Monday, May 20, 2024

ET SI LA CANNE DEVENAIT LA SNEAKER DU XXI° SIÈCLE ?

Qu'est-ce qui, en général, symbolise le mieux la mobilité d'un vieux ? 

La lenteur et ... une canne.

La couverture de l'édition française de "L'Homme ralenti" de J.M. Coetzee en est une excellente illustration.

Mais si demain, on devait changer de regard à la fois sur la lenteur (voir "Et si l'homme lent devenait désirable ?") mais aussi, et surtout, sur la canne ?

Et si dans un monde dominé par les vieux, la canne devait changer de statut ?

La jeunesse a imposé la basket comme la grande référence mobilitaire désirable et joyeuse du quotidien.

Pourquoi demain, les vieux n'imposeraient-il pas la canne comme une autre des grandes références mobile du futur ?

Et si demain, la canne passait d'objet symbole du déclin physique à celui d'une nouvelle vitalité, voir d'une nouvelle sportivité ?

Dit autrement : et si la canne devenait la sneaker d'un monde dominé par les vieux ?

On parle bien ici de canne et non des bâtons de marche télescopiques qui eux ont déjà gagné leur reconnaissance sportive depuis une décennie.

C'est en tout cas une question qu'incite à se poser l'exposition "Walking stick & canes"  récemment organisée par Keiji Takeuchi dans le cadre de la Triennale de Vensie.

On y revient le 6 juin prochain, .