Pour les images, voir là et là.
Pour la réflexion, voir là.
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Saturday, October 29, 2011
Friday, October 28, 2011
YOU NEED A VANMOOF
Ou comment inciter à passer au vélo en cassant tous les codes traditionnels en faveur de la bicyclette.
C'est pour le fabricant hollandais Vanmoof, et c'est juste parfait.
C'est pour le fabricant hollandais Vanmoof, et c'est juste parfait.
Libellés :
Frugalité,
Light mobility,
Nouveaux imaginaires de la mobilité
Thursday, October 27, 2011
AMERICAN SUBURBIA : THE NEXT SLUMS ?
On savait le modèle de la suburbia américaine fortement fragilisé à terme avec l'augmentation du prix de l'essence (là, là ou là).
On l'a vu souffrir lors de la crise de 2008 (là). Après s'être imaginée en ferme (là), certains l'ont imaginé en bidonville (là).
On l'a découvre aujourd'hui qui continue à s'appauvrir de façon très forte en Une du NYT sous le titre "Outside Cleveland, Snapshots of Poverty’s Surge in the Suburbs"
C'est une véritable révolution culturelle : "The poor population in America’s suburbs — long a symbol of a stable and prosperous American middle class — rose by more than half after 2000, forcing suburban communities across the country to re-evaluate their identities and how they serve their populations.
The increase in the suburbs was 53 percent, compared with 26 percent in cities. The recession accelerated the pace: two-thirds of the new suburban poor were added from 2007 to 2010. (...) “For the first time, more than half of the metropolitan poor live in suburban areas.”
Since 2000, the poverty roll has increased by five million in the suburbs, with large rises in metropolitan areas as different as Colorado Springs and Greensboro, N.C. Over the decade, Midwestern suburbs ranked high; recently, the rise has been sharpest in communities the housing collapse hit the hardest, like Cape Coral, Fla., and Riverside, Calif., according to the Brookings analysis."
Si on y ajoute que demain la mobilité sera forcément plus couteuse pour cette population qui dépend uniquement de la voiture, la situation apparaît très sombre.
Pour aller plus loin sur ce sujet, voir :
- "Vers un renversement radical de nos modèles de croissance et de pensée ?"
- "Et si c'était en Inde que s'inventait une partie de notre avenir urbain ?"
On l'a vu souffrir lors de la crise de 2008 (là). Après s'être imaginée en ferme (là), certains l'ont imaginé en bidonville (là).
On l'a découvre aujourd'hui qui continue à s'appauvrir de façon très forte en Une du NYT sous le titre "Outside Cleveland, Snapshots of Poverty’s Surge in the Suburbs"
C'est une véritable révolution culturelle : "The poor population in America’s suburbs — long a symbol of a stable and prosperous American middle class — rose by more than half after 2000, forcing suburban communities across the country to re-evaluate their identities and how they serve their populations.
The increase in the suburbs was 53 percent, compared with 26 percent in cities. The recession accelerated the pace: two-thirds of the new suburban poor were added from 2007 to 2010. (...) “For the first time, more than half of the metropolitan poor live in suburban areas.”
Since 2000, the poverty roll has increased by five million in the suburbs, with large rises in metropolitan areas as different as Colorado Springs and Greensboro, N.C. Over the decade, Midwestern suburbs ranked high; recently, the rise has been sharpest in communities the housing collapse hit the hardest, like Cape Coral, Fla., and Riverside, Calif., according to the Brookings analysis."
Si on y ajoute que demain la mobilité sera forcément plus couteuse pour cette population qui dépend uniquement de la voiture, la situation apparaît très sombre.
Pour aller plus loin sur ce sujet, voir :
- "Vers un renversement radical de nos modèles de croissance et de pensée ?"
- "Et si c'était en Inde que s'inventait une partie de notre avenir urbain ?"
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Nouveaux imaginaires urbains,
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urbanisme
Wednesday, October 26, 2011
VOYAGER AVANT LA CATASTROPHE FINALE ?
"Profitez de voyager avant la destruction d'une partie de la terre !", voilà en gros le message choc d'un tour operator indien White collar hippie. Sur le site, les annonces sont surtitrées "Coming faster than you think"
Décalée, culottée, cette campagne est en même temps très bien foutue, les menaces étant admirablement bien analysées et présentées. Une campagne qu'aurait pu signer Greenpeace.
Reste à savoir si cela donne forcément envie d'aller voyager ?
Sur ce sujet, voir Et si on n'avait pas assez peur ?, mais aussi là.
Tuesday, October 25, 2011
FORD CONTRE FACEBOOK, TWEETER ET GOOGLE
Certains constructeurs automobiles sont-ils enfin en train de comprendre que la mobilité connectée est probablement plus porteuses de dangers mortels que d'avantages.
On peut le penser en voyant cette toute récente campagne brésilienne de Ford dont le message est on ne peut plus claire "Be conscious. Disconnect.". Un message qui va totalement à l'encontre non seulement de certaines de ses précédentes campagnes (là), mais surtout de l'idéologie dominante qui voudrait que le futur de la conduite automobile soit forcément une conduite connectée (voir là)
Ford n'est certe pas le premier a mettre en garde les conducteurs contre cette fascination des écrans, mais c'est le premier à attaquer aussi frontalement les trois marques porteuses de cette nouvel impératif qui veut que l'on soit tous en permanence joignables et pistables via un GPS ou un mobile.
Une marque comme Fiat avait déjà tenté ce genre de démarche d'alerte il y a quelques mois, en demandant aux chauffeurs d'être moins obsédés par leur GPS et leur SMS. Mais paradoxalement leurs campagnes renforçaient le poids de ces techniques en en faisant des incontournables de la mobilité actuelle.
En voulant attaquer le GPS, Fiat valorisait en fait Google Map et cette idée qu'il faut être connecté en permanence pour pouvoir se déplacer.
En proposant un service vocal pour ecouter et envoyer ses SMS, Fiat valorisait en fait l'idée qu'il était presque impossible de conduire - voir de vivre - sans être en permanence connecté sur son mobile.
Ford va plus loin et est plus courageux en affichant ouvertement le logo des marques attaquées et le danger réel que font peser leurs services pour les gens qui conduisent. C'est, à mon avis, encore plus fort que la campagne de la sécurité routière australienne, dans laquelle cette dernière demandait aux lecteurs de mettre leur iPhone devant l'annonce presse, pour voir le danger que l'utilisation de leur mobile pouvait cacher.
On peut le penser en voyant cette toute récente campagne brésilienne de Ford dont le message est on ne peut plus claire "Be conscious. Disconnect.". Un message qui va totalement à l'encontre non seulement de certaines de ses précédentes campagnes (là), mais surtout de l'idéologie dominante qui voudrait que le futur de la conduite automobile soit forcément une conduite connectée (voir là)
Ford n'est certe pas le premier a mettre en garde les conducteurs contre cette fascination des écrans, mais c'est le premier à attaquer aussi frontalement les trois marques porteuses de cette nouvel impératif qui veut que l'on soit tous en permanence joignables et pistables via un GPS ou un mobile.
Une marque comme Fiat avait déjà tenté ce genre de démarche d'alerte il y a quelques mois, en demandant aux chauffeurs d'être moins obsédés par leur GPS et leur SMS. Mais paradoxalement leurs campagnes renforçaient le poids de ces techniques en en faisant des incontournables de la mobilité actuelle.
En voulant attaquer le GPS, Fiat valorisait en fait Google Map et cette idée qu'il faut être connecté en permanence pour pouvoir se déplacer.
En proposant un service vocal pour ecouter et envoyer ses SMS, Fiat valorisait en fait l'idée qu'il était presque impossible de conduire - voir de vivre - sans être en permanence connecté sur son mobile.
Ford va plus loin et est plus courageux en affichant ouvertement le logo des marques attaquées et le danger réel que font peser leurs services pour les gens qui conduisent. C'est, à mon avis, encore plus fort que la campagne de la sécurité routière australienne, dans laquelle cette dernière demandait aux lecteurs de mettre leur iPhone devant l'annonce presse, pour voir le danger que l'utilisation de leur mobile pouvait cacher.
Monday, October 24, 2011
DÉTRUIRE LE MÉTRO DE PARIS
Les jeux vidéo ont une très grande qualité : vous forcer à voir et à penser le monde un peu autrement. C'est à travers eux que se pense notamment une partie de l'avenir de la mobilité (là) ou de la voiture (là).
Par les scénarii et les situations qu'ils proposent, ils obligent à un vrai travail de disruption vis à vis des lieux que l'on fréquente parfois quasi-quotidiennent. Et ce beaucoup plus que le cinéma, car on y est acteur de l'histoire. Il est évident, par exemple, que si "Drive" est un excellent film, il n'offrira jamais les mêmes sensations que celles proposées par un jeu comme "Driver". La transgression est plus jouissive quand on en est l'auteur, plutôt que le simple spectateur. C'est ce qui explique le succès de tous les jeux de courses de voiture de type "Burn Out". Et ce plaisir devient encore plus fort et troublant quand il se passe dans un univers qui vous est familier Le succès de "GTA 4 Liberty City" est indéniablement lié à ce que l'on y retrouve une très grande partie New-York - voir là. Et ce sentiment se retrouve avec le tout récent et excellent "Call of Duty : Modern Warfare", dont les combats se passent - entre autres - dans des décors très réalistes à Berlin, Londres et Paris
C'est ce que j'ai ressenti une nouvelle fois, en découvrant "Battlefield 3", et plus particulièrement les scènes de combat à Paris - visibles là.
Faire la guerre boulevard Haussmann, sur l'esplanade des Invalides ou dans une station de métro quand on est parisien, ce n'est évidement pas la même chose que de balancer des missiles à Téhéran (une des autres villes où se déroulent le jeu).
Et quand on déteste la Ratp - ce qui est mon cas - pouvoir détruire des stations de métro, des rames, tirer sur des bus devient un grand moment de bonheur. On se venge avec ce jeu de tout le mépris dans lequel nous tient la Ratp depuis tant d'années avec son réseau déficient, ses retards, ses pannes, ses rames ultra-chargées, la connerie de ses contrôleurs, ses chauffeurs de bus qui coincent les motos ou les vélos ... bref de tout ce qui pourri la vie de plusieurs millions de franciliens tous les jours. Un mépris qui engendre forcément parfois des comportements peu respectueux de certains clients, mais à qui à la faute ? Aux voyageurs ou à la Ratp de plus en plus incapable de faire fonctionner de façon efficace son réseau ? (voir sur ce sujet, là.)
Pouvoir se défouler contre une réalité qui vous déplait est un des grands bonheurs offert par les jeux vidéos. C'est ce que nous offre - même de façon très indirecte - "Battelfield 3" contre la Ratp.
Et pour ceux qui voudraient se venger du très mauvais état du métro de Londres, en s'amusant, par exemple, à le faire dérailler, il faut jouer à "Call of Duty : Modern Warfare"
De façon plus sérieuse sur ce sujet des conflits urbains, voir "Et si on s'intéressait à la façon dont les militaires pensent la ville ?"
Par les scénarii et les situations qu'ils proposent, ils obligent à un vrai travail de disruption vis à vis des lieux que l'on fréquente parfois quasi-quotidiennent. Et ce beaucoup plus que le cinéma, car on y est acteur de l'histoire. Il est évident, par exemple, que si "Drive" est un excellent film, il n'offrira jamais les mêmes sensations que celles proposées par un jeu comme "Driver". La transgression est plus jouissive quand on en est l'auteur, plutôt que le simple spectateur. C'est ce qui explique le succès de tous les jeux de courses de voiture de type "Burn Out". Et ce plaisir devient encore plus fort et troublant quand il se passe dans un univers qui vous est familier Le succès de "GTA 4 Liberty City" est indéniablement lié à ce que l'on y retrouve une très grande partie New-York - voir là. Et ce sentiment se retrouve avec le tout récent et excellent "Call of Duty : Modern Warfare", dont les combats se passent - entre autres - dans des décors très réalistes à Berlin, Londres et Paris
C'est ce que j'ai ressenti une nouvelle fois, en découvrant "Battlefield 3", et plus particulièrement les scènes de combat à Paris - visibles là.
Faire la guerre boulevard Haussmann, sur l'esplanade des Invalides ou dans une station de métro quand on est parisien, ce n'est évidement pas la même chose que de balancer des missiles à Téhéran (une des autres villes où se déroulent le jeu).
Et quand on déteste la Ratp - ce qui est mon cas - pouvoir détruire des stations de métro, des rames, tirer sur des bus devient un grand moment de bonheur. On se venge avec ce jeu de tout le mépris dans lequel nous tient la Ratp depuis tant d'années avec son réseau déficient, ses retards, ses pannes, ses rames ultra-chargées, la connerie de ses contrôleurs, ses chauffeurs de bus qui coincent les motos ou les vélos ... bref de tout ce qui pourri la vie de plusieurs millions de franciliens tous les jours. Un mépris qui engendre forcément parfois des comportements peu respectueux de certains clients, mais à qui à la faute ? Aux voyageurs ou à la Ratp de plus en plus incapable de faire fonctionner de façon efficace son réseau ? (voir sur ce sujet, là.)
Pouvoir se défouler contre une réalité qui vous déplait est un des grands bonheurs offert par les jeux vidéos. C'est ce que nous offre - même de façon très indirecte - "Battelfield 3" contre la Ratp.
Et pour ceux qui voudraient se venger du très mauvais état du métro de Londres, en s'amusant, par exemple, à le faire dérailler, il faut jouer à "Call of Duty : Modern Warfare"
De façon plus sérieuse sur ce sujet des conflits urbains, voir "Et si on s'intéressait à la façon dont les militaires pensent la ville ?"
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War Mobility
Friday, October 21, 2011
INDUSTRY
Plans extraits du film "Chain Reaction".
Ces images ont été tournées en 1995 à Chicago, mais font terriblement datées - presque d'une autre époque.
Dans nos imaginaires d'Occidentaux, les usines sont désormais associées à la Chine et à son lumpen prolétariat, mais certainement plus aux Etats-Unis (voir, là).
Comme si après avoir tant marqué les paysages urbains de la fin du XIX° et d'une bonne part du XX° siècle, les usines avaient totalement disparues de nos univers mentaux. Ou alors toujours là, mais sous formes de bâtiments abandonnés et tagés.
Aujourd'hui, la modernité c'est l'image ci-dessous, la Silicon Valley vu par Google Earth. Un monde propre et aseptisé qui refuse - bien sur - de voir cela et cela.
Ces images ont été tournées en 1995 à Chicago, mais font terriblement datées - presque d'une autre époque.
Dans nos imaginaires d'Occidentaux, les usines sont désormais associées à la Chine et à son lumpen prolétariat, mais certainement plus aux Etats-Unis (voir, là).
Comme si après avoir tant marqué les paysages urbains de la fin du XIX° et d'une bonne part du XX° siècle, les usines avaient totalement disparues de nos univers mentaux. Ou alors toujours là, mais sous formes de bâtiments abandonnés et tagés.
Aujourd'hui, la modernité c'est l'image ci-dessous, la Silicon Valley vu par Google Earth. Un monde propre et aseptisé qui refuse - bien sur - de voir cela et cela.
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Thursday, October 20, 2011
POINT AND SHOOT AT 70 MPH
Wednesday, October 19, 2011
TRANSIT CLOUD
Futur alternative à l'enfermement dans un avion ?
Aussi, là et là.
Sans oublier, là et là.
"This project envisions a distinct approach towards moving around the United States being also a revival of the act of traveling.Plus, là.
Why traveling at high speed ?
Why having the final destiny always defined?
And why always departing and arriving on a tight schedule ?
Nowadays, everything is set and everyone is always running around. It is time to reconsider the act of traveling and start enjoying it accordingly.
The Passing Cloud is an innovative and environmentally friendly method of transportation that doesn’t require expensive steel tracks or concrete highways. It is made of a series of spherical balloons that form the shape of a cloud. Its inner stainless steel structure is covered with heavy weight tensile nylon fabric. During the journey, It moves according to prevailing winds speed and direction at the time of travel. Since it moves with the wind, no wind is ever felt during the trip, offering the passengers a full “floating sensation"."
Aussi, là et là.
Sans oublier, là et là.
Tuesday, October 18, 2011
Monday, October 17, 2011
ON FIRE
Des avions qui n'en sont pas.
Des incendies qui n'en sont pas vraiment non plus.
Une architecture plus qu'improbable.
Un triple artifice vu par Richard Mosse
Des incendies qui n'en sont pas vraiment non plus.
Une architecture plus qu'improbable.
Un triple artifice vu par Richard Mosse
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