ET SI L’ÉPOQUE DEMANDAIT DE SORTIR DES FORMES CONVENTIONNELLES DE PENSER ?

Là ?

ET SI LA SCIENCE-FICTION FAISAIT LE TRAVAIL QUE LES DIRIGEANTS DU SPORT REFUSENT DE FAIRE ?

L'intérêt de la science fiction n'est pas de décrire du futur mais de forcer à penser autrement le futur  !

L'intérêt de la science fiction est de nous forcer à réfléchir en dehors des chemins balisés de la prospective.

L'intérêt de la science fiction est de nous mettre en danger en nous obligeant à nous poser des questions qu'on a pas forcément envie de traiter.

Mais aujourd'hui ...

Mais aujourd'hui, qui dans le milieu du sport fait ce travail ?

Quel décideur sportif prend le temps aujourd'hui de faire ce travail forcément déstabilisant pour penser demain ?

Quel décideur sportif a engagé une réflexion pour savoir à quoi pourrait ressembler son sport à l'horizon ne serait-ce que de 20 ou 30 ans ?

Quel décideur sportif accepte aujourd'hui de se dire que son sport demain sera radicalement différent car l'état de la planète et des technologies vont  complètement le bouleverser ?

Quel décideur sportif est capable aujourd'hui de dire à quoi son sport pourrait ressembler en 2050 avec toutes les conséquences économiques et sociales que cela pourraient entrainer ? 

Elle sont où les grandes visions stratégiques sur le sport à l'horizon de 2050 ?

Et si la science fiction était le support et l'allié idéal pour conduire ce travail passionnant et plus que nécessaire ?

Mais qui fait cet effort aujourd'hui ?

Qui fait ce travail ?

C'est pour en parler que le 7 juin prochain nous avons organisé les cinquièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® autour de la question "Et si la science fiction pouvait nous aider à penser les futurs du sport ?"

Pour vous inscrire, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

ET SI LA SCIENCE-FICTION PARLAIT DES "DÉJÀ-LÀ" QUE L'ON SE REFUSE DE VOIR ?

Quand en 1964, les conséquences du réchauffement climatique sont déjà là.

Quand en 1992, la dévoration du monde par le numérique est déjà là.

Et si contrairement à l'idée dominante, la science fiction ne parlait pas du futur mais d'un déjà-là que l'on se refusait simplement de voir ?

Question : ils sont où les déjà-là du sport de demain que l'on se refuse à regarder et à penser aujourd'hui ?

On en reparle 7 juin prochain, là : "Et si la science fiction nous aidait à penser le sport autrement ?"

ET SI LES FÉDÉRATIONS SPORTIVES DISPARAISSAIENT ?

Dans notre précédent post, nous nous demandions "et si nous étions encore trop prisonniers de l'histoire du sport ?"

On aurait pu formuler la question autrement : et si le monde du sport se croyait un peu trop à l'abri des grands bouleversements mondiaux ?

Sans doute.

Prenons le cas des fédérations sportives qui continuent à se voir au coeur du monde sportif actuel.

Et ce même si de plus en plus de gens font du sport sans avoir besoin d'elles.

Et ce même si elles dépendent très majoritairement de l'argent de leurs sponsors.

Qu'elles le veuillent ou non, les fédérations sportives sont aujourd'hui fragilisées et affaiblies.

Elles se raccrochent à un système de valeurs qui ne fait plus sens pour beaucoup de pratiquants.

Mais surtout - et c'est là le plus grave - elles n'ont pas grand chose à raconter sur le monde qui vient.

Alors pourquoi ne pas imaginer leur disparition ?

Non pas pour souhaiter leur disparition, mais juste pour se poser la question : ça serait quoi un monde sportif, sans fédérations ?

Et ça serait quoi un monde sportif, où les grandes marques privées auraient remplacé les fédérations ?

Dans bien des domaines, le remplacement par le secteur privé d'un secteur historiquement public n'est plus une hypothèse, mais bien une réalité.

Et certains pensent que cette privatisation des biens public n'en est qu'à ces début.

C'est le cas  notamment d'Alain Damasio qui dans "Les Furtifs" imagine une France de 2043 dont certaines villes ont été privatisées et rénommées par de grandes entreprises (LVMH pour Paris, Orange pour Orange et Nestlyon par Nestlé, entre autres).

Dans ce contexte, pourquoi ne pas imaginer que les fédés laissent place à des entités 100% privées controlées par des grandes marques ?

Évidement ce genre d'hypothèses dérangent car elles vont à l'encontre de notre histoire et de notre culture.

Mais ce genre d'hypothèses ont le grand mérite d'obliger à se poser les bonnes questions sur le long terme.

Mais quand on pose ce genre de questions, on est dans la science-fiction ou dans la prospective ?

On vous laisse y réfléchir.

Et on en reparle le 7 juin prochain lors des prochaines Rencontres de la Prospective Sportive ® organisées autour de la question Et si la science fiction. nous aidait à penser les futurs du sport ?

Pour vous inscrire, il vous suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens"

ET SI ON ÉTAIT ENCORE TROP PRISONNIERS DE L'HISTOIRE DU SPORT ?

La façon de raconter ou de lire le passé détermine toujours la façon de penser l’avenir.

Plus on simplifie le passé autour de quelques axes simples, plus on est tenté de simplifier l'avenir

C'est ce que fait très bien un auteur comme Yuval Noah Harari avec ses ouvrages "Sapiens - Une brève histoire de l'humanité" et "Homo Deus - Une brève histoire du futur".

Pour lui l'histoire de l'humanité est linéaire, logique et facilement explicable ... et donc l'avenir l'est tout autant.

C'est simple, ça évite de se poser trop de questions.

Évidement d'autres auteurs moins dogmatiques et simplificateurs montrent que l’histoire des civilisations est beaucoup plus riche qu’on l’imagine communément et que notre présent aurait pu être totalement différent de ce que nous vivons aujourd’hui.

C'est ce que font notamment David Graeber et David Wengrow avec leur passionnant "Au commencement était ...- Une nouvelle histoire de l'humanité".

En refermant leur bouquin, on comprend que la situation du monde aujourd'hui n'avait rien d'inéluctable, que d'autres modèles auraient pu émerger et que par conséquent, notre avenir n'est absolument écrit nulle part.

Pourquoi parler de cela aujourd'hui ?

Car lorsque l'on travaille comme nous le faisons au sein du Prospective Sport Lab ® sur les futurs du sport, on est très souvent marqués par le conformisme des visions proposées.

Pour beaucoup de nos interlocuteurs, évoquer de l'avenir du sport, c'est prolonger les tendances passées.

Comme si l'histoire du sport était une et unique (ce qui n'est évidement pas le cas), et que son avenir serait donc tout aussi unique (ce qui n'est évidement pas le cas non plus).

Et c'est notamment pour contrer ce conformisme et ouvrir les imaginaires, que nous avons organisé les cinquièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® le 7 juin prochain, autour thème "Et si la science fiction nous aidait à penser les futurs du sport ?"

Ce n'est pas tant que la science fiction ait forcément grand chose à nous dire sur le sport lui-même - là.

Mais la science fiction raconte d'autres mondes, nous ouvre des univers souvent inimaginables et nous permet ainsi de faire ce pas de côté qui manque si souvent dans la prospective sportive.

Si ça vous dit de venir échanger sur cette question le 7 juin prochain lors des Rencontres de la prospective sportive ®, c'est très facile. 

Il vous suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

ET SI LA SCIENCE FICTION ÉTAIT DEVENUE NOTRE RÉALITÉ ?

Il existe nombreuses façon de réfléchir aux futurs des sports sous le prisme de la science fiction comme nous le ferons le 7 juin prochain - là.

Dans notre précédent post - là -, nous nous demandions quelle pourrait être la place du sport dans un monde de merde, c’est à dire dans un monde très pollué et très inégal ?

Mais on peut aborder la question d’une façon totalement inverse, et supposer que le sport ne soit pas simplement soumis à l’évolution du monde et qu’il soit, au contraire, porteur d’utopies radicales permettant notamment de lutter contre la catastrophe écologique.

Cette idée nous vient du très stimulant “Utopie Radicale” d’Alice Carabédian.

Pour elle, les choses sont claires : du fait de la répétition des catastrophes, nous vivons déjà “dans la science fiction”.

Et il est donc temps d’inventer de nouvelles utopies radicales et d’inventer de nouveaux lieux capables de les accueillir.

A. Carabédian ne parle pas de sport dans son livre.

Mais nous nous emparons de ses analyses, pour poser deux questions :

- Et si aujourd’hui, le sport manquait d’utopies radicales capables de lui inventer de nouveaux avenirs ?

- Et si demain, le sport devenait l'un des grands supports des nouvelles utopies radicales ?

On en reparle le 7 juin lors des cinquièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® - là.

C'EST QUOI LE SPORT DANS UN MONDE DE MERDE ?

Oui, posée comme cela la question peut paraître un peu abrupte.

Mais c'est pourtant bien la question que l'on peut se poser devant de récentes séries comme "Silo" et "Black Night".

On en reparle le 7 juin, là.

La question prolonge :

- Et si la science fiction posait les questions que l'on se pose jamais sur le sport ?

- Et si la prospective était trop raisonnable pour penser les futurs du sport ?

ET SI LA PROSPECTIVE ÉTAIT TROP RAISONNABLE POUR POUR PENSER LES FUTURS DU SPORT ?

Et si la prospective n'allait pas assez loin pour penser les évolutions possible du sport demain ?

C'est en tout cas la conviction que défend l'essayiste et fin connaisseur de la S-F Ariel Kyrou dans son stimulant "Dans les imaginaires du futur", dont une nouvelle version vient de sortir en poche - là.

« Raisonnable, retenant les leçons de l’histoire et à l’écoute des signes forts ou faibles de notre actualité, la prospective éclaire des routes pour demain sans changer les règles du jeu de nos sociétés. 

Elle aide à la réflexion pour définir des stratégies, puis pour agir sur le réel. 

Mais elle ne rebat pas suffisamment les cartes pour creuser des chemins de traverse, perçus au départ comme impossibles et pourtant in fine plausibles. 

Elle a du mal à remettre en cause les hypothèses qui fondent l’économie capitaliste telle que nous la subissons aujourd’hui. 

Bref, elle s’interdit de transformer un jeu de Monopoly en une partie de marelle. 

Est-ce la subjectivité qui lui manque pour échapper aux paradigmes dominants de son époque ?

Est-ce la subjectivité qui lui manque "pour porter son regard loin, de façon aussi libre, diverse et irrévérencieuse que les meilleures œuvres de science-fiction ? » 

- là.

Ça vous dit de venir échanger avec Ariel Kyrou sur cette question le 7 juin prochain lors des prochaines Rencontres de la prospective sportive ® ?

Rien de plus simple.

 Il vous suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

ET SI LA SCIENCE FICTION POSAIT LES QUESTIONS QUE L'ON NE SE POSE JAMAIS SUR LE SPORT ?

Dans notre précédent post nous faisions le constat que la science fiction n'avait pas forcément grand chose à dire d'original sur le sport - là.

Un constat qui pourrait apparaitre contradictoire avec l'organisation le 7 juin prochain des cinquièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® organisée autour de la question "Et si la science fiction pouvait nous aider à penser les futurs du sport ?"

Sauf que son.

Non ce n'est pas contradictoire.

Car si la science fiction n'a pas grand chose à nous dire sur le sport, elle a beaucoup de choses à nous proposer sur les mondes possible de demain !!

Et ça tombe bien, c'est cela ce qui nous intéresse.

Ce qui nous intéresse, en effet, c'est d'abord d'essayer de de comprendre à quoi pourrait ressembler le monde de demain, et quelle pourrait être la place ou les places du sport à un horizon plus ou moins lointain.

La question n'est donc pas le sport, mais nos possibles futures.

Ce qui veut dire se poser des questions que ne l'on se pose pas assez souvent à notre gout quand on parle du futur du sport.

C'est dommage.

C'est dommage car les questions sont innombrables et passionnantes.

Elles peuvent concerner aussi bien la géopolitique, la démographie, le climat, les conflits, les drogues, le virtuel, les religions ... la liste est très très longue.

Et si donc la grande vertu de la science fiction était de nous obliger à interroger le sport sous des prismes prospectifs que l'on utilise pas assez souvent ?

Si ça vous dit de venir réfléchir avec nous et nos invités sur cette question le 7 juin prochain lors des cinquièmes Rencontres de la Prospective Sportive ®, c'est très simple.

Pour vous inscrire, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

ET SI LA SCIENCE FICTION N'AVAIT RIEN À DIRE SUR LE SPORT ?

Oui, la question peut paraître iconoclaste surtout quand on se demande comme nous le ferons le 7 juin prochain "Et si la science fiction pouvait nous aider à penser les futurs du sport ?"

On reviendra sur cette question - et bien d'autres - lors des cinquièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® organisée autour du rôle de la science fiction pour penser demain.

Pour vous inscrire, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

ET SI ÇA SE PASSAIT AUSSI LÀ ?

Là.

ET SI C'ÉTAIT JUSTE LE MEILLEUR OUTIL POUR PENSER LES ÉVOLUTIONS DU SPORT DEMAIN ?

Là.

Vous voulez en savoir plus ?

Vous voulez que l'on en discute ? 

Vous voulez que l'on se rencontre pour en parler ?

Il suffit d'un mail à francois.bellanger@gmail.com et on vous dit tout.

ET SI DESSINAIENT LÀ, TROIS DES NOUVEAUX RÉCITS SPORTIFS DU XXI° ?

Un course autour du monde qui interdit tout électronique - là.

Une sud africaine qui devient la première femme vainqueur d'un tour du monde à la voile - là.

Un indien qui finit second et qui confirme que l'Inde pourrait devenir un grande puissance sportive du XXI° siècle - là.

Apologie de la déconnexion.

Apparition d'un nouveau profil de vainqueur.

Émergence de l'Inde sur des territoires sportifs jusque là inconnus pour elle.

Et si la Golden Globe Race 2022 avait fait émerger quelques-uns des nouveaux récits sportifs du XXI° siècle ?

Ce post peut être lu comme le prolongement de "C'est quoi identifier les schémas pour penser le sport demain ?"

C'EST QUOI IDENTIFIER LES SCHÉMAS POUR PENSER LE SPORT DEMAIN ?

"Bien sur, nous n'avons pas la moindre idée de ce que les habitants de notre futur seront. 

À ce sens, nous n'avons aucun futur. 

Pas comme nos grands parents en avaient un, ou pensaient en avoir un. 

Les futurs culturels entièrement imaginables sont un luxe révolu. 

Ils datent d'une époque ou "maintenant" durait plus longtemps. 

Pour nous, bien sûr les choses peuvent changer si brusquement, si violemment, si profondément, que des futurs comme celui de nos grands parents n'ont plus assez de "maintenant" pour s'établir. 

Nous n'avons aucun futur car notre présent est volatil. 

Nous nous contentons de limiter la casse. 

De faire tourner les scénarios du moment. 

D'identifier des schémas."  

"Identification des schémas" - William Gibson 

Et si désormais, c'était cela penser demain ?

Et ça pourrait vouloir dire quoi pour réfléchir aux futurs du sport ?

Lire là, les réflexions de mon compère Patrick Roult à propos des prochaines Rencontres de la Prospective Sportive ® consacrées aux rôles de la science-fiction pour réfléchir aux évolutions possibles du sport demain.

On en reparle beaucoup plus longuement le 7 juin prochain, là.