dès qu'une mutation semble pouvoir remettre en cause les codes nait de la modernité. C'est pas faux.
Mais on peut aussi analyser cette question, en regardant concrètement ce qui se passe au coeur de cette net economy, c'est à dire dans la Silicon Valley. Et là, il faut dire que depuis quelques mois, les parallèles entre les mutations sociales de cette région de San Francisco et le Moyen Age font florès. Entre la renaissance des "nouveaux châteaux forts", la réapparition d'un nouvelle classe de "serfs", la domination de "nouveaux seigneurs", les volonté de scission face à l'État fédéral ... tout y passe.
Voir, notamment,
- "Silicon Chasm - The class divide on America's cutting edge"
- "Geeks for Monarchy : The Rise of the Neoreactionaries"
- "La Vallée veut divorcer"
Moi même récemment je participai de ce mouvement avec "Et si le post-fordism nous annonçait un certain néo-medievalism ?"
Mais honnêtement ces parallèles avec le Moyen Age tiennent-ils la route ?
Ont-ils un début de fondements un peu plus sérieux que celui des premières apparences forcément toujours un peu trompeuses ?
Ce qui se passe dans la Silicon Valley est-il le reflet d'une mutation politique ayant un rapport avec ce qui se passait au Moyen Age ?
Et donc de façon plus large, la net economy va-t-elle encore un peu plus accentuer le new-localism américain et déboucher sur une révolution politique ?
C'est pour tenter de répondre à ces questions, et à quelques autres, que nous avons notamment inviter l'historien spécialiste du Moyen Age, Patrick Boucheron, lors de notre prochain Atelier qui aura lieu le vendredi 7 mars prochain autour de la question "Et si les villes reprenaient le pouvoir face aux Etats ?" - toutes les infos, là.
Le texte fait une hypothèse simple : la troisième révolution industrielle apparue avec la net economy va faire exploser le système politique, social et économique né de la révolution industrielle, et probablement nous ramener dans une situation proche de celle qui prévalait au Moyen Age en Europe. L'argumentation est très bien développée, lisez le texte téléchargeable, là.
On pourrait se dire que le thème du retour du Moyen Age est une vielle antienne qui ressort régulièrement dès qu'une mutation semble pouvoir remettre en cause les codes nait de la modernité. C'est pas faux.
Mais on peut aussi analyser cette question, en regardant concrètement ce qui se passe au coeur de cette net economy, c'est à dire dans la Silicon Valley. Et là, il faut dire que depuis quelques mois, les parallèles entre les mutations sociales de cette région de San Francisco et le Moyen Age font florès. Entre la renaissance des "nouveaux châteaux forts", la réapparition d'un nouvelle classe de "serfs", la domination de "nouveaux seigneurs", les volonté de scission face à l'État fédéral ... tout y passe.
Voir, notamment,
- "Silicon Chasm - The class divide on America's cutting edge"
- "Geeks for Monarchy : The Rise of the Neoreactionaries"
- "La Vallée veut divorcer"
Moi même récemment je participai de ce mouvement avec "Et si le post-fordism nous annonçait un certain néo-medievalism ?"
Mais honnêtement ces parallèles avec le Moyen Age tiennent-ils la route ?
Ont-ils un début de fondements un peu plus sérieux que celui des premières apparences forcément toujours un peu trompeuses ?
Ce qui se passe dans la Silicon Valley est-il le reflet d'une mutation politique ayant un rapport avec ce qui se passait au Moyen Age ?
Et donc de façon plus large, la net economy va-t-elle encore un peu plus accentuer le new-localism américain et déboucher sur une révolution politique ?
C'est pour tenter de répondre à ces questions, et à quelques autres, que nous avons notamment inviter l'historien spécialiste du Moyen Age, Patrick Boucheron, lors de notre prochain Atelier qui aura lieu le vendredi 7 mars prochain autour de la question "Et si les villes reprenaient le pouvoir face aux Etats ?" - toutes les infos, là.
A propos de cette gravure, voir ce post là.
Friday, February 21, 2014
DEMAIN TOUS VAUTRÉS POUR TRAVAILLER ?
Thursday, February 20, 2014
LA PAROI D'ESCALADE COMME BUREAU IDÉAL ?
Pour prolonger la réflexion esquissée dans mes précédents posts sur la montée en puissance des imaginaires montagnards dans le tissu urbain, je voulais vous proposer ces quelques photos d'un nouveau type d'espace de travail totalement intégré à une salle d'escalade - toutes les infos sur le Brooklyn Boulders Climbing Communities, là, et sur l'esprit de l'Active Collaborative Workspace, voir la vidéo là.
C'est la version indoor de cette hypothèse himalayenne là.
C'est la version indoor de cette hypothèse himalayenne là.
Wednesday, February 19, 2014
ET SI LE SKI REMPLAÇAIT LE SKATE ?
Pour prolonger mes derniers posts sur la montée des imaginaires montagnards dans la ville, je voulais vous proposer ces quatre publicités comme support d'une question : et si demain le ski supplantait le skate ?
Film sur Tom Wallisch, là.
C'est le prolongement de la pub Nike, là, et de la possibilité de transformer New-York en station de ski, là.
Film sur Tom Wallisch, là.
C'est le prolongement de la pub Nike, là, et de la possibilité de transformer New-York en station de ski, là.
Tuesday, February 18, 2014
PATAGONIA COMME MODELE POUR PENSER LA VOITURE DE DEMAIN ?
Le contexte, là.
Le contexte, là.
Pour prolonger mes précédents posts sur l'influence du monde de la montagne dans nos façons de penser la ville et ses mobilité, je voulais vous proposer ces trois célèbres publicités Patagonia, marque symbole, s'il en est en, d'un certain esprit montagnard.
L'idée de ce post est toute simple : et si on appliquait ces principes à la mobilité, ça donnerait quoi ?
Ou dit autrement; ça ressemblerait à quoi une Patagonia Mobility ? Une question que nous nous sommes déjà posée autour de marque comme Havaïanas, Nike ou Red Bull.
Pour répondre, cela supposerait d'analyser précisément tous les éléments de la démarche et du discours de la marque - voir là les explications d'Yvon Chouinard, le fondateur de la marque, ou regarder le film "Worn Wear", ou - enfin- lire le récent interview accordé par la nouvelle patronne de la marque au Guardian, "You should build a product that last".
Nous ne ferons pas cette analyse aujourd'hui (manque de temps !!!)
Mais pour amorcer la réflexion, je voulais vous proposer ci-dessous, deux réinterprétations des pubs Patagonia sous l'angle automobile.
Le contexte, là.
La démarche qui est derrière, là.
L'idée de ce post est toute simple : et si on appliquait ces principes à la mobilité, ça donnerait quoi ?
Ou dit autrement; ça ressemblerait à quoi une Patagonia Mobility ? Une question que nous nous sommes déjà posée autour de marque comme Havaïanas, Nike ou Red Bull.
Pour répondre, cela supposerait d'analyser précisément tous les éléments de la démarche et du discours de la marque - voir là les explications d'Yvon Chouinard, le fondateur de la marque, ou regarder le film "Worn Wear", ou - enfin- lire le récent interview accordé par la nouvelle patronne de la marque au Guardian, "You should build a product that last".
Nous ne ferons pas cette analyse aujourd'hui (manque de temps !!!)
Mais pour amorcer la réflexion, je voulais vous proposer ci-dessous, deux réinterprétations des pubs Patagonia sous l'angle automobile.
Une question : et si c'était cela l'idéal automobile demain, pouvoir garder sa voiture plus longtemps sans qu'elle se démode ?
Possible début de réponse : alors cela impliquerait de repenser entièrement notre industrie automobile et de dépasser la logique fordiste actuelle.
Hypothèse de réflexion : si demain il devient plus important de réparer et de faire évoluer une voiture que d'en acheter une nouvelle, alors cela nous renvoie forcément à "Et si c'était cela la mobilité post-fordist ?", "La voiture comme une plate-forme évolutive ?", mais aussi à "Post-fordism : vers une éloge du garage ?"
On y revient très vite.