Sunday, January 28, 2024

ET SI DEMAIN, LES RELIGIONS CHANGEAIENT LE SPORT ?

Les septièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® auront pour thème "Et si demain, les religions changeaient le sport ?"

Nous tenterons de comprendre quels liens entretiennent de façon traditionnelle et surtout de façon actuelle, les religions avec le sport et donc le corps.

Nous évoquerons notamment (mais pas que...) les liens pas toujours faciles entre les religions monothéistes et le corps, et donc le sport.

Nous tenterons de comprendre et d'imaginer, quels pourraient être demain l'influence du religieux sur les pratiques sportive.

Mais aussi sur l'influence du sport sur la culture religieuse.

Bref, on fera de la prospective. 

Parmi nos invités, nous aurons :


Ces Rencontres se dérouleront le mercredi 13 mars 2024 de 8h30 à 13h00 au Petit Bain


Pour vous inscrire, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens" ou "Nous venons" si vous venez à plusieurs.

Thursday, January 25, 2024

QUAND LA BOXE, C'EST AUSSI CELA ...

"La Beauté du geste".

Une petite merveille d'intelligence et de sensibilité.

Tuesday, January 23, 2024

ET SI C'ÉTAIT LES SOIT-DISANT NON-SPORTIFS QUI INVENTAIENT LES SPORTS DE DEMAIN ?

Longtemps le sport a servi à former des corps.

Plus minces.

Plus musclés.

Plus performants.


C’est toujours en grande partie vrai.


Sauf qu’aujourd’hui les références du sport et du corps changent


La référence centrale du sport n'est plus la performance, mais le plaisir.


La référence corporelle n'est plus la minceur à tout prix, mais le bien être et le bien dans sa peau.


À partir de ces deux constats, émergent trois questions toutes simples :


- Faut-il continuer à penser le sport comme formateur d’un corps idéal ?


- Et si ce n'était plus le sport qui formait les corps, mais les corps a priori non sportifs qui dessinaient les pratiques sportives de demain ?


Dit autrement et de façon plus radicale : et si c'était les non-sportifs qui inventaient les sports du futur ?


A méditer.

Monday, January 22, 2024

ET SI LE GROS DEVENAIT LA NORME ?

Récemment le New York Times publiait un comparatif des jeans féminins actuellement sur le marché - voir

Jusque là, rien d'extraordinaire.

Oui.

Oui, .... sauf la photo qui illustrait l'article !!!

Ce n'était, en effet, pas la photo traditionnelle avec des mannequins toutes menues, mais celle de quatre femmes plutôt rondes. (voir l'image ci-dessus)

Alors, une photo anecdotique ?

Ou le début d'un changement de regard sur ce que sera le corps de référence demain ? 

Et si demain, c'était le corps rond qui devenait la norme ?

Un changement qui ne serait pas forcément conditionné par un renouvellement des imaginaires sur ce qu'est un corps idéal (mince et musclé), mais par des besoins commerciaux face à la hausse de l'obésité !

Et si demain, les marques de textiles étaient obligées de présenter des gens en surcharge pondérale pour ne pas perdre des clients ?  

C'est d'ailleurs ce que font déjà Adidas  ou Nike .

Si le big devient le new normal, ça veut dire quoi pour penser le sport demain ?

Ce post prolongement de la réflexion esquissée avec :

Friday, January 19, 2024

QUAND GARGANTUA N'ÉTAIT PAS CENSÉ POUVOIR FAIRE DU SPORT

Ce post est le prolongement de "et si on relisait Rabelais pour penser le sport demain ?" dans lequel on évoquait l'idée que Gargantua pourrait devenir dans les années qui viennent un idéal sportif.

On avait juste oublié une petite anecdote qui montre combien les rapports au corps peuvent parfois évoluer très vite.

Rappel des faits : 

En 2019, Nike réaménage entièrement son NikeTown de Londres.

A cette occasion, l'équipementier américain installe pour la première fois dans son histoire des mannequins de femmes grosses.

C'est un choc.

Un vrai choc culturel pour certains

A tel point que The Telegraph publie un article d'une rare violence dans lequel ce mannequin féminin est présentée comme "gargantuesque" (gargantuan) et "riche en graisse." 

"Elle est, à tous points de vue, obèse, et elle ne se prépare pas à courir dans son équipement Nike brillant. Elle ne peut pas courirElle est, plus probablement, prédiabétique et en route pour une arthroplastie de la hanche.

Et la journaliste de conclure son article en considérant cette mannequin comme "un mensonge dangereux" - .

Evidement, cet article fut immédiatement critiqué par de nombreux lecteurs - .

Il y a 6 ans, Gargantua pouvait donc être encore pour certains un synonyme de non-sportivité.

Est-ce encore le cas aujourd'hui ?

Ne serions nous pas au contraire en train de basculer dans l'apologie du grand et du gros avec notamment au rugby des joueurs comme Will Skelton ou Emmanuel Meafou, 2,03 m pour 145 kg chacun ?

Thursday, January 18, 2024

ET SI ON RELISAIT RABELAIS POUR PENSER LE SPORT DEMAIN ?

Depuis quelques mois se multiplient les articles sur le "dirty wellness" (voir ou ) qui serait la nouvelle tendance sportive du moment.

C’est quoi le dirty wellness

En gros, c’est faire du sport comme on veut, manger ce qu’on veut et donc envoyer chier toutes les consignes moralisantes et hygiénistes dont on nous abreuve pour vanter les bienfaits du sport.

Le dirty wellness n’est donc pas une pratique sportive.

C’est un virage sociologique !!!

C'est la montée en puissance des gens qui veulent faire du sport et être bien dans leur peau, mais selon leurs règles, leurs envies, leur gourmandise.

Le dirty wellness, c’est un gros bras d’honneur aux coachs sportifs, aux nutritionnistes, et a tous les moralisateurs du sport.

Le dirty wellness, c’est le sport revu et corrigé par Rabelais.

Le dirty wellness, c'est potentiellement Gargantua et Pantagruel en modèles des sportifs heureux !!!

D'où notre question : et si on relisait Rabelais pour penser le sport demain ?

Ça renvoie à "et si c'était aussi comme cela qu'il fallait vanter les vertus du sport ?"

Tuesday, January 16, 2024

ET SI LUTTER CONTRE LA GYMTIDATION DEVENAIT UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE ?

Pour prolonger "Et si c'était aussi comme cela qu'il fallait vanter les plaisirs du sports ?", deux images tirées de la nouvelle campagne d'Adidas destinée lutter contre la gymtidation, ce sentiment de malaise que ressentent certains à l'idée de fréquenter les équipement sportifs - .  

Question : il est où le message des pouvoirs publics sur cette question de la gymtidation en France ?

Et si au lieu de dire bêtement aux gens qui ne font pas de sport "Bougez !", on essayait de comprendre pourquoi ils n'en font pas ?

Monday, January 15, 2024

ET SI C'ÉTAIT AUSSI COMME CELA QU'IL FALLAIT VANTER LES PLAISIRS DU SPORT ?

À écouter un certain nombre de spécialistes de la santé, la très grande majorité de la population d'un certain nombre de pays ne ferait pas assez de sport.

D'où problème de santé et obésité.

Alors à ces gens qui ne bougent pas assez, on leur dit "Bougez !"

Oui, c'est très con comme injonction.

Mais c'est pourtant bien à cela que se réduit aujourd'hui de nombreux messages de santé publique, notamment en France.

Alors ...

Alors questions : 

- et si à ces gens qui ne bougent pas assez, on leur racontait plutôt une autre histoire du sport ? 

- et si à ces gens qui ne bougent pas assez, on leur associait le plaisir du sport à celui de la bouffe et du cul ?

- si à ces gens qui ne bougent pas assez, on leur disait que le sport c'est des méga-occasions de transgresser le quotidien ?

Bref et si à ces gens qui ne bougent pas assez, on leur racontait du plaisir, encore du plaisir et toujours du plaisir ?

Dit autrement : et si on réinventait enfin les promesses du sport ?

C'est en tout ce qu'essaie de faire la chaine américaine de fitness Equinox avec sa toute nouvelle campagne "Want It All".

"Je veux tout" : c'est à dire à la fois le plaisir du sport, le plaisir de la séduction, le plaisir du sex, le plaisir de la gourmandise et tous les autres plaisirs ...

On est pas obligé d'aimer, mais au moins cette campagne fait émerger un discours joyeux et désirable sur le sport bien loin des codes traditionnels.

Sur la capacité de disruption d'Equinox, voir :

Wednesday, January 10, 2024

ET SI CHAQUE OLYMPIADE DEVENAIT LA MARQUE D'UNE MUTATION MOBILITAIRE ?

Quand on travaille et réfléchit sur les effets des Jeux Olympiques sur la façon de penser et de faire la ville, l'aspect bâti et construction émerge très rapidement.

Et c'est normal car les J.O ont pour principale vocation de permettre aux pays et aux villes hôtes de construire plus vite des infrastructures et de la ville.

Les J.O sont du dopage urbain - voir, .

Par contre, l'aspect mobilitaire de l'héritage des Jeux est souvent méconnu, voir totalement oublié.

Alors que les J.O sont souvent l'occasion de proposer un nouveau modèle mobilitaire.

- Ce fut le cas à Rome en 1960 avec les Vespa et une Fiat présentés à l'époque comme des nouveaux modèles d'autonomie mobile.

- Ce fut le cas à Tokyo en 1964 avec, entre autres, le lancement spectaculaire du Shinkanzen présenté comme la marque du renouveau du train dans un monde qui ne parlait que voiture.

- Ce fut le cas à Los Angeles en 1984 avec l'organisation sur les freeways de la métropole de course cycliste mais aussi des marathons et notamment du premier marathon féminin olympique.

Ces trois Olympiades ont marqué trois changements d'imaginaires avec lesquels nous vivons encore aujourd'hui.

La question qu'on pourrait se poser c'est quel nouveau modèle mobilitaire vont laisser les Jeux de Paris 2024 ?

Franchement, on voit pas trop.

Ce qui est dommage

Il y avait de belles opportunités de développer entre autre tout un nouveau discours sur la multimodalité urbaine et active autour du triathlon qui associent trois grands sports mobilitaires: la course à pied, le vélo et la natation.

Le deux pictos dessinaient pour les jeux résument très bien à eux seuls cette promesse d'une mixité et d'une complémentarité des mobilités actives urbaines. 

Cela aurait été de plus, un moyen de faire de la Seine non pas seulement un espace de baignade, mais un véritable axe de mobilité à travers la natation.

C'est ce que nous avions imaginé avec :


Mais ce que Paris a clairement loupé, d'autres villes pourront le faire.

Et puis, il n'y a pas que les Jeux d'été.

Et à ce titre, pourquoi ne pas rêver que les J.O d'hiver de 2030 qui se dérouleront en France, soient l'occasion d'une nouvelle approche active de la mobilité montagnarde au XXI ° siècle ?

Monday, January 08, 2024

ET SI LES JEUX OLYMPIQUES ÉTAIENT AVANT TOUT DU DOPAGE UBAIN ?

Et si le principal intérêt des Jeux Olympiques n'était pas la compétition sportive ?

Et si le principal intérêt des J.O était de faire de la ville ?

Dit autrement : et si les J.O n'était en fait qu'une vaste opération de dopage urbain ?

C'est en tout cas ce qui apparait clairement quand vous analysez par exemple l'histoire des Villages olympiques comme nous l'avons fait au sein de Transit City et du Prospective Sport Lab ® 

Vous trouverez ci-dessous quelques extraits de nos réflexions conduites sur le sujet pour la Solidéo.

Dans ce cadre, pourquoi les J.O dépendent-ils encore du ministère des Sports ?

Pourquoi les J.O ne dépendent-ils pas d'un ministère de l'Équipement, de la ville et des transports ?

Pourquoi les J.O ne dépendent-ils pas d'un ministère de la Transition écologique ?

Pourquoi réduire les J.O aux médailles alors que c'est probablement ce qu'il y a de moins intéressant ? 


Autres questions 

Pourquoi le C.I.O ne tente il pas de faire des J.O le support d'un nouveau récit urbain ?

Pourquoi le C.I.O ne tente il pas de faire des J.O un outils de la transition mobilitaire ?

Pourquoi le C.I.O ne tente il pas de devenir le grand urbaniste du XXI° siècle ?


On vous laisse y réfléchir.

Wednesday, January 03, 2024

ET SI DEMAIN, LA MODERNITÉ ÉTAIT DE NE PLUS PARTICIPER AUX JEUX OLYMPIQUES ?

On pouvait espérer que l'obsession actuelle des dirigeants sportifs et politiques français pour les Jeux Olympiques disparaissent après les Jeux de Paris 2024.

Ça ne sera malheureusement pas le cas.

La France devrait, en effet, se voir attribuer officiellement dans les mois qui viennent l'organisation des Jeux d'hivers de 2030.

La France rentre donc dans un nouveau tunnel olympique qui risque d'occulter toutes les tentatives de penser le sport un peu autrement qu'à l'aune du simple nombre de médailles gagnées.

C'est évidement dommage.

Car les Jeux Olympiques sont à l'opposé même des imaginaires et des pratiques sportives de ce début de XXI° siècle.

- Les J.O, c'est la compétition, ... alors que la compétition n'est plus qu'un moteur très minoritaire des pratiques sportives.

- Les J.O, c'est le sport pour quelques uns, ... alors que l'enjeu aujourd'hui c'est le sport pour tous.

- Les J.O, ce sont des équipements dédiés, ... alors qu'aujourd'hui on veut faire du sport partout.

- Les J.O prétendent inciter à la pratique sportive, ... alors qu'aucune olympiade n'a eu d'effet sur les pratiques sportives.

S'ajoute à cela, que les J.O sont une véritable aberration écologique - .


Et ce sont ces mêmes constats qui nous avaient amené à nous de demander Et si on essayait de comprendre pourquoi les J.O peuvent disparaître ?

Alors en ce début d'année olympique, allons plus loin et posons une question toute simple mais forcément un peu plus dérangeante.

Et si demain, la modernité sportive était de ne surtout pas participer aux Jeux Olympiques ?

Dit autrement : et si demain il devenait honteux de participer aux J.O tant ceux-ci portent des valeurs en totale contradiction avec les grands défis planétaire de demain ? 

Ce ne sont pas des questions anti-J.O, ce sont juste des hypothèses pour penser un peu différemment les futurs du sport.

On vous laisse y réfléchir.