ET SI LE "WELLNESS" ÉTAIT LA PROCHAINE REVOLUTION DU MARCHÉ DE L'IMMOBILIER ?

Le XXI° siècle va être le siècle du corps.

Et ça va changer beaucoup de choses.

Beaucoup de choses sur le plan urbain.

Beaucoup de choses aussi en terme de marketing.

Car le sport et le bien-être ne sont plus des activités à part, ils sont devenus des préoccupations quotidiennes pour des millions de gens 

C'est ce qui explique qu'ils soient en train de devenir des acteurs économiques très importants dans de nombreux domaines.

Le Global Wellness Institute le montre très bien dans son Global wellness economy monitor 2024.

Le sport et le wellness font aujourd'hui évoluer les modes de vie, et ils sont devenus des modes de vie.

Ils ont donc forcément un impact sur l'immobilier.

C'est ce que raconte très bien le Financial Times dans un tout récent article titré "Feeling fine ; the rise of "wellness réal estate""

"L'immobilier du bien-être" ...

Un marché qui, selon le Global Wellness Institute, est passé de 225 milliards de dollars en 2019 à 438 milliards de dollars en 2023, et qui pourrait frôler les 915 milliards de dollars en 2028.

Parmi les acteurs du wellness qui s'engagent dans des projets l'immobiliers, l’un des plus dynamiques est l'américain The Well avec son projet de Bay Harbour Islands à Miami.

Mais il existe évidement d’autres projets de ce type, notamment à Londres, Abu-Dhabi ou au Costa-Rica.

Avec ces programmes, on n’est donc plus dans le schéma traditionnel dans lequel un promoteur cherche un acteur du sport pour enrichir son projet !!

Avec ces programmes, ce sont les acteurs du bien-être qui deviennent promoteurs !!!

L'idée n'est plus de mettre une salle de sport alibi en pied d'immeuble, mais d'irriguer l'ensemble de l'immeuble d'appartements ou de bureaux de "bien-être".

Ce sont aujourd'hui évidement des projets pour les riches, les très riches même.

Mais demain ?

Et si demain, le sport et le bien-être devait révolutionner le marché de l'immobilier ?

Nous, au sein du Prospective Sport Lab ®, nous en sommes convaincus.

Mais notre approche est radicalement différente.

Nous, nous ne voulons pas que cette révolution soit réservée aux riches.

Nous, nous sommes persuadés que beaucoup d'immeubles sont déjà des équipements sportifs qui s'ignorent !

Voir :

- Et si désormais, on devait tout considérer comme unéquipment sportif ?

- Et si demain, tous les immeubles devaient pouvoir se transformer en stade ?

- Et si à partir de maintenant,  le sport devait aussi dévorer les immeubles ?

C'est pour cela que nous travaillons au lancement d'un Diagnostic Performance Sportive des bâtiments ®  destiné à classifier les bâtiments selon les degrés d'activité physique et de mobilité active qu'ils offrent à leur occupants (habitants, actifs, passagers, clients ...)

Voir : Et si on lançait un Label de performance sportive des bâtiments ® ?

Et si c'était lui, ce Label de performance sportive des bâtiments ® la vraie révolution de l'immobilier demain,  car permettant d'englober tout les bâtis, les déjà-là et les à venir ? Et surtout, les plus luxueux comme les plus modestes !

On vous en dit beaucoup plus très vite.

ET SI L'INSEE NOUS AIDAIT À REDÉFINIR LES MESURES DE LA PERFORMANCE SPORTIVE ?

La mission de l'Insee est de produire des chiffres permettant de mesurer et donc de mieux comprendre l'état de la France.

Pour se faire, elle a multiplié de nombreux outils d’analyses.

Mais parfois, elle sent la nécessité de les enrichir pour être plus en phase avec les préoccupations politiques, sociales et donc sociétales de l’époque.

C'est ce qu'elle vient de faire à l'occasion de la présentation il y a quelques jours des comptes nationaux.

Des comptes nationaux que l'Insee a présenté comme "augmentés"

Pourquoi augmentés ? Car elle a voulu enrichir la notion de PIB de dimensions sociales et écologiques !

Comme elle l'explique, ces comptes augmentés visent, notamment, "à appréhender d’un même tenant l’activité économique et ses conséquences pour le dérèglement climatique" - là.

Soit une véritable révolution !!!

Quand, comme nous au sein du Prospective Sport Lab ®, on se demande, entre autres, comment faire évoluer la notion de performance sportive ...

Quand comme nous, on pense qu'il est urgent de remettre à plat les critères de la performance sportive ...

... le travail et la mutation de l'Insee ne peuvent que nous inciter à prolonger nos réflexions sur la question.

On ne va pas dans ce post, tenter un décalque du travail de l'Insee sur l'analyse de la performance sportive - ça serait un peu trop long et pas forcément pertinent -, par contre on voudrait alimenter la réflexion autour de questions toutes simples.

- Ça serait quoi mesurer la performance sportive au prisme de ses conséquences sur le dérèglement climatique ?

- Ça pourrait être quoi les nouveaux indicateurs synthétiques complémentaires d'un chrono ou d'un score de match ?

- Ça serait quoi le classement de compétition ajusté par les émissions de GES ?

- Et si demain, le temps et le score ne devenaient que des éléments parmi d'autres pour déterminer le classement d'une compétition ?

On vous laisse y réfléchir et on en reparle très vite.

Voir : 

- Et si le sport s'intéressait aux nouvelles mesures de la performance industrielle ?

- Et si le bilan carbone devenait la nouvelle mesure de la performance sportive ?

ET SI LE MONDE DU SPORT S'INTÉRESSAIT UN PEU PLUS AUX "AUTRES" PERFORMANCES ?

Avant d'être captée entièrement par le monde du sport et de l'entreprise, la notion "performance" a eu un sens artistique bien précis et disruptif au cours des années 60/70.

La performance consistait alors à produire une seule fois une oeuvre unique et provocante, souvent sous forme de happening, afin de casser les codes traditionnels des représentations artistiques - voir là ou là.

Et puis le phénomène s'est essoufflé.

Au cours des années 90, la notion de performance a perdu de sa dimension de créativité pour devenir une notion de normativité économique et sportive.

Pour beaucoup, la performance n'a plus vocation à interroger et à déranger, mais juste à produire du chiffre et du résultat.

Sauf que ...

Sauf que tout cela est peut-être en train de changer.

Tout du moins dans le monde du spectacle vivant.

Et ce, sous les coups de boutoirs d'une nouvelle génération de metteurs et metteuses en scène bien décidée à utiliser les espaces du théâtre pour proposer des performances mettant cul par dessus tête les codes de ce même théâtre.

C'est ce retour que raconte très bien un récent article du Monde titré "Au théâtre exension du domaine de la performance"

Mais aujourd'hui la performance a une nouvelle vocation.

Il ne s'agit plus de faire une performance unique, mais au contraire de se mettre dans un "état d'esprit performatif".

Elle n'est pas un résultat mesurable à un instant T, mais au contraire une dynamique et un tremplin vers de nouveaux possibles. 

C'est à dire un état d'esprit capable d'inventer de nouveaux codes narratifs pour pouvoir raconter de nouvelles histoires.

Aujourd'hui la performance est considérée comme "un ouvroir de liberté".

Question : et si le monde du sport devait un peu plus s'intéresser au théâtre contemporain pour penser ses futurs ?

On est dans le prolongement de "et s'il devenait urgent de redéfinir la notion de performance ?"

ET SI LE MONDE DU SPORT S'INTÉRESSAIT UN PEU PLUS AUX "AUTRES" CORPS ?

C'est l'une des très nombreuses questions que l'on est tenté de se poser quand on voit les passionnantes expositions qui se déroulent actuellement au Louvre sur les "Figures du fou" et à Branly sur les "Zombis".

Ou quand émergent les corps auxquels on ne pense jamais.

Ou quand réapparaissent des corps loin, très loin, de nos préoccupations quotidiennes.

Ou quand nos certitudes sur ce qu'est un corps est forcément et fortement réinterrogées.

Et donc, ...

Ça pourrait être quoi le sport sous le prisme de la folie ?

Ça pourrait être quoi le sport sous le prisme des "morts pas vraiment morts" ?

Quand les zombis sont déjà des acteurs très vivants de certains sports ...

Plus : et si on voulait bien se souvenir que chaque sport était au départ une idée déconnante ?