C'est avant tout une volonté de prendre le contrôle du corps social et des corps individuels.
C'est avant tout une volonté d'édicter au nom d'un Dieu, des règles et beaucoup d'interdits notamment sur l'alimentation, sur la sexualité, sur le corps des femmes.
C'est aussi, et plus particulièrement pour les trois religions monothéistes, une méfiance vers le corps, le charnel, le plaisir.
Aucun des trois grandes religions monothéistes a réellement soutenu l'émergence du sport, ni n'a célébré le sport.
Face à la pression sociale et à l'évolution des modes de vie, les trois religions monothéistes ont peu à peu cédé.
Les religions passent leurs temps à s'adapter.
Elles ont limité les interdits, tout en les maintenant pour certaines d'entre elles envers les femmes et leur tenues.
Mais on voit quoi ?
On voit aujourd'hui, les religions qui courent après le sport.
On voit des religions qui à défaut d'avoir réussi à brider les corps, essaient de récupérer le sport autre moyen du contrôle du corps.
D'où question des prochaines Rencontres de la Prospective Sportive ®, "et si demain, les religions changeaient le sport ?"
Mais s'il fallait plutôt inverser sur la question ?
Et si aujourd'hui, le sport était plus puissant que le religieux ?
Et si le sacré était aujourd'hui plus dans le sport que dans le religieux ?
Et si donc aujourd'hui, il fallait plutôt se demander "et si demain, le sport changeait les religions ?"
Et si cette révolution était déjà en cours ?
On en parlera avec nos invités, le 13 mars, là.