ET SI L'OUTSCREEN ® POSAIT LES BASES D'UN NOUVEAU GRAND RÉCIT SPORTIF ?

Aujourd'hui, le numérique a mangé le sport.

Mais on peut faire l'hypothèse que demain la déconnexion devienne désirable dans le sport. 

- "Et si après l'outdoor, le sport passait à l'outscreen ® ?"

Aujourd'hui, les datas ont mangé la performance.

Mais on peut faire l'hypothèse que demain l'absence de data et de connexion devienne un nouvel élément de la performance sportive.

Le mouvement est d'ailleurs enclenché.

Avec la Barkley, cette course de l'extreme dans laquelle aucune technologie GPS ou marquage de parcours n'est disponible pour les coureurs.

Avec la Golden Globe Race, ce tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, qui interdit aux marins toute communication et ne leur autorise que le sextant et la boussole pour se diriger.

La promesse de la Golden Globe Race est de "naviguer comme en 1968", date de la première édition de la course.

Certains pourraient donc être tentés d'associer la déconnexion et l'outscreen ® au passé, voir au sport de papa.

Ça serait juste oublier que la sobriété numérique va devenir un enjeu écologique et énergétique essentiel pour demain.

Et que donc l'outscreen ® pourrait devenir furieusement tendance très rapidement dans certains milieux sportifs.

Et on peut même imaginer que les promesses associées à l'outscreen ® posent les bases d'un nouveau grand récit sportif pour demain. 

On en reparlera forcément beaucoup plus longuement, là.

ET SI LE SPORT PASSAIT DE L'OUTDOOR À L'OUTSCREEN ® ?

Le numérique a mangé le monde.

Le numérique a mangé le monde via les écrans.

Le numérique a mangé le sport.

Les écrans mangent peu à peu le sport.

- Et si Apple devenait l'acteur le plus puissant du monde ?

Ça change forcément la façon de penser et pratiquer le sport.

- Et si Strava faisait exploser les codes du sport au XX° siècle ?

Ça change parfois la nature de certains sports, comme le trail.

- Et si Strava devenait une aberration sportive ?

Mais les écrans sont aussi devenus les principaux concurrents de la pratique sportive.

Aujourd'hui Netflix est devenu le premier concurrent des marques de sport.

- Et si le sport ne faisait plus le poids face aux écrans ?

Question.

Et si aujourd'hui cette invasion des écrans devait déclencher une contre réaction dans le monde du sport ?

Et si tout comme l'outdoor a permis d'écrire une nouvelle page du sport à partir des années 70 (faire du sport en dehors des stades), on ne devait pas voir apparaître prochainement un phénomène d'outscreen ® ?

C'est à dire, un développement des pratiques sportives qui refusent la connexion permanente et la présence obsessionnelle des écrans ?

Et si le concept d'outscreen ® nous permettait de réfléchir au sport de demain sous un angle totalement nouveau ?

Un angle qui serait pas rétrograde, mais au contraire radicalement nouveau car fondé sur la déconnexion et la sobriétique numérique.

Et s'il y avait avec l'outscreen ®, les bases d'un nouveau grand récit du sport demain ?

On en reparlera, là.

Merci à Nancy Kattau pour ce concept d'outscreen.

ET SI LE SPORT SE PENSAIT COMME ÉCOUTEUR DU VIVANT ?

Si on fait l'hypothèse que les animaux sauvages vont être de plus en plus importants dans la pensée prospective urbaine - voir, là.

Si on fait l'hypothèse que les animaux sauvages vont devenir de plus en plus importants dans la pensée prospective sur le sport - voir, là.

Si on fait l'hypothèse qu'il va falloir réinventer de nouveaux rapports entre la ville, le sport et les animaux sauvages, pourquoi cela ne passerait-il pas par les oreilles ?

Pourquoi ne pas imaginer que la bioacoustique, c'est à dire l'écoute des voix animales, ne devienne un facteur important dans la partique de certains sports demain et ce tant en milieu urbain que naturel ?

Et si au lieu d'écouter de la musique en courant, on s'ouvrait aux vocalises des oiseaux, aux stridulations des insectes, voir aux hurlements chorales des loups ?

Et si c'était le cas, ne faudrait-il pas dès lors regarder l'exposition "Musicanimale" organisée à la Philharmonie de Paris, comme un laboratoire de ce qui pourrait caractériser une partie des nouvelles pratiques sportives de demain ?

Ca serait un excellent complément et enrichissement aux hypothèses sportives faites autour des "Veilleurs du vivant".

On en reparle le 16 novembre prochain, là.

ET SI LE SPORT SE PENSAIT COMME VEILLEUR DU VIVANT ?

Si on fait l'hypothèse que la protection du vivant va devenir un des grandes tendances forts du sport au XXI° siècle - voir, là.

Si on fait l'hypothèse que l'on peut penser le sport sous le prisme d'un néo-animisme permettant de repenser la place du sportif au sein du vivant - voir, là.

Si on fait l'hypothèse que le sauvage est une notion clé pour penser l'évolution du sport dans le futur - voir, là.

Et si on fait le constat que le sport se cherche aujourd'hui de nouvelles promesses et de nouveaux récits - voir, là.

Alors ...

Alors, le scope de la prospective sportive peut commencer à sérieusement s'élargir.  

Alors, le scope de la prospective sportive peut commencer à poser les bases de nouvelles pratiques non compétitives et plus contemplatives.

Alors, on peut commencer à lire certains ouvrages comme "Les Veilleurs du Vivant - Avec les naturalistes amateurs" en se demandant si ce que décrit avec beaucoup de talent Vanessa Manceron, ne pose pas les bases de ce qui pourrait un nouveau genre de sport ?

On peut commencer à se demander si "connaître et reconnaître les plantes, les oiseaux, les papillons et autres insectes, les mondes vivants, tout autour de nous" pourrait passer du statut de pratique scientifique au statut de pratique sportive ?

Et si ce basculement devait se faire, selon quelles modalités et sur quelles bases de nouvelles promesses on peut l'imaginer ?

On y reviendra plus longuement, là.

ET SI ON ARRÊTAIT AVEC LES RAPPORTS CHIANTS SUR LE SPORT ?

Je viens de lire l'Etude nationale sur les attentes et besoins des acteurs du sport, parue en mai 2022.

Rapport dans lequel il y a tout, 

Si, si je vous promet, il y a vraiment tout.

Sauf l'essentiel !!

C'est à dire, rien sur le ou les nouveaux récits capables de réenchanter le sport demain, ... et notamment auprès de ceux qui n'aiment pas cela.

C'est ballot, non ?

En même temps, c'est une étude sur les attentes et besoins des acteurs du sport, pas sur les nouvelles attentes et les nouveaux imaginaires des sportifs et non-sportifs.

Ceci explique sans doute cela ...

Alors nous, on va essayer de faire bouger les choses le 16 novembre prochain, là.

ET S'IL RESSEMBLAIT À CELA, LE STADE URBAIN DU FUTUR ?

Le sport urbain est en pleine mutation et se cherche de nouveaux espaces et de nouveaux récits.

Les stades urbains n'ont eux pas bougé depuis 150 ans (un terrain entouré d'une piste d'athlé)

Voir : pourquoi le sport urbain est-il aussi peu imaginatif ?

Et si les stades s'inventaient enfin de nouveaux espaces et de nouvelles promesses pour de nouveaux récits sportifs urbains plus désirables ?

Et si l'outwild permettait de dessiner un autre avenir urbain ?

On en parlera longuement, là.

Et en attendant, une possible source d'inspiration, là.

ET SI LES STADES PERMETTAIENT DE MIEUX ABSORBER LES ALÉAS CLIMATIQUES ?

On s'est déjà beaucoup interrogé sur la façon dont les catastrophes climatiques pourraient changer les pratiques sportives, notamment en ville.

- "Demain il est où le monde sauvage ?"

- "C'est quoi la nature sauvage demain ?" 

- "C'est quoi faire du sport dans ces conditions ?"

On s'est aussi beaucoup interrogé ici sur la vocation des stades dans les années à venir, notamment au vu des défis climatiques et écologiques qui nous attendent.

- Et si la forêt dévorait les stades ?

- Et si on réensauvageait les stades ?

- Rewild City / C'est quoi penser un terrain de foot demain ?

De ces questionnements, nous avons notamment fait l'hypothèse que pourraient émerger des installations sportives d'un nouveau genre à travers les concepts de Next Accidental Sport Ecosystem ® et de Sporty-Ecological Constellation ®.

Ces concepts pouvaient paraître creux et peu opératoires.

Et bien, non !!

Au constraire, même.

Ces concepts sont déjà opératoires et, nous en sommes certains, vont devenir de plus en plus.

Certaines installations sportives sont déjà pensées, conçues et construites par rapport aux menaces entrainées par les nouveaux aléas climatiques.

Preuve en est cet équipement sportif construit au Mexique autour d'un bassin de rétention d'eau afin de lutter contre les inondations en cas de fortes pluies - tous les détails, là.

Les équipements sont certes légers (deux terrains de foot extérieurs, un terrain couvert et des airs de jeux libres), mais ils ont le mérite d'exister. Ils ont favorisé la création d'équipes locales et fait diminué la violence et le sentiment d'insécurité dans ce quartier très défavorisé.

Ou quand le duo défis climatiques + pauvreté semble pouvoir poser les bases d'un possible nouveau grand récit des équipements sportifs. 

On en reparlera forcément, là.

ET SI ON ARRÉTAIT DE CONSTRUIRE DES STADES NEUFS ?

Et si on arrêtait de couler du béton pour construire des stades neufs mono fonctionnels ?

Et si à la place, on investissait des vieux bâtiments comme d'anciennes usines pour inventer des équipements sportifs d'un nouveau genre ?

Studio Gang l'a fait - là.

Et s'il était temps d'imaginer de nouveaux grands récits pour les infrastructures sportives ?

Quels pourraient être les nouveaux grands récits des infrastructures sportives demain ?

La sobriété constructive ?

La sobriété énergétique ?

On en parlera, là.

ET SI L'ANIMISME PERMETTAIT DE REDÉFINIR LA NOTION DE VICTOIRE SPORTIVE ?

Dans nos deux derniers posts - là et là - nous nous demandions si nous pouvions analyser le futur du sport sous le prisme du religieux ?

Dans un récent post - là - nous nous demandions s’il n’était pas temps pour le sport de  redéfinir la notion de victoire ?

Dans ce post on voudrait réunir ces deux questions autour d’une question unique : et si le prisme religieux nous permettait de repenser le sens de la victoire sportive ?

Notre hypothèse de travail est que le sport est en train de passer dans une phase animiste, après avoir été longtemps monothéiste, puis depuis plus récemment polythéiste.

Notre question est aujourd’hui de savoir si à chaque système religieux pouvait correspondre une définition de la victoire ?

Plutôt que de long discours, nous avons tenté de synthétiser nos réflexions dans les trois slides ci-dessous.

Un seul dieu, un seul type de victoire.

La victoire est unique.

Dans le grand marché des dieux, chacun se choisit sa notion de la performance et se définit lui-même sa notion de la victoire.

La victoire est plurielle.

Le sacré ne s'exprime plus à travers des dieux, mais dans le respect de la nature et de l'ensemble du vivant.

La victoire ne peut-être que collective.

On prolongera la réflexion, là. 

"Et si le sport passait de l'universel au pluriversel ?"

PATAGONIA OU L'ÉMERGENCE DU NOUVEL ANIMISME SPORTIF ?

Dans notre précédent post nous évoquions l'idée que le sport devienne animiste - là.

C'est à dire qu'après s'être pensé autour du salut de l'homme, le sport pourrait désormais se penser autour du salut du vivant, de tous les vivants.

C'était une hypothèse de travail.

Cette hypothèse est devenue d'une certaine façon, une réalité avec l'annonce faite par le fondateur de Patagonia, Yvon Chouinard, de transférer toutes les actions de l'entreprise à un fond destiné à protéger la nature et ses ressources - là.

"Plutôt que d’extraire des matériaux naturels afin d’enrichir nos investisseurs, nous utiliserons la richesse créée par Patagonia pour protéger la source de toute cette richesse."

Et c'était cela, le début de la grande révolution sportive du XXI° siècle ?

Et s'il était là, le nouveau grand récit sportif du XXI° siècle ?

On en reparlera forcément, là.

ET SI LE SPORT PASSAIT DE L'UNIVERSEL AU PLURIVERSEL ?

Le sport se présente comme universel.

Le sport se veut universel.

Mais évidement, il ne l’est pas. 

Et à vrai dire ne l’a jamais été.

Le sport est occidental.

Son invention est liée à la révolution industrielle anglaise.

Puis s’est diffusé avec le colonialisme européen.

Les Jeux Olympiques n’ont jamais été, eux non, plus universels.

Et aujourd'hui encore, la très très grand majorité des sports pratiqués aux J.O sont occidentaux (une des rares exceptions étant le judo).

Le seul universalisme des J.O est celui d’accepter que toutes les races et toutes les croyances viennent participer à des sports ... occidentaux. 

Pour les sports nature, c'est la même chose. C'est l'Occident qui a transformé des pratiques ancestrales en sport.

Si cette domination occidentale n'est pas réienterrogée dans le sport, elle l'est dans de nombreux autres domaines.

Elle l'est notamment sur le plan philosophique et politique par des chercheurs qui veulent montrer que ce que l'Occident qualifie d'universel ... n'est en fait qu'occidental.

L'un des chercheurs les plus stimulants sur cette question, est l'anthropologue Arturo Escobar avec son "Sentir-penser avec la terre. L'écologie au delà de l'Occident".

Pour lui, "la partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s’est imposée partout n’est pas la seule façon d’être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation." Et c'est plutôt bien vu.

A partir de ce constat, Escobar plaide pour une approche pluriverselle du monde, soit une approche qui accepte que le "monde soit fait d'une multitude de mondes".

Dans la foulée d'Escobar, ont émergé de nombreuses réflexions que l'on peut découvrir dans le tout récent "Plurivers - Dictionnaire du post-développement".

L'idée de ce post n'est pas de discuter les propositions et les positions de ces chercheurs.

L'idée de ce post est de se demander en quoi la rupture posée par le concept de pluriversel par opposition à universel, peut nous aider à penser le sport demain ?

Ça pourrait être quoi une pensée prospective pluriversel sur le sport ?

Ça pourrait être quoi un sport pluriversel ?

En quoi le pluriversel pourrait nous aider à construire les futurs grands récits du sports ?

On ne va évidement pas répondre ici à ces questions sur lesquelles nous travaillons actuellement, mais nous partagerons nos réflexions sur la question le 16 novembre prochain lors des Rencontres de la Prospective Sportive ® organisées autour de la question  "Et si le sport devait s'inventer de nouveaux grands récits ?"

ET SI C'ÉTAIT PLUTÔT LÀ, QUE SE DESSINAIENT LES FUTURS GRANDS RECITS DU SPORT ?

- "Climax"

- "Et la forêt brûlera sous nos pas"

- "Le Grand vertige"

- "Nous sommes l'étincelle"

- "Chien 51"

- "A l'Est des rêves"

Le sport se cherche de nouveaux grands récits.

Les crises systémiques que nous vivons actuellement (climat, écologie, énergie ...) sont en train de mettre à plat les grands récits du XX° siècle

Le grand récit olympique s'épuise et le grand récit de l'outdoor est aujourd'hui confronté à un environnement de plus en plus dégradé et fragilisé.

Les grands équipementiers l'ont bien compris en répositionant leur communication autour de nouvelles promesses comme Nike avec Play New ou Adidas avec la mode.

Dès lors la question est simple : où regarder pour penser les possibles terreaux des futurs grands récits sportifs de demain ?

On faisait l'hypothèse dans un récent post que la fiction pourrait sans doute aider à comprendre les imaginaires des jeunes générations et donc à imaginer ce que pourraient être les nouveaux imaginaires sportifs du futur - voir Et si le monde du port s'inspirait de la littérature jeunesse ?

Mais évidement, cette incitation à sortir du sport pour penser le sport dépasse le seul cas des jeunes génération

On peut même faire le pari que sortir du sport pour penser le sport, va devenir un impératif incontournable pour penser demain.

C'est en tout cas avec cette approche, que nous avons récemment lu six livres sur le monde à venir (cinq romans et un d'ethnologie - celui de Nastassja Martin) avec deux question en tête : 

- Qu'est-ce que ces livres me disent du monde à venir ?

et

- Comment ce que nous racontent ces livres, peut nous aider à penser le monde autrement ?

Fondamentalement ces livres ne délivrent aucune information nouvelle sur les mutations climatiques et économiques mondiales en cours, mais ils donnent une chaire à ce qui se résument trop souvent à des chiffres ou à des images catastrophes.

Ils dessinent donc des possibles auxquels nous n'avions pas forcément imaginé.

Ils esquissent des scenarii à partir desquels nous pouvons imagine de nouvelles lignes d'horizons.

Ils nous ont permis d'alimenter, entre autres, deux de nos grandes réflexions actuelles :

- Et si le monde du sport n'avait pas assez peur ?

- Et si le sport pouvait faire émerger une nouvelle classe écologique ?

On présentera nos réflexions, le 16 novembre prochain lors des Rencontres de la Prospective Sportive ® organisées autour de la question  "Et si le sport devait s'inventer de nouveaux grands récits ?"

ET SI LE MONDE DU SPORT DEVAIT S’INSPIRER DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE ?

On le sait tous, les jeunes ont plein de défauts.

Ils ont le nez collés sur leurs écrans.

Ils ne font pas de sport.

Ils ne lisent plus. 

Comme si …

Comme si les adultes ne regardaient jamais leur mobile.

Comme si leurs parent lisaient plusieurs livres par mois.

Comme si tous les adultes faisaient du sport.

Mais bon ...

Ce dénigrement récurrent des ados permet aux parents d’éviter de se poser trop de questions sur leur supposée exemplarité.

Voir à ce sujet, "Et si se moquer des ados évitaient de se poser les bonnes questions sur le sport ?"

L'autre problème du dénigrement des jeunes, est que ce qui leur est reproché se révèle souvent faux.

Prenons, le cas de la lecture.

La lecture s’est, en effet, rarement aussi bien portée chez les enfants et les ados qu'aujourd'hui.

En France, plusieurs récentes études montrent que les 7-25 ans lisent de plus en plus et le marché de l’édition jeunesse (hors scolaire et BD) ne cesse de progresser depuis 2017

Au niveau mondial, le marché des livres pour enfants et jeunes adultes devrait, lui, croître en 2022 de près de 5 % (là). 

Voir : “Les jeunes réinventent les usages de la lecture.”

Alors comment expliquer cette renaissance ?

C’est très simple.

Les éditeurs jeunesse se sont mis à l’écoute des jeunes en regardant comment ils vivaient.

Ils ont essayé de comprendre leurs références, et notamment ce qu’ils regardaient comme séries, visionnaient comme films ou à quoi ils jouaient sur leurs écrans … 

Et ces éditeurs jeunesse ont constaté que les fictions de type “dystopie, uchronie, fantasy, postapocalyptique” sont devenues des références centrales et que les les jeunes privilégient les logiques d’évasion et d’invention".

À partir de là, les éditeurs ont construit des collections de livres répondant à ces imaginaires !!!

C’était pas très compliqué !!

Il suffisait juste d'essayer de comprendre les gamins.

Mais quelle fédération sportive a fait ce travail sur les imaginaires fictionnels de nos gamins ?

Quelle fédération sportive a travaillé sur les imaginaires fictionnels pour essayer de comprendre comment ceux-ci pouvaient, ou non, engendrer de nouvelles pratiques ?

Actuellement, en France on ne demande pas aux jeunes “Vous rêvez de quelle activité pour vous défouler et vous amuser ?”. On leur dit “Vous devez rêver des jeux Olympiques !”

Sauf que non, les jeunes s'en foutent un peu des J.O !!!  

Et ils ne sont pas les seuls ! Seulement "26 % des Français ressentent de l’intérêt pour les J.O." 

Et c'est pour travailler sur les nouveaux imaginaires du sport, que nous organisons nos quatrièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® le 16 novembre prochain autour de la question  "Et si le sport devait s'inventer de nouveaux grands récits ?"