- Climatocratie : Le pouvoir n'appartient plus aux diplomates, mais aux experts de la donnée météo qui dictent le calendrier mondial.
- C’est le règne du capteur sur le politique, où une variation de 0,5°C peuvent annuler une décision d'État.
- Vassalisation : Les fédérations sportives perdent leur autonomie pour devenir les vassales des géants de la tech, de l’énergie et de la réassurance.
- Leur survie dépend désormais d'une allégeance totale aux réassureurs et aux fournisseurs de solutions de refroidissement.
- Artificialisation : On assiste à la rupture finale avec le milieu naturel : le sport s'extrait du monde réel pour devenir une simulation climatique intégrale.
- On ne s'adapte plus à la nature, on la remplace par un climat et des environnements de synthèse pilotés par ordinateur.
- Prédation : Les grands événements sont des prédateurs de ressources vitales (eau, électricité) au détriment des populations civiles.
- Les compétitions effectuent des ponctions brutales sur des écosystèmes souvent déjà fragilisés pour maintenir un spectacle hors-sol.
- Relégation : Des régions entières du globe subissent une relégation sportive permanente, jugées « climatiquement incompatibles » avec le haut niveau.
- Cette exclusion géographique crée une nouvelle carte du monde où le "prestige" est réservé aux zones tempérées ou artificialisées.
- Inertie : Le décalage entre les structures sportives rigides et la fulgurance du basculement climatique devient mortifère pour le monde sportif.
- Les grandes institutions veulent continuer à organiser des événements qui appartiennent pourtant déjà à un passé climatique disparu.
- Entropie : La multiplication des catastrophes menace de désorganiser le système sportif jusqu'au chaos logistique et financier total.
- Chaque tentative de maintien du modèle actuel génère encore plus de désordre et de dette, épuisant les dernières réserves de résilience du secteur.
- Paranoïa : Le sport développe une mentalité d'assiégés, se retranchant dans des enclaves ultra-sécurisées et climatisées.
- Chaque stade devient une citadelle cernée par un environnement devenu hostile, isolant les athlètes du chaos extérieur.
- Transhumance : Les disciplines entament une migration perpétuelle à la recherche de refuges thermiques.
- Le sport devient un nomade climatique, transhumant au grès des garanties financières imposées par les sociétés d'assurance.
Oui, évidement ces mots changent un peu de ce que l'on peut lire ou entendre ailleurs.
Mais ces mots aident aussi probablement à mieux réfléchir au sport demain.
On poursuit la réflexion dans un prochain post.
