Ce post est à la confluence de trois phénomènes :
- le premier est la mutation des parkings en espaces de sports alternatifs - voir, là.
- le deuxième est la mutation du sport vers des pratiques joyeusement déconnantes - voir, là.
- le troisième est le manque d'imagination des acteurs traditionnels du sport, toujours incapables de créer de nouveaux équipement sportifs autres que des stades et des salles de gym - voir, là.
L'une des illustration de ces trois phénomènes, est l'apparition de compétitions de vélo dans les parkings.
C'est aujourd'hui l'Australie qui est en pointe de ce mouvement - voir, là et là - mais d'autres pays suivent - voir, là.
Ces courses ne sont pas anecdotiques.
Elles illustrent l'envahissement des espaces dédiés à la voiture par des corps sportifs qui se moquent de la voiture.
Elles donnent une preuve de plus que l’avenir du sport n’est pas dans le numérique comme certains essaient de nous le faire croire, mais bien dans tout ce qui ne sera jamais numérisable ; la fête, l’effort, l’alcool, la fatigue, les chutes… - voir, "parce que demain ce qui aura de la valeur, sera ce qui n'est pas numérisable".
Ces courses sont aussi la preuve que la ville actuelle tel qu’elle est produite par les élus, les urbanistes, les architectes, les ingénieurs est toujours autant incapables de répondre aux nouvelles attentes sportives d'une part importante de citadins - voir, là.
Enfin, elles montrent à ceux qui en douteraient encore, que les mutations du sport sont au coeur des mutations urbaines - là.
Voir sur ce dernier thème ; "et si la vitesse permettait de renouveler l'écologie urbaine ?"
Voir sur ce dernier thème ; "et si la vitesse permettait de renouveler l'écologie urbaine ?"