Tous les auto-proclamés spécialistes du sport, vous l'expliquent doctement : l'avenir du sport, c'est la data. Voir, notamment, là.
Et si vous n'y croyiez pas, ils vous renvoient à votre monstrueuse crasse de croire que le plaisir du sport et de la compétition n'a pas forcément besoin de data ni de connexion.
Chez Transit-City, on est persuadé que l'avenir du sport, c'est, au contraire, "tout ce qui n'est pas numérisable" - voir, là.
Chez Transit-City, on est aussi persuadé que face à l'invasion de la data et de l'hyper-connexion, va se développer toute une activité et une offre sportive low-tech et "anti-connexion" - voir, "vers une joyeuse mobilité fatigante et déconnante ?"
L'une des illustrations de ce phénomène pourrait être la "Golden Globe Race 2018" qui va se s'élancer ce 1er juillet des Sables d'Olonne.
De quoi s'agit-il ?
Juste du contraire du "Vendée Globe Challenge".
C'est à dire d'une course réservée à des bateaux de série conçus avant 1988 et, surtout, qui interdit toute électronique et aide à la navigation par satellite !!
Autant dire un truc ringard pour les obsédés de la connexion et de la data.
Sauf que cette course est "tout, sauf une course de pauvres".
Ca va être une course longue, entre 250 et 270 jours a priori , et donc une course où il va falloir aux marins engagés affronter la solitude et l'adversité sans assistance électronique.
Les voiliers ne seront pas des "formule 1 de la mer" pour reprendre l'expression débile des journalistes télé.
Les bateaux seront juste "un moyen unique pour courir les mers, un compagnon indispensable pour éprouver sa liberté" pour reprendre l'expression de Voile & Voiliers.
Et nous de poursuivre :
Pour éprouver sa liberté sans connexion ...
Pour éprouver sa liberté sans moteur ....
Et si, à l'encontre de toute la doxa dominante, c'était plutôt cela l'avenir ?
Être capable de se déplacer sans connexion et sans moteur !!
Et si c'était une des grandes batailles politique et écologique de demain ? - là.
Voir "Et si on s'intéressait à la façon dont les voileux innovent ?"
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Thursday, June 28, 2018
Wednesday, June 27, 2018
ET SI ON PASSAIT D'AUTOLIB' AU STADE ÉCLATÉ ?
Autolib est mort et c'est une bonne chose - voir, là.
Autolib c'était encore un peu plus de voiture en ville.
Autolib c'était des stations qui ne servaient à rien.
Mais Autolib c'était aussi un réseau riche - voir la carte ci-dessus.
Et donc Autolib, c'est aujourd'hui un certain nombre d'emprises sur l'espace public - voirie et trottoirs - qui ne demandent qu'à être réinvestis, mais cette fois-ci de façon intelligente - voir, là.
Question : et si on profitait de ces espaces libérés par Autolib, pour créer un nouveau réseau d'escales urbaines dédiées à la mobilité active et sportive ?
C'est ce que nous imaginions dans le précédent post "Et si Autolib' laissait la place à Trans-Sport® Lib ?"
A quoi pourrait ressembler ces escales sportives ?
Les réponses possibles sont nombreuses, et bientôt "La Compagnie du Trans-Sport®" va en révéler plusieurs d'un nouveau genre.
Mais déjà existe de nombreuses visions d'escales sportives éclatées dans la ville.
Parmi elles, Alégo, l'une des visions présentées dans le cadre du concours "Better Health, better place"organisé par Algeco.
La vision Alégo, c'est le contraire d'Autolib.
Alégo, c'est la vision de mini-salles de sport réparties dans la ville.
C'est donc un outils de soutien au développement de la mobilité active.
Ce sont des stations qui servent à quelques choses.
Et c'est aussi une très pertinente réponse à notre question "et si on arrêtait de construire des stades ?"
Évidemment, développer ce genre de projet suppose en amont un changement de logiciel chez les élus qui, quoi qu'ils en disent, restent fascinés par la voiture (la Mairie de Paris est déjà en train de négocier avec des constructeurs.)
On en reparlera beaucoup plus longuement à la rentrée se septembre autour de la question "et si le sport permettait de renouveler l'écologie politique ?"
Monday, June 25, 2018
ET SI AUTOLIB' LAISSAIT LA PLACE À UN SERVICE DE TRANS-SPORT LIB' ?
À Transit-City, on a jamais aimé Autolib'.
Donc, on très très content qu'Autolib' disparaisse - là.
On aimait pas Autolib', car c'était encore renforcer la présence automobile en ville.
On aimait pas Autolib', car ce service donnait l'impression qu'entre le vélo et les transports collectifs, il n'existait aucune autre offre crédible que la voiture.
On aimait pas Autolib', car cela ne contribuait en rien au développement de la mobilité du futur, c'est à dire au développement de la mobilité active.
C'est pour cela que l'échec d'Autolib' est pour nous une très bonne nouvelle, car c'est l'occasion rêvée pour inventer enfin quelque chose de réellement nouveau en matière de mobilité urbaine.
À Transit-City, on a jamais aimé Autolib', mais on a des convictions.
On a la conviction qu'il est temps de passer d'une logique de transport à une logique de trans-sports®.
On a la conviction qu'il faut sortir d'une approche "mobilité" trop globale, pour rentrer dans une logique de motricité-cité® qui mettrait la santé et le corps en mouvement au coeur de la réflexion urbaine - voir, là.
C'est pour cela que nous avons la conviction qu'Autolib' gagnerait à être remplacé par un nouveau service que nous avons nommé Trans-Sport®lib.
Donc, on très très content qu'Autolib' disparaisse - là.
On aimait pas Autolib', car c'était encore renforcer la présence automobile en ville.
On aimait pas Autolib', car ce service donnait l'impression qu'entre le vélo et les transports collectifs, il n'existait aucune autre offre crédible que la voiture.
On aimait pas Autolib', car cela ne contribuait en rien au développement de la mobilité du futur, c'est à dire au développement de la mobilité active.
C'est pour cela que l'échec d'Autolib' est pour nous une très bonne nouvelle, car c'est l'occasion rêvée pour inventer enfin quelque chose de réellement nouveau en matière de mobilité urbaine.
À Transit-City, on a jamais aimé Autolib', mais on a des convictions.
C'est pour cela que nous avons la conviction qu'Autolib' gagnerait à être remplacé par un nouveau service que nous avons nommé Trans-Sport®lib.
Trans-Sport®lib ou ce qui pourrait être une offre intelligente pour remplacer Autolib'.
On passerait d'un service axé sur la mécanique - la voiture - à un service axé sur le corps et la santé avec de nouvelles "stations" au service du corps et des mobilités douces - voir, là.
C'est répondre à ces nouveaux de la mobilité active et inventer de nouvelles offres de services que Transit-City a décidé en association avec différents partenaires, de monter "La Compagnie du Trans-Sport®".
On reparle de "La Compagnie du Trans-Sport®" très vite.
Friday, June 22, 2018
ET SI LES COURSES CYCLISTES RÉINVENTAIENT LES PARKINGS ?
Ce post est à la confluence de trois phénomènes :
- le premier est la mutation des parkings en espaces de sports alternatifs - voir, là.
- le deuxième est la mutation du sport vers des pratiques joyeusement déconnantes - voir, là.
- le troisième est le manque d'imagination des acteurs traditionnels du sport, toujours incapables de créer de nouveaux équipement sportifs autres que des stades et des salles de gym - voir, là.
L'une des illustration de ces trois phénomènes, est l'apparition de compétitions de vélo dans les parkings.
C'est aujourd'hui l'Australie qui est en pointe de ce mouvement - voir, là et là - mais d'autres pays suivent - voir, là.
Ces courses ne sont pas anecdotiques.
Elles illustrent l'envahissement des espaces dédiés à la voiture par des corps sportifs qui se moquent de la voiture.
Elles donnent une preuve de plus que l’avenir du sport n’est pas dans le numérique comme certains essaient de nous le faire croire, mais bien dans tout ce qui ne sera jamais numérisable ; la fête, l’effort, l’alcool, la fatigue, les chutes… - voir, "parce que demain ce qui aura de la valeur, sera ce qui n'est pas numérisable".
Ces courses sont aussi la preuve que la ville actuelle tel qu’elle est produite par les élus, les urbanistes, les architectes, les ingénieurs est toujours autant incapables de répondre aux nouvelles attentes sportives d'une part importante de citadins - voir, là.
Enfin, elles montrent à ceux qui en douteraient encore, que les mutations du sport sont au coeur des mutations urbaines - là.
Voir sur ce dernier thème ; "et si la vitesse permettait de renouveler l'écologie urbaine ?"
Voir sur ce dernier thème ; "et si la vitesse permettait de renouveler l'écologie urbaine ?"
Tuesday, June 19, 2018
ET SI ADIDAS ABANDONNAIT LE SPORT ?
Les images ci-dessus sont extraites de l'extraordinaire série télé "Pose" sur le monde LGBTQ à la fin des années 80 à New-York avec ses fameuses battles dansées et costumées qui animaient l'underground de l'époque - voir le trailer, là.
Les images ci-dessus sont, elles, extraites du dernier spot Adidas "Créativity is answer" réalisé à l'occasion de la Coupe du monde - voir le spot, là.
On y voit bien quelques footeux (Pogba, Messi, Zizou, Ozil ... ), mais pas de foot, juste un monde de battle musicales étrangement similaire à celui de "Pose".
On comprend vite que le ballon n'est qu'un prétexte pour parler chiffon.
L'évolution d'Adidas n'est pas très étonnante.
Le sport est partout ... mais de moins en moins dans les stades.
Toutes les marques de textiles et les grandes marques de mode se lancent dans la fringue de sport. Le survet' est devenu tendance.
D'ou l'obligation pour les équipementiers de sortir de leur monde pour préempter d'autres, et notamment ceux de la mode et de la fête - voir ce que fait Nike, là et là.
Il faut souligner que ni Nike ni Adidas n'ont sorti de grands films publicitaires pour la Coupe du Monde de foot, et ce contrairement à toutes les éditions précédentes.
Nike et Adidas sortent peu à peu du sport - comme si "le sport ne suffisait plus au sport".
Adidas ne célèbre plus les gens qui gagnent, mais les gens qui s'amusent !!!
Comme si après avoir fêter le winner, puis le finisher, Adidas célébrait maintenant le danseur et le déconneur.
C'est une véritable révolution au vu de l'histoire de la marque - voir, là et là.
Le sport est partout ... mais de moins en moins dans les stades.
Toutes les marques de textiles et les grandes marques de mode se lancent dans la fringue de sport. Le survet' est devenu tendance.
D'ou l'obligation pour les équipementiers de sortir de leur monde pour préempter d'autres, et notamment ceux de la mode et de la fête - voir ce que fait Nike, là et là.
Il faut souligner que ni Nike ni Adidas n'ont sorti de grands films publicitaires pour la Coupe du Monde de foot, et ce contrairement à toutes les éditions précédentes.
Nike et Adidas sortent peu à peu du sport - comme si "le sport ne suffisait plus au sport".
Adidas ne célèbre plus les gens qui gagnent, mais les gens qui s'amusent !!!
Comme si après avoir fêter le winner, puis le finisher, Adidas célébrait maintenant le danseur et le déconneur.
C'est une véritable révolution au vu de l'histoire de la marque - voir, là et là.
Sur le poids de la danse dans nos imaginaires mobiles et sportifs, voir notre récent, "Et si demain les danseurs remplaçaient les joggers ?"
Monday, June 18, 2018
ET SI DEMAIN, NOUS DÉVELOPPIONS UN AUTRE RAPPORT AU SOL ?
Les deux photos ci-dessus sont extraites du reportage "How Technology and smart help athletes push the limits" du dernier National Geographic.
Elles associent haute performance, tapis de course, monde virtuel et donc un autre rapport au sol.
Elles associent haute performance, tapis de course, monde virtuel et donc un autre rapport au sol.
Les deux photos ci-dessus sont extraites de deux reportages sur le centre d'entrainement de Red Bull - voir là et là.
Ces images associent haute performance, trampoline, sauts et donc, elles aussi, un autre rapport au sol.
Les deux photos ci-dessus illustrent Reactland, une récente opération promotionnelle conduite par Nike en Chine.
Ces images associent jeux vidéo, monde virtuel, course à pied et donc, elles encore, un autre rapport au sol et à la façon de courir.
Les trois images ci-dessus et les deux ci-dessous sont extraites de "Game of go", une récente opération promotionnelle de Nike.
Ces images associent course à pied, jeux vidéo, tapis de course et, comme les autres exemples cités plus haut, un autre rapport au sol et à la course à pied.
Toutes ces images ne sont pas directement liées les unes avec les autres.
Mais toutes ces images dégagent une autre vision du sport, de la course à pied ... et d'un autre rapport au sol.
Un rapport au sol plus distancié et plus sautillant.
Ces images sont dans le prolongement d'un long travail de Nike qui depuis plusieurs années associent la course à pied au bondissement, et la basket au ressort - voir, "vers une boing mobility ?".
Elles sont aussi dans le prolongement d'un long travail de Nike qui, depuis plusieurs années, associent la course à pied au jeu vidéo - voir, là.
Mais elles proposent aussi un nouvel objet : le harnais, un objet traditionnellement plus associé au monde de la montagne qu'à celui de la ville - voir la.
Question : c'est quoi courir demain ?
Mais toutes ces images dégagent une autre vision du sport, de la course à pied ... et d'un autre rapport au sol.
Un rapport au sol plus distancié et plus sautillant.
Ces images sont dans le prolongement d'un long travail de Nike qui depuis plusieurs années associent la course à pied au bondissement, et la basket au ressort - voir, "vers une boing mobility ?".
Elles sont aussi dans le prolongement d'un long travail de Nike qui, depuis plusieurs années, associent la course à pied au jeu vidéo - voir, là.
Mais elles proposent aussi un nouvel objet : le harnais, un objet traditionnellement plus associé au monde de la montagne qu'à celui de la ville - voir la.
Question : c'est quoi courir demain ?
L'apparition du harnais renvoie aussi directement à l'hypothèse de l'émergence possible de la zipline comme moyen de mobilité urbaine dans les années à venir.
Voir :
"Et si la zipline devenait un moyen de transport individuel ?"
"Et si Las Vegas inventait une nouvelle mobilité aérienne ?"
Voir :
"Et si la zipline devenait un moyen de transport individuel ?"
"Et si Las Vegas inventait une nouvelle mobilité aérienne ?"
Questions :
- Avons nous à faire avec cette nouvelle culture du saut et du harnais, à un mouvement très marginal du sport et de la mobilité ?
ou, au contraire,
- Assistons nous à l'esquisse d'une mutation dans nos façons de penser les déplacements demain ?
ou, autre hypothèse encore,
- Est-ce là juste une nouvelle forme de sport statique ? - là - et, donc, une nouvelle forme potentielle d'asservissement ? là.
Éléments de réflexion là :
- "Et si la montagne nous aidait à penser autrement la ville et ses mobilités ?"
- "Et si les jouets et les jeux vidéo devaient changer nos rapports à la ville ?"
- "Et si les révolutions du sport entrainaient une véritable mutation de la mobilité urbaine ?"
- Avons nous à faire avec cette nouvelle culture du saut et du harnais, à un mouvement très marginal du sport et de la mobilité ?
ou, au contraire,
- Assistons nous à l'esquisse d'une mutation dans nos façons de penser les déplacements demain ?
ou, autre hypothèse encore,
- Est-ce là juste une nouvelle forme de sport statique ? - là - et, donc, une nouvelle forme potentielle d'asservissement ? là.
Éléments de réflexion là :
- "Et si la montagne nous aidait à penser autrement la ville et ses mobilités ?"
- "Et si les jouets et les jeux vidéo devaient changer nos rapports à la ville ?"
- "Et si les révolutions du sport entrainaient une véritable mutation de la mobilité urbaine ?"
Wednesday, June 13, 2018
ET SI L'ÉQUIPE DEVENAIT UN JOURNAL ÉCOLOGISTE ?
L'écologie n'existe pas dans l'Équipe.
L'Équipe, c'est le journal des résultats sportifs.
L'Équipe, c'est le journal du sport professionnel.
L'Équipe, c'est le journal qui organise le Tour de France, un caravane de voitures et de camions.
L'Équipe, c'est le journal du Paris-Dakar, un autre caravane de voitures et de camions encore plus polluants et plus bruyants.
L'Équipe, c'est le journal qui organise le Tour de France à la Voile, avec des bateaux qui passent plus de temps sur des camions que dans l'eau.
L'Équipe, c'est avant tout le sport business et tout ce qui va avec.
L'Équipe, ce n'est donc certainement pas l'écologie - la seule fois où le journal a du en parler c'est lors des JO de Beijng en 2008 du fait de la pollution qui étouffe régulièrement la capitale chinoise.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir dans l'édition du 11 juin, cet article titré "Le foot en ville peut nuire à la santé".
Certes, ce ne n'était pas un article très long, juste une reprise de la dépêche AFP synthétisant l'enquête conduite par Greenpeace sur les conséquences sanitaires de la pratique du sport en ville, surtout quand les terrains de sport sont installés le long d'axes routiers -voir l'enquête, "Football, la pollution de l'air s'impose sur le terrain".
On pouvait donc regarder cet article comme anecdotique par rapport à la façon un peu béta et primaire dont l'Équipe traite le sport.
Ou, au contraire, on pouvait s'imaginer que cet article soit le début d'une mutation.
Une mutation qui ferait que l'Équipe intégrerait peu à peu une réflexion sur l'environnement urbain des lieux ou se passe les compétitions.
Une mutation qui ferait que l'Équipe parlerait du taux de pollution de la porte de Saint Cloud le soir d'un match du PSG.
Une mutation qui ferait que l'Équipe parlerait du taux de pollution sur Paris lors de Rolland Garros.
Et qui le ferait systématiquement pour toutes les grandes villes où se déroule des compétitions.
Une mutation qui ferait que l'Équipe nous parlerait moins de l'état du terrain ou du mollet de l'avant centre, et qui nous parlerait un peu plus de la qualité de l'air.
L'Équipe deviendrait un journal qui utiliserait son statut de référence auprès d'une certaine cible, pour leur parler un peu plus environnement et donc associer intelligemment sport et écologie.
L'Équipe deviendrait ainsi un des supports d'une nouvelle écologie urbaine repensée autour du sport et de la performance - voir, là et là.
L'Équipe deviendrait un journal novateur dans sa façon de penser le sport.
Ben quoi ? On peut rêver, non ?
On en reparle à la rentrée, là.