Et si demain, la voirie devait être divisée entre “fast lane” et en “fat lane” ?
La faste lane serait réservée à la mobilité active, c'est dire à ceux qui se dépensent pour bouger comme les cyclistes ou les coureurs.
La fat-lame serait, elle, réservées la mobilité passive, c'est dire à ceux qui se déplacent sans fournir beaucoup d'effort, les automobilistes ou les motards.
L’hypothèse est, il faut l'avouer, très séduisante.
Elle a été faite il y a plusieurs année l’association anglaise Sustrans afin d’aider au développement du vélo.
Malheureusement, l'idée n'a jamais été reprise par aucune municipalité, mais il n'est certainement pas trop tard pour que des élus montrent - pour une fois - un peu de courage et surtout d'imagination pour penser un peu autrement la mobilité urbaine.
D'autant, que cette proposition est extrêmement pertinente.
Pertinente par rapport à des enjeux de santé publique, telle que la lutte contre l’obésité.
Pertinente, aussi, par rapport aux nouvelle pratiques de mobilité de plus en plus associées aux sports
- voir,
- "A quand des couloirs pour les coureurs ?"
- "Et si on remplaçait la "voiture de fonction" par la "basket de fonction" ?"
- "A quand des couloirs pour les coureurs ?"
- "Et si on remplaçait la "voiture de fonction" par la "basket de fonction" ?"
Pertinente, enfin, par rapport aux nouveaux partages de l’espace qui vont bien devoir se faire demain aux profits des mobilités actives
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On en reparle le vendredi 19 janvier lors de l’Atelier Transit-City organisé autour du thème “Et si on passait du sport aux trans-sports ?”