Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Saturday, May 29, 2010
Friday, May 28, 2010
Thursday, May 27, 2010
MAP OF WAL-MART'S WORLD
Deux cartes qui pourraient venir du Spatial History Project de la Stanford University, mais qui sont issus, en fait, de "All Those Numbers: Logistics, Territory and Walmart", un passionnant travail réalisé par un jeune architecte, Jesse LeCavalier, sur le monde et l'organisation de Wal-Mart, le leader mondial de la grande distribution.
Explications, analyses et commentaires, là.
Sur la croissance de la chaîne aux Etats-Unis, voir l'efficace "Watch the Growth of Wall-Mart and Sam's Club " réalisé par FlowingData.
Explications, analyses et commentaires, là.
Sur la croissance de la chaîne aux Etats-Unis, voir l'efficace "Watch the Growth of Wall-Mart and Sam's Club " réalisé par FlowingData.
Wednesday, May 26, 2010
WHAT IS SPATIAL HISTORY ?
Ces deux cartes pour vous inciter à jeter un coup d'oeil sur le passionnant site "The Spatial History Project" de la Stanford University dont tout le travail de réflexions et de recherches est axé sur les nouvelles façons de visualiser l'histoire à travers l'aménagement et l'occupation des espaces.
Voilà comment son directeur, l'historien Richard White, présente le travail du département dans un récent texte titré "What is Spatial History ?"
The Spatial History Project at Stanford is part of a larger spatial turn in history. It is a humble —if demanding and expensive— attempt to do history in a different way. I want to emphasize humble. Most so-called “turns” in history emphasize their revolutionary intent. I think that what we are doing is different, but we are not announcing the end of history as you know it or the extinction of the text or the narrative. Historians will continue to write books. Historians will continue to tell stories.
The Spatial History Project, however, does operate outside normal historical practice in five ways.
First, our projects are collaborative. Many of the things that visitors to our web site see involve collaborations between an historian, graduate students and undergraduates, geographers, GIS and visualization specialists, data base architects, and computer scientists. The scholars involved in the Spatial History Project can write books by themselves, but they cannot do a spatial history project on the scale they desire alone: we lack the knowledge, the craft, and ultimately the time.
Second, while many of our presentations involve language and texts, our main focus is on visualizations, and by visualizations I mean something more than maps, charts, or pictures.
Third, these visualizations overwhelmingly depend on digital history. By digital history all I mean is the use of computers. Digital history allows the exploitation of kinds of evidence and data bases that would be too opaque or too unwieldy to use without computers. It is all the stuff that we cannot narrate, or at least narrate without losing our audience. All historians run across such evidence in the archive. We look at them and toss them aside. For me railroad freight rate tables are the quintessential example.
Fourth, these projects are open-ended: everything —both tools and data— becomes part of a scholarly commons to be added to, subtracted from, reworked and recombined.
The final, and most critical aspect of our departure from professional norms is our conceptual focus on space.
Parmi les nombreux projets sur lesquels travaillent les étudiants (voir là), je ne résiste pas à vous présenter ci-dessous "The Central Pacific and Transcontinental Eleven Step: How to Run a Transcontinental Railroad". C'est pas forcément le projet le plus représentatif, mais c'est un petit bijou de clarté et de pédagogie sur le rôle des chemins de fer dans la croissance de la Californie à la fin du XIX° siècle.
Cette façon de raconter l'histoire, j'avoue que je rêverai de la voir appliquer sur l'excellent " Nature's Metropolis - Chicago and the Great West " de William Cronon, qui décrit de façon magistrale comment Chicago, via le fer, a pris peu à peu le contrôle de tout le marché de la viande aux Etats-Unis. C'est passionnant et cela explique en partie cela.
Tuesday, May 25, 2010
CHICAGO / H-K ?
Et si en deux images on pouvait raconter les rues à étages du futur ?
Et si c'était à Hong-Kong que se déployait dans toutes sa richesse ce qui s'est inventé à Chicago au début du XX° siècle ?
Voir là.
Et si c'était à Hong-Kong que se déployait dans toutes sa richesse ce qui s'est inventé à Chicago au début du XX° siècle ?
Voir là.
Friday, May 21, 2010
¿ LA ESTACIÓN COMO EL AEROPUERTO ?
Les images ci-dessus sont extraites d'un film promotionnel présentant la future estacion de la Sagrera de Barcelone. Sur le plan urbanistique et architectural ces images n'ont aucun intérêt, alors que ce projet est, en de nombreux points, admirable et passionnant (voir là) et que les volumes dessinés par Franck Gehry ont de grandes chances de rester longtemps des références par la transparence qu'ils offrent sur les différents niveaux de trains (voir images et plan infra).
Alors - me direz-vous - pourquoi montrer ces images ? Pour une raison que certains jugeront totalement anecdotique, mais qui moi m'a marqué : celle de la banalisation progressive des contrôles de sécurité de types aéroportuaires dans les gares. (Pour ceux qui ne parlent pas espagnol, equipajes veut dire bagages, et non pas équipages !)
Bien sur, on peut comprendre que depuis les terribles attentas de Madrid en 2004 et les menaces permanentes de l'ETA depuis plusieurs décennies, les Espagnols soient particulièrement sensibilisés à cette question.
Bien sur, on peut croire que - comme le montrent ces images - ces contrôles resteront relativement light, et ne ressembleront en rien à ceux qui se déploient aujourd'hui dans les aéroports (voir The airport, the laboratory of the new panoptic space ? )
Mais on peut aussi y voir le début d'un mouvement de sécurisation permanente qui fait que, dans quelques années, il ne sera plus possible de prendre un train ou un métro sans être soumis à un controle des bagages. Je rappelle simplement à ceux qui l'ignoreraient, que c'est déjà le cas dans le métro de Delhi. On retrouverait alors la généralisation d'un phénomène que connaissent les aéroports depuis longtemps : celui d'être toujours plus beaux, mais aussi toujours moins fluides et surtout toujours plus "sécurisés".
Avec tous les effets pervers que peut entraîner ce genre d'évolution, voir là.
Alors - me direz-vous - pourquoi montrer ces images ? Pour une raison que certains jugeront totalement anecdotique, mais qui moi m'a marqué : celle de la banalisation progressive des contrôles de sécurité de types aéroportuaires dans les gares. (Pour ceux qui ne parlent pas espagnol, equipajes veut dire bagages, et non pas équipages !)
Bien sur, on peut comprendre que depuis les terribles attentas de Madrid en 2004 et les menaces permanentes de l'ETA depuis plusieurs décennies, les Espagnols soient particulièrement sensibilisés à cette question.
Bien sur, on peut croire que - comme le montrent ces images - ces contrôles resteront relativement light, et ne ressembleront en rien à ceux qui se déploient aujourd'hui dans les aéroports (voir The airport, the laboratory of the new panoptic space ? )
Mais on peut aussi y voir le début d'un mouvement de sécurisation permanente qui fait que, dans quelques années, il ne sera plus possible de prendre un train ou un métro sans être soumis à un controle des bagages. Je rappelle simplement à ceux qui l'ignoreraient, que c'est déjà le cas dans le métro de Delhi. On retrouverait alors la généralisation d'un phénomène que connaissent les aéroports depuis longtemps : celui d'être toujours plus beaux, mais aussi toujours moins fluides et surtout toujours plus "sécurisés".
Avec tous les effets pervers que peut entraîner ce genre d'évolution, voir là.
Thursday, May 20, 2010
NEW TRANSIT SPACE IN H-K
J'ai toujours été fasciné (voir là) par tout ce qui bouge et permet de voyager (les trains, les avions, les bateaux, les voitures, les containers, les mobile-homes, ordinateurs, les camions, les téléphones ... ) mais aussi par les lieux de transit qui font la connexion entre le mouvement et les lieux fixes comme les aéroports, les gares, les ports, les stations services, les trailers parks, mais aussi les postes frontières.
Cela fait longtemps que je suis convaincu que dans un monde nomade ces lieux forts vont devoir se réinventer et se transformer pour offrir toujours plus de nouveaux services, mais aussi de nouvelles relations entre les différents modes de transports. D'où mon excitation lorsqu'il y a quelques mois le Secretary for Transport and Housing du gouvernement local de Hong-Kong a lancé un concours d'idées destiné à réfléchir à l'aménagement du Hong Kong Boundary Crossing Facilities (HKBCF) qui ferra le lien entre le Hong Kong-Zhuhai-Macao Bridge (HZMB) et l'aéroport de Chek Lap Kok.
Voilà l'ambition du projet : “The HKBCF is a very important part of the Hong Kong section of the HZMB project. To us, the HKBCF will be more than a cargo processing and passenger clearance facility for goods and passengers traveling via the HZMB. It will definitely serve as a strategic road network and thus will further strengthen Hong Kong’s status as an international transportation and aviation hub”
Les résultats de ce ce concours ont été révélés il y a quelques jours (voir là), et vous trouverez ci-dessous quelques-uns des projets lauréats (cliquez sur les images pour les agrandir). Je vous les propose car se dessinent sans doute là les nouveaux visages des lieux de transit du XXI° siècle entre mer, air et routes. Reste maintenant a leur trouver un nom.
Urban synthesis
Ephemeral roof exchange
Under the same roof
Crossing beyond boundaries
In between fingers, in between links
Tuesday, May 18, 2010
APESANTEUR
Pour faire suite à mon précédent post, je voulais juste vous proposer ces quatre images de structures en apesanteur et en phase d'auto-construction.
Si les images ci-dessus sont des visions d'artistes tirées du très réjouissant conceptships.blogspot, celles ci-dessus sont elles issues d'un travail de Joon K. Choi intitulé "Re-Bound-Ary".
Monday, May 17, 2010
DEXTEROUS MANIPULATOR
Dommage que l'espace ne fasse plus rêver, car en terme de réflexion architecturale la conquête spatiale a toujours été un merveilleux laboratoire d'imaginaires constructifs. Les géniales visions d'Archigram n'auraient notamment jamais existé sans la course à l'espace entre russes et américains (voir The Archigram Archival Project, mais aussi, de façon plus actuelle, là ).
Aujourd'hui ce n'est plus dans la course à la Lune que s'invente le futur (quoique ... , voir là), mais plutôt sur cette étonnante machine flottante qu'est devenue la Station spatiale internationale avec ses nombreux modules aux formes et aux fonctions les plus variées, mais aussi - et surtout - son extraordinaire modularité constructive.
Une modularité permise notamment, par différents bras articulés installés au départ sur la navette spatiale américaine (voir là), et maintenant sur la station elle-même (voir les photos tout en haut et là et là), et aujourd'hui relayés par l'étonnant Dextre, véritable robot capables d'effectuer des taches aussi complexes que l'installation de mini-capsule habitable par les astronautes (voir les trois photos supra).
Si ce mode d'auto-construction a a priori peu de chance de se développer rapidement sur Terre, la modularité étant un bel idéal qui a encore beaucoup de mal à se concrétiser (voir là et là), l'imaginaire du robots constructeurs enrichi par celui du transformer, fait apparaître de nouvelles visions plaçant la modularité au coeur du projet architectural. C'est notamment le cas du récent projet des architectes Howeler + Yoon associés au Squared Design Lab avec leur projet d'Eco Pods illustré ci-dessous. Honnêtement les images n'ont rien de transcendant, mais moi j'ai retenu cette idée de bras articulé et auto-constructeur me renvoyant, une fois de plus, à cette idée que c'est probablement dans les lieux de transit que s'invente une partie de nos villes de demain - voir entre autres " Hong-Kong, entre containers et Légo".
Aujourd'hui ce n'est plus dans la course à la Lune que s'invente le futur (quoique ... , voir là), mais plutôt sur cette étonnante machine flottante qu'est devenue la Station spatiale internationale avec ses nombreux modules aux formes et aux fonctions les plus variées, mais aussi - et surtout - son extraordinaire modularité constructive.
Une modularité permise notamment, par différents bras articulés installés au départ sur la navette spatiale américaine (voir là), et maintenant sur la station elle-même (voir les photos tout en haut et là et là), et aujourd'hui relayés par l'étonnant Dextre, véritable robot capables d'effectuer des taches aussi complexes que l'installation de mini-capsule habitable par les astronautes (voir les trois photos supra).
Si ce mode d'auto-construction a a priori peu de chance de se développer rapidement sur Terre, la modularité étant un bel idéal qui a encore beaucoup de mal à se concrétiser (voir là et là), l'imaginaire du robots constructeurs enrichi par celui du transformer, fait apparaître de nouvelles visions plaçant la modularité au coeur du projet architectural. C'est notamment le cas du récent projet des architectes Howeler + Yoon associés au Squared Design Lab avec leur projet d'Eco Pods illustré ci-dessous. Honnêtement les images n'ont rien de transcendant, mais moi j'ai retenu cette idée de bras articulé et auto-constructeur me renvoyant, une fois de plus, à cette idée que c'est probablement dans les lieux de transit que s'invente une partie de nos villes de demain - voir entre autres " Hong-Kong, entre containers et Légo".