Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Friday, February 26, 2010
LONDON : THE NEW PARANOID AND PANOPTIC CITY ?
J'avais conclu mon récent post sur l'utilisation des drones par la police anglaise, avec une affiche et des commentaires laissant croire que toute la société anglaise acceptait sans rechigner ce contrôle permanent de la ville par les forces de police. Evidement, rien n'est plus faux.
Les villes anglaises sont aujourd'hui parmi les mieux équipées au monde en matière de caméras de surveillance, les fameux CCTV pour closed-circuit television. On compterait, en effet, actuellement près de 500 000 caméras à Londres et plus de 4 millions au Royaume-Unis !!! (voir le très instructif "Counting the CCTV cameras", mais aussi "Watching the watchers: Inside Westminster's CCTV control centre" )
Lancée durant les années 80, dans le cadre de la lutte contre les menaces d'attentats de l'IRA, cette politique n'a cessé de se développer malgré son échec patent que ce soit dans sa lutte contre la criminalité ou lors des attentants de 2005 (voir : CCTV boom has failed to slash crime, say police).
On comprend dans ces conditions, que certains tentent de résister, et notamment l'association no-cctv.org, à l'origine de la très interpellante campagne dont vous avez quelques visuels ci-dessus.
Pour aller plus loins sur l'évolution sécuritaire de Londres, voir là, et de façon plus large l'excellent article "Technologies de surveillance… ou de discrimination ? "
Thursday, February 25, 2010
ONE NEW POST-CAPITALIST AND URBAN FARMING FRONTIER ?
En avril 2008, dans un article du Guardian consacré à la situation parfois dramatique rencontrée dans les banlieues américaines touchées par la crise des subprimes, apparaissait le néologime de slumburbia, né de la contraction de slum et de suburbia. Si sur le moment l'idée de présenter les périphéries pavillonnaires comme les bidonvilles du futur a pu choquer, l'évolution de la situation dans certaines villes comme Detroit (voir là) a plutôt popularisé cette question. La semaine dernière le New York Times publiait ainsi une chronique titrée Slumburbia, qui montrait comment dans des parties entières du territoire cette crainte avait conduit certaines villes à repenser leur urbanisme en luttant contre le laisser faire du marché et l'étalement que celui-ci induisait.
La crise économique actuelle, et de façon plus large celle du capitalisme, a donc le grand mérite aux Etats-Unis, de susciter une réflexion très large et très globale sur l'évolution des villes dans les décennies à venir. L'un des meilleur témoin de ces réflexions est le passionnant travail engagé sous le nom de "Crisis Fronts" par la Pratt Institute’s School of Architecture.
Parmi les différents chantiers de réflexions, je voulais plus particulièrement vous parler du travail de recherche intitulé "Ruin-Nation : Possibilities for a Post Capitalist Frontier" consacré aux conséquences possibles de la crise sur le développement urbain de New-York.
Voilà comment la question est abordée
" New York has been experiencing quite an economic shock of it’s own lately. While New York was once home to a burgeoning industrial sector, the loss of those jobs has not been unmanageable due to the strength of the financial and real estate sectors. However this past year has seen these industries reeling from the world wide financial crisis. An estimated 82,000 financial sector jobs were lost last year. "
"There are currently a number of city neighborhoods that are experiencing this condition of dysfunctional urbanism. Former city industrial and manufacturing zones in Mott Haven, Williamsburg, Hunts Point and East Harlem are continuing to experience moderate levels of abandonment and urban decay.
A recent Manhattan wide survey of vacant buildings showed the majority of empty structures in the area immediately north of Central Park.
We speculate that the recent instability of other major local job markets could further this condition of decay in the next few decades.
We posit that this condition of abandonment exists within the margins of two economic systems, Capitalist and Post-Capitalist. Practices which utilize these sites operate in a manner that is dependent on the failures of capitalism.
They exist in a frontier territory in which expansion, occupation and survival are the primary modes of operation. While this “Marginal Frontier” operates with similar goals in mind; those of “occupation” and “resource gathering”, it is fundamentally different than capitalist frontierism. Occupation and resource gathering within Marginal Frontiers does not seek to further the flow of capital for the dominating forces, but rather to ensure a basic quality of life through the re-appropriation of cast off materials. Notions of private property, monetary enrichment and excess are trumped by the common good of the collective."
Tout cela sent une approche anarcho-utopiste digne des années 70, mais qui en ces temps de vacuité politique, d'absence de perspectives et de vraies réflexions prospectives, ne peut pas faire de mal. (voir sur ce sujet d'absence de perspectives politiques aujourd'hui, l'excellent «Le sens de l’histoire a été suspendu»).
Si je vous parle de ce projet aujourd'hui, c'est que la revitalisation de ces marginal frontiers pourrait se faire, entre autres, autour d'un nouveau type d'agriculture urbaine.
"Two current illicit social practices are in operation in Marginal Frontiers currently. Metal scrappers and squatters concern themselves with occupation and resource gathering. To this end they employ a series of space and social based protocols which activate frontier territories through the virtual linkage of abandoned sites. Our aim is analyze and map these illicit protocols in the hope that a network logic will become apparent. Such a logic is fundamentally unconcerned with traditional notions of capital and could serve as a model for a post capitalist infrastructure."
Voilà, je voulais vous soumettre ces idées et ces images dans la perpective de notre prochain Atelier Transit-City qui aura lieu le 26 mars prochain sur le thème Et si dans un monde qui a faim, les villes devenaient d'immenses fermes ?
Tuesday, February 23, 2010
LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE, FUTUR VÉHICULE URBAIN ?
La moissonneuse-batteuse a-t-elle vocation à devenir un véhicule urbain dans les décennies à venir ? Oui, la question est a priori stupide, mais en même temps j'ai pas pu m'empêcher de me la poser en regardant les photos ci-dessous, et surtout dans l'optique de notre prochain Atelier Transit-City qui s'interrogera sur la transformation possible des villes en immenses fermes.
Rappelons, en effet, que si la croissance démographique mondiale se poursuit au rythme actuel, la terre abritera en 2050 9 milliards d'habitants, dont près de 6 milliards vivront en ville. Ce qui veut dire que d'ici quatre décennies - c'est à dire demain - il va falloir nourrir 3 milliards de personnes en plus, sur des territoires toujours plus urbanisés, pollués ou en voie de désertification (voir sur ce dernier thème, le cas chinois là).
Et ce, alors que déjà aujourd'hui, comme le rappelle selon Frédéric Lemaître, auteur de "Demain la faim !", "trois milliards de personnes se privent régulièrement de nourriture, 2 milliards souffrent de malnutrition, 1 milliard de la faim et 9 millions en sont mortes en 2009."
Le défi est à la fois simple et énorme comme l'explique Lemaître "d’ici 2050, les besoins en produits alimentaires doubleront, conséquence notamment de l’évolution de la consommation, de plus en plus riche, et de plus en plus carnée : la consommation de viande a quadruplé en Asie de l’est depuis les années 60, et l’Inde suit le même chemin.
Mais s’il faut 1 500 litres d’eau pour produire un kilo de blé, il en faut 15 000 pour un kilo de bœuf….
Sans parler des biocarburants : la quantité de céréales requises pour remplir d’éthanol le réservoir d’un 4 x 4 pourrait nourrir une personne pendant une année ! Il va donc falloir produire bien davantage. Comment ?" Et là, les photos ci-dessous prennent un autre relief.
Et pour ceux qui rêvent de voir ce genre de situations en vrai, il semblerait que se prépare en juin 2010 sur les Champs-Elysées un remake de la Grande moisson de 1990. (voir ici) Mais, là, on sera juste dans de la communication.
Rappelons, en effet, que si la croissance démographique mondiale se poursuit au rythme actuel, la terre abritera en 2050 9 milliards d'habitants, dont près de 6 milliards vivront en ville. Ce qui veut dire que d'ici quatre décennies - c'est à dire demain - il va falloir nourrir 3 milliards de personnes en plus, sur des territoires toujours plus urbanisés, pollués ou en voie de désertification (voir sur ce dernier thème, le cas chinois là).
Et ce, alors que déjà aujourd'hui, comme le rappelle selon Frédéric Lemaître, auteur de "Demain la faim !", "trois milliards de personnes se privent régulièrement de nourriture, 2 milliards souffrent de malnutrition, 1 milliard de la faim et 9 millions en sont mortes en 2009."
Le défi est à la fois simple et énorme comme l'explique Lemaître "d’ici 2050, les besoins en produits alimentaires doubleront, conséquence notamment de l’évolution de la consommation, de plus en plus riche, et de plus en plus carnée : la consommation de viande a quadruplé en Asie de l’est depuis les années 60, et l’Inde suit le même chemin.
Mais s’il faut 1 500 litres d’eau pour produire un kilo de blé, il en faut 15 000 pour un kilo de bœuf….
Sans parler des biocarburants : la quantité de céréales requises pour remplir d’éthanol le réservoir d’un 4 x 4 pourrait nourrir une personne pendant une année ! Il va donc falloir produire bien davantage. Comment ?" Et là, les photos ci-dessous prennent un autre relief.
Et pour ceux qui rêvent de voir ce genre de situations en vrai, il semblerait que se prépare en juin 2010 sur les Champs-Elysées un remake de la Grande moisson de 1990. (voir ici) Mais, là, on sera juste dans de la communication.
Monday, February 22, 2010
ET SI DEMAIN, LES VILLES DEVENAIENT D'IMMENSES FERMES ?
Et si les futurs défis agricoles obligeaient les villes à se repenser entièrement ?
Et si l'agriculture faisait un retour en force dans les mégalopoles ?
Et si on était à l'aube d'une nouvelle révolution urbaine ?
Et si l'idée de fermes verticales n'était qu'un gadget pour pays riches ?
Bref, et si on prenait un peu de temps pour essayer de comprendre comment les défis démographiques et alimentaires du XXI° siècle pourraient redessiner nos villes demain ?
C'est pour tenter de répondre à ces questions - et à quelques autres - que nous avons invité pour le prochain Atelier Transit-City qui aura lieu le vendredi 26 mars prochain, Michel GRIFFON qui est agronome, économiste, conseiller pour le développement durable au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et Directeur général adjoint de l'Agence Nationale de la Recherche.
Les Ateliers Transit-City ont lieu au Pavillon de l'Arsenal de 8h45 à 11h
21 Bd. Morland 75004 PARIS.
Sunday, February 21, 2010
PANOPTIC CITY : DU NOUVEAUX RÔLES DES DRONES
Cela fait plusieurs mois que différentes polices d'Europe utilisent des drones pour mieux surveiller et contrôler la ville, notamment lors des manifestations ou lorsqu'apparaîssent des risques d'émeutes urbaines (voir là). Dans la photo ci-dessus on voit ainsi, au sol, un mini-drone au milieu de policiers hollandais lors de récentes manifestations.
Et c'est ce même drone d'origine allemande qui vient récemment de faire parler de lui en Grande Bretagne, comme le rapporte un tout récent article du Monde sous le titre "Les drones ont fait leur entrée dans la police britannique".
Voilà les faits :
(...) "La police de Merseyside, dans le nord-ouest de l'Angleterre, pensait entrer dans l'histoire. Il y a quelques jours, elle se vantait d'avoir procédé à la première arrestation sur le territoire britannique due à l'usage d'un drone." (...)
(...) "Commercialisé depuis moins d'un an par l'entreprise allemande AirRobot, le drone de la police de Merseyside, qui coûte quelque 40 000 livres (46 000 euros), présente l'avantage d'être meilleur marché qu'un hélicoptère et plus facile à utiliser.
Face à l'intérêt qu'il a suscité parmi les différentes forces de police britanniques - trois d'entre elles se sont déjà équipés de ce robot de 50 centimètres de diamètre qui vole à 50 mètres du sol -, l'autorité de régulation aérienne a souhaité encadrer le mouvement." (...)
Quand on regarde les spécificités techniques de l'engin (voir là) et son look basic et léger, le faisant presque ressembler à un jouet, on ne peut qu'être surpris par l'écart entre sa simplicité apparente et son efficacité (voir là).
Personnellement en voyant l'engin, et sans être spécialement parano, je n'ai pas m'empêcher de penser à la scène de "Minority Report" dans laquelle on voit des micro-machines volantes et intelligentes à la recherche d'un suspect avec des techniques d'une intrusivité d'une rare violence.
Et pour se convaincre que tout ceci n'est pas forcément que de la science-fiction, il faut regarder la très impressionnante vidéo "Fly Fire" du MIT qui nous montre qu'en matière de micro et nano machines nous ne sommes aujourd'hui qu'à l'aube d'une véritable révolution.
Mais revenons à nos amis anglais. En effet, parallèlement à l'utilisation des petits drones du type Air Robot, la police britannique envisage d'utiliser bientôt de vrais drones militaires.
"La Civil Aviation Authority devra par ailleurs se prononcer dans les prochains mois sur un autre projet, bien plus ambitieux : l'utilisation à des fins policières de drones militaires - autonomes et non pas télécommandés -, ceux-là mêmes que BAE Systems produit pour l'Afghanistan."
"Les drones de BAE peuvent décoller et atterrir tout seuls, rester en l'air pendant 15 heures et monter jusqu'à plus de 6 000 mètres de hauteur, ce qui les rend invisibles du sol."
Selon la presse britannique, le modèle choisi pourrait être le HERTI, dont vous avez une photo ci-dessous.
"Les clients potentiels de BAE parlent désormais d'utiliser les drones de guerre pour lutter contre les vols aux distributeurs de cartes bleues, surveiller la circulation routière ou encore organiser des opérations de recherche et de sauvetage."
"Des drones de guerre pour lutter contre les vols aux distributeurs de cartes bleues ..." on croit rêver, mais en même temps on retrouve là un mouvement d'hyper flicage de l'espace public engagé depuis une quinzaine d'années de façon très intensive au Royaume Unis. Un peu comme si toutes les techniques de surveillances déployées par l'armée anglaise pendant le conflit nord-irlandais, s'appliquaient peu à peu à l'ensemble du pays, au nom de la lutte anti-terroriste et de la délinquance (voir, entre autres, là).
On comprend dans ces conditions les interrogations d'une partie de la presse britannique face à ces obsessions sécuritaires de leur gouvernement. Voir notamment l'excellent article "CCTV in the sky: police plan to use military-style spy drones", paru récemment dans The Guardian, et qui évoque aussi la piste des dirigeables qui survoleraient plus ou moins en permanence certaines villes.
"CAA officials are sceptical that any Herti-type drone manufacturer can develop the technology to make them airworthy for the UK before 2015 at the earliest. However the South Coast Partnership has set its sights on another BAE prototype drone, the GA22 airship, developed by Lindstrand Technologies which would be subject to different regulations. BAE and Kent police believe the 22-metre long airship could be certified for civilian use by 2012."
Ce post ouvre une nouvelle série d'articles sur le thème de la Panoptic City qui fera l'objet d'un Atelier Transit City le jeudi 6 mai prochain.
Sur le sujet des drones du futur et de la surveillance urbaine, voir là.
PS / En 2002, lorsque le maire de Londres et les autorités de transport avaient décidé d'équiper tous les bus de caméras de surveillance (qui n'ont évidement pas empêcher les attentats de 2005, les caméras ne servant toujours qu'a posteriori pour retrouver les suspects ou les coupables, mais ne pouvent en aucun cas les empécher d'agir), ils avaient lancé une campagne sur le thème Watchful Eyes. Le graphisme de l'affiche très inspiré par le 1984 d'Orwell (voir ci-dessus) avait fait croire, dans un premier temps, à un gag ou à une contre-campagne montée par les défenseurs des libertés publiques. Il n'en était rien. L'affiche était officielle, et n'a pas suscité plus de débat que cela.
Saturday, February 20, 2010
LES J.O. COMME OUTILS DE DOPAGE URBAIN ?
Dans un récent post consacré au lien entre la ville et le sport, j'avais mentionné très rapidement un article évoquant de façon sarcastique l'idée que pour lutter contre la pauvreté et le manque d'infrastructures urbaines, les Jeux Olympiques devraient un jour se dérouler en Haïti. (voir là).
C'était évidement avant le tremblement de terre.
Aujourd'hui, en plein J.O de Vancouver, l'idée vient de ressurgir une nouvelle fois comme solution à la nécessité d'investissement rapides et efficaces pour le pays aujourd'hui dévasté. L'hypothèse vient, en effet, d'être faîte dans le cadre d'un concours d'idées organisé par Spontaneous Architecture pour reconstruire rapidement Haïti et dont les propositions lauréates sont visibles là.
Alors idée interessante ou au contraire insupportable tartufferie tellement le défi social et politique haïtien ne peut se réduire à une opération de dopage urbain au profit de Port au Prince via les J.O ? J'avoue que je n'en sais rien, et c'est pour cela que je vous présente ci-dessous quelques pages du Cahier Stadium City réalisé en 2005 à l'occasion de l'Atelier Et si la ville devenait un immense stade ?. Ce sont juste quelques images pour nourrir la réflexion.
Et pour continuer à gamberger sur le sujet, je ne peux que vous inciter à jeter un coup d'oeil là sur cette belle hypothèse de Pruned de prendre la Piazza Navona de Rome comme modèle pour le futur stade olympique de Chicago si la ville était choisie pour les organiser en 2020. Moi, en tout cas, je trouve l'idée superbe.
Tuesday, February 16, 2010
POST-CARBON HIGHWAY ?
A quoi pourraient ressembler les autoroutes dans une société post-pétrole ?
C'est à cette question que tente de donner une réponse le projet de Post-carbon Highway, sur lequel vous trouverez de plus amples explications ci-dessous.
L'autre hypothèse, plus radicale, serait que dans une société post-carbone, voir post-pétrole, les autoroutes deviennent des ruines. Et dans ce cas-là, on aurait des visions comme celles ci-dessous, extraites de la série Unseen Realities réalisée par le très talentueux Freise Brother Studio.
C'est à cette question que tente de donner une réponse le projet de Post-carbon Highway, sur lequel vous trouverez de plus amples explications ci-dessous.
"The traditional highway service center with its minimal amenities—fuel station, fast food joint, strip motel—is no longer sufficient.In the post-carbon era of new fuels, a variety of refueling systems will be needed at every service point, each fully integrated with the differentiated modes of travel. Freight transfer points complete with sorting and distribution capacity will facilitate the transfer of goods along the highway’s length. Parking facilities, easily accessible to the transit interchange, will encourage people to leave their cars and choose to take advantage of a faster and far more energy-efficient mode of travel.The transfer interchange will also become a vibrant site for new services, shops, and entertainment for the people living in the multicentered urban region. Fresh food terminals for local organic farmers, daycares, shopping centers, postal and courier stations would connect residents and businesses with the space of the highway.In a post-carbon era, it is clear that we need to reimagine the potentials of our existing infrastructure systems. Adapting and retooling the 401 into an intensified, complex economic trunk line and as an urban and ecological enabler will yield rich opportunities for new occupations and modes of living in the post-carbon era."Si les images et l'analyses ne sont pas forcément follement originales, elles ont le grand mérite d'ouvrir des pistes de réflexions sur l'évolution des infrastructures autoroutières à l'horizon de vingt à trente ans. On retrouve là, le même type de démarche que celle entreprise à Los Angeles l'année dernière (voir là) ou celle apparue lors du concours d'idées re-burbia (voir là).
L'autre hypothèse, plus radicale, serait que dans une société post-carbone, voir post-pétrole, les autoroutes deviennent des ruines. Et dans ce cas-là, on aurait des visions comme celles ci-dessous, extraites de la série Unseen Realities réalisée par le très talentueux Freise Brother Studio.