Et si faire de la prospective, c’était appliquer le précepte du philosophe Georges Canguilhem qui écrivait en 1972 dans son livre "Le Normal et le Pathologique", «la philosophie est une réflexion pour qui toute matière étrangère est bonne, et nous dirions volontiers pour qui toute bonne matière doit être étrangère.»
Pour Canguilhem « La philosophie est une réflexion » articulée à des problèmes extérieurs à la philosophie.
Pour lui, l’extériorité du problème est la condition de possibilité de la réflexion philosophique.
Et si donc, faire de la prospective sportive, c'était avant tout avoir une réflexion sur les matières étrangères au sport ?
Et si faire de la prospective sportive c'était regarder ce qui était radicalement étranger au sport ?
Et si les matières étrangères du sport aujourd’hui étaient notamment celles-là ?