Tuesday, July 21, 2009

LA FIN DE RIO, DE ROME, DE LOS ANGELES ET DU RESTE ....

Rio de Janeiro détruit.





Rome à terre.




Los Angeles englouti.






Et si on s'amusait, juste comme cela pour le fun, par foutre en l'air Rio de Janeiro, Los Angeles, Rome et Hong-Kong ?

C'est probablement la question toute bête que s'est posée l'inénarrable Roland Emmerich, réalisateur, entre autres, des très catastrophistes Independence Day et The Day After Tomorrow.

Bref, un garçon qui ne conçoit pas de faire un film sans bousiller au moins la moitié de la planète et détruire une petite quinzaine de métropoles. Chacun son truc !!!

Alors, on aime ou pas, reste que sur le plan des visions urbaines, c'est souvent impressionnant et pas forcément toujours à côté de la plaque (voir ).

Le seul problème semble pour Emmerich de trouver un prétexte, puis ensuite une histoire, pour tout casser. Après les extra-terrestes ou le réchauffement planétaire, il s'est, cette fois-ci, emparé de la 2012 doomsday prediction, un truc mystico-apocalyptique qui nous prévoit la fin du monde en 2012, et dont il a tiré un film appelé ... 2012.
En attendant la sortie à l'automne prochain aux Etats-Unis, vous pouvez toujours regarder les très impressionants trailers, .

Et là, notre réalisateur allemand s'est amusé. Et vas-y que je t'écroule la basilique Saint Pierre de Rome, le christ de Rio, que je te noie des monastères tibétains en Himalaya sous un mega tsunami (si, si, il a osé !!!) ou, carrément, que je te fasse tomber Los-Angeles dans la faille de San Andreas, sans oublier de carboniser une petite centaine de tours à Hong-Kong et autres babioles du même acabit.

Bref du grand art, que ne réussit même pas à gâcher l'inanité du scénario, car cela on en a l'habitude, et on y fait même plus attention.

Restent des images très efficaces qui, quoi qu'on en dise, forcent d'une façon ou d'une autre à réfléchir sur la fragilité de nos villes face aux catastrophes naturelles ou non. (voir ).

Je ne sais pas pourquoi, mais moi je ne réussis pas à voir dans ce genre de fictions que des mauvais films de catastrophes, mais au contraire, de formidables stimulateurs pour se forcer à penser demain juste un peu autrement (voir , et )



Sans oublier côté images choc, .