Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Thursday, May 31, 2018
Wednesday, May 30, 2018
ET SI DEMAIN, LES DANSEURS REMPLAÇAIENT LES JOGGERS ?
Chez Transit-City, nous avons développé deux concepts pour penser la mobilité de demain
- le trans-sport ®
- la motri-cité ®
Que recouvrent ces deux concepts ?
- la notion de trans-sport ® a vocation à penser le transport sous l'angle du sport ou, dans l'autre sens, penser les sports pour voir comment ceux ci peuvent faire évoluer les transports sous l'angle 'une mobilité plus active.
- la notion de motri-cité ® a vocation à penser la mobilité urbaine sous le prisme du corps en mouvement.
Le point commun de ces deux notions et donc de mettre le corps en mouvement au coeur de notre réflexion prospective, persuadés que nous sommes que le XXI° siècle sera le siècle du corps.
Ces deux notions permettent donc de réfléchir et de faire émerger des mouvements aujourd'hui très minoritaires amis qui changent nos imaginaires et nos pratiques.
C'est dans dans ce cadre que nous avons souvent parler de la mutation de la course à pied - là -, de la natation - là - ou du vélo - là et là - en moyens de trans-sport ®.
C'est aussi pour cela que nous nous sommes beaucoup intéressés à la façon dont les mobilités sportives pouvaient venir nourrir nos imaginaires, notamment les mobilités montagnardes - là - et les mobilités liées à la voile - là.
C'est aussi dans cet esprit que nous nous sommes récemment intéressés à la façon dont la danse (l'un des "sports" les plus pratiqués au monde) pourrait nous inciter à penser autrement la ville - voir "Et si la danse devenait un trans-sport ® ?"
Rester à alimenter cette hypothèse de la danse comme trans-sport ®.
C'est ce que viennent de faire, d'une certaine façon, les réponses du concours "Dancing - Alternative designs for clubs" qui illustrent ce post.
La question posée dans le cadre de concours n'était pas la mobilité urbaine, mais la nécessité de renouveler enfin les imaginaires et les espaces des boites de nuit.
Et évidemment, dans ce cadre, les réponses ont fait sortir la danse de ces boites habituelles pour la mettre au milieu des lieux du quotidien et, donc, des lieux de la mobilité - là.
Entres les toits et les stations de métro, on comprends que tout peut devenir espace de danse, et donc de corps en mouvement.
On comprend que la danse permet de repenser le transport traditionnel en incitant à penser un peu différents ses espaces et ses pratiques - que ce soit la station de bus ou la rame de métro - là.
On comprend que la danse pourrait, aussi, donner naissance à de nouveaux espaces de sport sous forme de micro boites de nuit individuelle.
On comprend que la danse pourrait ramener le sport sous de nouvelles formes au coeur des villes.
On comprend que la danse pourrait ramener au sport des gens qui détestent le sport tel qu'il est proposé aujourd'hui.
On comprend que demain la danse pourrait remplacer le jogging.
Et, donc, on comprend que la danse pourrait devenir un vrai moyen de passer de la mobilité à la motri-cité ®.
On comprend que la danse pourrait ramener au sport des gens qui détestent le sport tel qu'il est proposé aujourd'hui.
On comprend que demain la danse pourrait remplacer le jogging.
Et, donc, on comprend que la danse pourrait devenir un vrai moyen de passer de la mobilité à la motri-cité ®.
Et en attendant, on peut toujours regarder pour la énième fois cette séquence de "Fame" qui permet d'imaginer ce que pourrait être une rue non plus dominée par les voitures, mais par des gens qui s'amusent.
Tuesday, May 29, 2018
ET SI NIKE FAISAIT DE LA BASKET UNE MACHINE ?
Dans mon post précédent "Et si Puma accuserait la prochaine révolution de la mobilité ?", je disais ma conviction que de plus en plus la mobilité allait se penser autour de choses légères et non mécaniques.
Mais c'était oublier que certains acteurs cherchent, eux au contraire, à mécaniser la mobilité avec diverses prothèses - voir "Vers une boing mobility ?" ou "quand Honda imagine les JO de 2060".
Mais c'était surtout oublier, que certains cherchent aussi à mécaniser des produits qui ne le sont pas du tout.
Le meilleur exemple en est le brevet déposé début mai par Nike aux Etats-Unis, pour une chaussure équipée d'un "élément de transport rotatif" dans la semelle - images ci-dessus et détails techniques, là.
Dans l'état actuel des chose, ce "tapis roulant intégré" n'a vocation qu'à faciliter l'enfilage du pied dans la chaussure.
Outre le schéma, Nike évoque un contrôleur "couplé à un mécanisme d'activation, comme un interrupteur ou un mécanisme pour détecter la présence d'un pied."
Entre les schémas et les explications de Nike, on comprend que la basket de demain n'aura peut-être plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui.
On comprend que la révolution de la basket ne sera pas seulement formelle - voir, là - ou industrielle - voir, là.
On comprend que la basket de demain va, peut-être, devenir une véritable prothèse mécanique.
Bref, on comprend que la basket de demain va, peut-être, devenir une machine.
Des évolutions qui peuvent renvoyer très directement à "quand Honda imagine les JO de 2060".
On en reparle le 8 juin prochain, là.
Mais c'était oublier que certains acteurs cherchent, eux au contraire, à mécaniser la mobilité avec diverses prothèses - voir "Vers une boing mobility ?" ou "quand Honda imagine les JO de 2060".
Mais c'était surtout oublier, que certains cherchent aussi à mécaniser des produits qui ne le sont pas du tout.
Le meilleur exemple en est le brevet déposé début mai par Nike aux Etats-Unis, pour une chaussure équipée d'un "élément de transport rotatif" dans la semelle - images ci-dessus et détails techniques, là.
Dans l'état actuel des chose, ce "tapis roulant intégré" n'a vocation qu'à faciliter l'enfilage du pied dans la chaussure.
Outre le schéma, Nike évoque un contrôleur "couplé à un mécanisme d'activation, comme un interrupteur ou un mécanisme pour détecter la présence d'un pied."
On comprend que la révolution de la basket ne sera pas seulement formelle - voir, là - ou industrielle - voir, là.
On comprend que la basket de demain va, peut-être, devenir une véritable prothèse mécanique.
Bref, on comprend que la basket de demain va, peut-être, devenir une machine.
Des évolutions qui peuvent renvoyer très directement à "quand Honda imagine les JO de 2060".
On en reparle le 8 juin prochain, là.
Monday, May 28, 2018
ET SI LES BACTÉRIES DE PUMA ÉTAIENT LA PROCHAINE RÉVOLUTION ?
"Nous imaginons des produits qui s'adaptent aux utilisateurs et à l'environnement en temps réel, sans que l'utilisateur doive faire quoi que ce soit, pour optimiser son mouvement, son corps et ses performances."
"Les produits se comporteront au nom de l'athlète, en temps réel et sans effort."
"Nous regardons comment les bactéries pourraient être intégrées dans les vêtements de sport."
"Nos produits améliorés, évolutifs et vivants deviennent nos" animaux de compagnie "qui doivent être caressés et pris en charge."
Ces quelques phrases fortes sont extraites du dossier de presse fait par Puma à l'occasion de sa récente exposition "Biorealize" réalisée avec MIT Design Lab à Milan - les films visibles, là.
La question n'est pas de savoir si ce que promet Puma va se réaliser ou non - on sait que cela se fera rapidement, les recherches en matière de textiles de sports sont devenues extrêmement dynamiques et créatives depuis quelques années.
La question est de savoir comment on regarde cette révolution du textile qui s'annonce.
Est-ce que l'on regarde cela juste comme un truc réservé aux sportifs de haut niveau ?
Ou est-ce qu'on le regarde ce qu'annonce Puma, comme le début d'une vraie révolution de la mobilité ?
Chez Transit-City, on penche évidemment pour la deuxième option.
La basket a, au même titre que le téléphone mobile, révolutionné la mobilité piétonne depuis une quinzaine d'années, sous l'influence d'une marque comme Nike.
Le textile sportif et notamment celui issu du monde de la montage, a aussi largement contribué à repenser nos mobilités piétonnes - là, là et là.
On sait aussi que la basket demain va totalement se renouveler tant dans sa forme - voir "c'est quoi demain une chaussure de sport ?" - que dans sa façon de se fabriquer - voir "la Liquid factory comme avenir industriel ?"
Si on ajoute à cela notre conviction que le XXI° siècle sera le siècle du corps, on comprend que l'on ne peut pas rester insensible aux annonces de Puma sur le textile et la chaussure du futur.
Avec son "Carbon eater", Puma et le MIT proposent aussi un autre rapport à la ville, et notamment à la qualité de son air.
On comprend que ces articles dit de sport, sont donc bien d'autres choses que de simples article de sport.
Il sont le début d'une nouvelle révolution de la mobilité urbaine pensée autour d'un corps en mouvement performant, silencieux et non polluant.
Ce qu'annonce Puma, c'est donc un vrai basculement, voir une révolution.
Un basculement qui ne met plus la mécanique au coeur de la réflexion sur la mobilité, mais bien le corps en mouvement - ce que nous appelons, nous chez Transit-City, le trans-sport® et la motri-cité®.
Le futur du transport, c'est clairement la voiture autonome, le drone et l'exo-squelette.
Mais le futur du transport, c'est aussi la basket et le textile intelligent.
C'est à dire des choses légères souples et non mécaniques !!!
On en reparlera plus longuement le 8 juin prochain, là.
Friday, May 25, 2018
AUTOROUTES : ET SI ON Y METTAIT AUTRE CHOSE QUE DES VOITURES ?
La carte ci-dessus est celle des mobilités sportives (vélo et course à pied) en Ile de France dessinée par Strava grâce à son logiciel - voir "Vers une Strava Mobility ?"
C'est la carte des mobilités actives.
C'est la carte des mobilités silencieuses.
C'est la carte des mobilités zéro carbone.
C'est la carte qui définit un véritable idéal tant mobilitaire que sanitaire.
Mais c'est une carte qui n'intéresse pas les politiques. Car pour eux la mobilité ce n'est pas le sport, et le sport ce n'est pas la mobilité.
La carte qui intéresse les politique est celle ci-dessous. C'est celle du réseau routier francilien.
C'est la carte des gens assis dans leur voiture ou sur leur moto.
C'est la carte des mobilités bruyantes.
C'est la carte des mobilités polluantes.
C'est la carte qui intéresse les politiques, car c'est la carte des infrastructures dans lesquelles ils mettent tous les ans des millions... pour soutenir un sytème qui n'aboutit qu'à la congestion, à la pollution.
Hier, le Forum métropolitain du Grand Paris a lancé une consultation sur "l'avenir des autoroutes et des voies rapides franciliennes" - détails, là.
L'objectif est assez simple "améliorer les mobilités quotidiennes des habitants, tout en réduisant l’impact environnemental de ces circulations routières et en intégrant mieux ces infrastructures dans la ville. Il s'agit d'apporter des solutions concrètes aux difficultés chroniques concernant les déplacements en Île-de-France, car le renforcement de l’offre en transports collectifs ne suffira pas à y répondre".
Sous le titre Le Grand Paris en quête d'un nouveau modèle routier, Le Monde précise "Ce n'est pas un concours d'architecture, il s'agit de se forger une culture commune sur l'évolution de la route, d'anticiper des évolutions pour aider les pouvoirs publics dans leur prise de décision. (...) La fin programmée des véhicules polluants, l'arrivée des voitures connectées et autonomes, le développement de l'autopartage et autres nouveaux usages favorisés par le numérique ouvrent le champ des possibles. " Nous vivons une révolution des mobilités, il faut imaginer comment mieux utiliser la route et mieux l'articuler avec les transports en commun, juge l'adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, Jean-Louis Missika. On va vers une route augmentée, à haute qualité de service, sur laquelle on pourrait avoir, pour les véhicules autonomes, des voies réservées fonctionnant presque comme des rails : on pourrait même garantir l'heure d'arrivée, ou prioriser les flux de personnes ou de marchandises selon l'heure du jour ou de la nuit… "
Bref, l'objectif de ce concours est de ne rien changer fondamentalement et de continuer à faire de la route un lieu pour les voitures.
Évidement il ne s'agit pas de nier la révolution de la voiture autonome qui ne sera plus une voiture, mais une pièce sur roues, ce qui va changer radicalement changer la nature des routes et des rues - voir, là.
Évidement il ne s'agit pas de nier la révolution de la voiture autonome qui ne sera plus une voiture, mais une pièce sur roues, ce qui va changer radicalement changer la nature des routes et des rues - voir, là.
Mais on aurait aimer entendre parler de mobilités actives.
On aurait aimer entendre parler de sport et de trans-sport ®.
Mais non, rien.
Mais non, rien.
Et pourtant ...
Et pourtant comme on aurait aimer qu'on nous annonce que ce concours soit enfin repenser le Grand Paris à l'aune de la mobilité active et du trans-sport ®.
Et pourtant comme on aurait aimer qu'on nous annonce qu'enfin le souci du corps et la lutte contre la sédentarité deviennent centrale dans la pensée prospective.
Et pourtant comme on aurait aimer que nos élus comprennent, enfin que si les XIX° et les XX° siècle ont été les siècles de la machine, le XXI° va être celui du corps !!
On en a déjà beaucoup parlé dans ce blog - voir, notamment
- Et si on remplaçait la "voiture de fonction" par la "basket de fonction" ?
- Et si penser la performance sportive permettait de mieux penser la mobilité de demain ?
- Quand Mizumo fait le boulot de la sécu.
- Et si on passait de la mobilité à la motricité ?
- Et si penser la performance sportive permettait de mieux penser la mobilité de demain ?
- Quand Mizumo fait le boulot de la sécu.
- Et si on passait de la mobilité à la motricité ?
Déjà un certain nombre d'études montrent que la mobilité sportive au quotidien ne cesse de progresser, le problème étant que les infrastructures ne sont pas adaptées à ces nouvelles pratiques sportives urbaines.
Et pourtant les pistes de réflexions et d'action sur ce domaine sont nombreuses, très nombreuses - voir, là, là ou là.
On en reparle vendredi 8 juin lors de l'Atelier Transit-City "Et si les révolutions du sport changeaient radicalement la ville ?"
Et pourtant les pistes de réflexions et d'action sur ce domaine sont nombreuses, très nombreuses - voir, là, là ou là.
On en reparle vendredi 8 juin lors de l'Atelier Transit-City "Et si les révolutions du sport changeaient radicalement la ville ?"
En attendant, voir :
Thursday, May 24, 2018
ET SI LE PARAPENTE DEVENAIT UN VRAI TRANS-SPORT® URBAIN ?
Cela fait plusieurs années que le parachute s'est imposé comme moyen de déplacement urbain dans les jeux vidéo - et cela quelque soit l'époque à laquelle se déroule l'action comme on peut le voir dans Assassin's Creed - plus, là.
D'autres jeux ont évidemment banalisé cette pratique, notamment GTA avec sa Sprunk Base Jump - voir, là et là.
Qu'importe si cette mobilité est plus que marginale dans la réalité - elle s'est imposée dans nos imaginaires comme de nombreuses autres mobilités venues de la montagne - voir "quand la montage change nos façons de penser la mobilité urbaine" et "New and extreme urban zipline."
Un jeu pas forcément urbain, mais dans lequel on se déplace beaucoup dans les airs soit en chute libre, soit avec un planeur parachute, soit en ... parapluie (explications, là)
Si aujourd'hui ces techniques sont malheureusement difficilement applicables au quotidien (et pourtant qui ne rêve pas que son parapluie puisse devenir un drone ?), elles alimentent de nouveaux imaginaires ludo-sportifs.
Elles alimentent aussi les imaginaires du drone qui ne serait pas forcément une machine lourde dans laquelle on pourrait s'assoir, mais juste une structure légère et faiblement toilée à laquelle on s'accrocherait un peu comme "Mary Poppins" à son parapluie.
On a là potentiellement des engins capables de générer une nouvelle offre de produits trans-sport ®, c'est à dire un mode déplacement obligeant le corps à être en mouvement et à ne pas rester passif.
Bref, la grande qualité de ces images et de ces machines utopiques est de nous faire réfléchir un peu autrement car elles pourraient avoir demain un autre destin que celui purement fictionnesque dans lesquelles on les cantonne aujourd'hui - voir à ce sujet l'évolution des ziplines avec "Et si las Vegas inventait une nouvelle mobilité aérienne ?"
On y revient le 8 juin prochain, là.
Wednesday, May 23, 2018
ET SI LA ZIPLINE DEVENAIT UN MOYEN DE TRANSPORT INDIVIDUEL ?
Pour prolonger mon précédent post "et si Las Vegas inventait une nouvelle mobilité aérienne ?", le développement des zipline ne vient pas de nulle part.
Ce développement est le résultat d'une culture de la mobilité déconnante et transgressive qui s'impose peu à peu - voir
Ce développement des ziplines est aussi le résultat de la banalisation du jeu vidéo et de certains jeux comme "Assassin's Creed" dans lequel se déplacer sur une zipline est devenue une banalité quelques soit l'époque (Moyen âge ou début de la révolution industrielle) - voir là.
Un autre jeu, "Mirror's Edge", a lui aussi contribué à changer notre regard sur la ville et la façon de s'y déplacer en mixant parkour et zipline - voir la vidéo, là.
Dans la dernière version "Mirror's Edge Catalyst" on peut même utiliser un nouveau moyen de transport le MAG rope. Un super gant qui associe câble et poulies et qui permet de se déplacer dans la ville comme avec une zipline - voir là.
On ne jugera pas ici de la pertinence et de la faisabilité à court terme de ce MAG rope, on retiendra seulement l'idée qu'il y a peut être dans ce gant magique le début de quelque chose qui pourrait ressembler à un moyen de déplacement dans les villes demain.
Avec ce MAG rope, on peut imaginer que zipline devienne un réseau de câbles à laquelle chacun serait libre de se raccrocher.
La zipline deviendrait alors un moyen de transport à part entière permettant aux piétons de s'élever dans les airs sans une machines couteuse (genre ascenseur ou drone).
Ce nouveau réseau s'inscrirait parmi toutes ces mobilités émergentes qui font du ciel un lieu pour les piétons.
Aujourd'hui c'est Las Vegas qui porte cet imaginaire, mais demain cela sans doute d'autres villes - voir "Entre pont de singe et ski de fond".
Après la basket, le gant magique ? Certains y pensent déjà - voir "le gant comme futur enjeu de l'homme augmenté ?"
La zipline deviendrait alors un moyen de transport à part entière permettant aux piétons de s'élever dans les airs sans une machines couteuse (genre ascenseur ou drone).
Ce nouveau réseau s'inscrirait parmi toutes ces mobilités émergentes qui font du ciel un lieu pour les piétons.
Aujourd'hui c'est Las Vegas qui porte cet imaginaire, mais demain cela sans doute d'autres villes - voir "Entre pont de singe et ski de fond".
Après la basket, le gant magique ? Certains y pensent déjà - voir "le gant comme futur enjeu de l'homme augmenté ?"
On poursuit la réflexion sur l'influence des jeux video dans nos façons de penser nos mobilités futures dans le prochain post.
Tuesday, May 22, 2018
ET SI LAS VEGAS INVENTAIT UNE NOUVELLE MOBILITÉ AÉRIENNE ?
Le modèle économique Las Vegas s'essouffle. Les revenus liés aux casinos et aux jeux sont en déclins et la ville dite du péché se voit dans l'obligation de se renouveler pour continuer à attirer des touristes.
Las Vegas se pense donc de moins en moins comme un alignement de lieux autarciques - les casinos - et de plus en plus comme un parc d'attractions avec des activités extérieures sensées offrir des émotions de plus en plus fortes et surtout permettant de faire vivre la ville et ses espaces publics - lire à ce sujet, "Redesigning Las Vegas : Entertainment architecture for the expérience economy".
Cette mutation avait commencé avec le roller coaster du New York New York - là -.
Elle prend actuellement une nouvelle dimension avec des zip lines qui permettent non seulement de se déplacer en hauteur, mais qui, surtout, sont en train de changer le regard sur la rue et les moyens de s'y déplacer.
Si la VooDoo était sage et ressemblée beaucoup à un télésiège de ski (image en haut), Zlotzilla était elle déjà plus intéressante, car offrant la possibilité totalement nouvelle de se déplacer en hauteur allongé, expérience peu commune aujourd'hui en ville (et même ailleurs).
Las Vegas se pense donc de moins en moins comme un alignement de lieux autarciques - les casinos - et de plus en plus comme un parc d'attractions avec des activités extérieures sensées offrir des émotions de plus en plus fortes et surtout permettant de faire vivre la ville et ses espaces publics - lire à ce sujet, "Redesigning Las Vegas : Entertainment architecture for the expérience economy".
Cette mutation avait commencé avec le roller coaster du New York New York - là -.
Elle prend actuellement une nouvelle dimension avec des zip lines qui permettent non seulement de se déplacer en hauteur, mais qui, surtout, sont en train de changer le regard sur la rue et les moyens de s'y déplacer.
Si la VooDoo était sage et ressemblée beaucoup à un télésiège de ski (image en haut), Zlotzilla était elle déjà plus intéressante, car offrant la possibilité totalement nouvelle de se déplacer en hauteur allongé, expérience peu commune aujourd'hui en ville (et même ailleurs).
Une nouvelle étape devrait être bientôt franchie avec la prochaine Fly Link (ci-dessous) installée au dessus du fameux Strip.
Avec ses dix câbles en parallèle, Fly Link va permettre de faire comprendre qu'une autre mobilité urbaine est possible, un peu comme Nissan l'avait fait dans sa pub il y a quelques années - voir, là.
Ces ziplines sont la preuve que certains rêves a priori très loufoques peuvent se réaliser - lire "their imaginations are constrained by the tyrannie of the possible".
Il ne faut surtout pas regarder ces ziplines, comme des choses anecdotiques ou purement ludiques.
Le faire, c'est méconnaître totalement l'histoire de l'urbanisme américain qui s'est inventé en grande partie dans les lieux de loisirs et les parcs d'attractions.
On sait aujourd'hui qu'à la fin du XIX° siècle, Coney Island avec ses animations, ses transports et son architecture a été le laboratoire urbain de Manhattan, de sa densité et de sa verticalité.
C’est à Coney Island que l’on imagine des ballons se connectant à des tours.
C’est à Coney Island que l’on imagine que des tours puissent devenir des immeubles.
C’est de à Coney Island que partiront certains promoteurs pour investir Manhattan. Le Chrysler Building est construit en 1932 par l’un des anciens propriétaires de Dreamland
Aux Etats-Unis, le loisir toujours été terreau de l’urbanisme moderne.
Et le phénomène ne fera que s’accentuer dans la seconde moitié du XX° siècle avec Disneyland.
Las Vegas et ses ziplines s'inscrivent dans cette histoire du rôle défricheur des parcs de loisirs pour penser les mobilités urbaines du futur.
Sur ce sujet, voir :
- Et si la ville devenait un parc de loisirs ?
- Et si Las Vegas était le modèle urbain du XXI° siècle ?
Mais aussi, car on oublie pas que zipline en français se dit "tyrolienne" :
- Et si la montagne nous aidait à penser autrement la ville et ses mobilités ?
Et on y reviendra le 8 juin prochain sur le thème des mobilités sportives - là.
Friday, May 18, 2018
ET CES ENGINS, ON LES FAIT ROULER OÙ ?
Les images ci-dessus sont celles d'une récente campagne de la marque de vélo Specialized visant à faire respecter les pistes cyclables, notamment par les motards et les chauffeurs de bus.
Cette campagne parle de deux roues.
Elle parle donc de respect pour des engins qui prennent peu de place au sol.
Mais imaginez cela ce que ça serait si de nouveaux engins comme les tricycles ou les quadricycles arrivaient dans nos villes.
Ces engins sont silencieux et non-polluants.
Ils ne risquent pas d'écraser et de tuer des piétons.
Ils sont donc de véritables alternatives pour penser un peu autrement la mobilité et le trans-sport ® urbain de demain, et ce tant pour les personnes que pour les biens.
Sur ce sujet, voir nos deux précédents posts :
- "Vers un trans-sport ® de marchandise ?"
- "Vers un trans-sport ® de vieux ?"
Ils sont aussi de véritables moyens de développer la mobilité active et la motri-cité ® du futur.
Mais qu'est-ce qui est pensé concrètement dans les villes pour ces engins silencieux ?
Ils ne risquent pas d'écraser et de tuer des piétons.
Ils sont donc de véritables alternatives pour penser un peu autrement la mobilité et le trans-sport ® urbain de demain, et ce tant pour les personnes que pour les biens.
Sur ce sujet, voir nos deux précédents posts :
- "Vers un trans-sport ® de marchandise ?"
- "Vers un trans-sport ® de vieux ?"
Ils sont aussi de véritables moyens de développer la mobilité active et la motri-cité ® du futur.
Mais qu'est-ce qui est pensé concrètement dans les villes pour ces engins silencieux ?
On y reviendra le 8 juin prochain lors de l'Atelier Transit City organisé autour de la question "Et si les révolutions du sport entrainaient une vraie mutation urbaine ?"