ET SI ON REGARDAIT UN PEU PLUS SOUVENT EN HAUTEUR ?

Suite et fin d'une trilogie new-yorkaise. Après l'accès aux immeubles, là, les étages, là, les hauteurs.

Ou quand la sportivité d'un immeuble tient parfois à la façon d'imaginer la fonction et la rentabilité des espaces un peu autrement.

- Et si on lançait un Label de Performance Sportive des bâtiments ® ? 

- Et si désormais, on devait tout considérer comme un équipement sportif ?

ET SI ON SE SOUVENAIT QUE LE SPORT A RENDU LA HAUTEUR DÉSIRABLE À NEW-YORK ?

1931.

1931 fut un grande année pour l'urbanisme et l'architecture de New-York.

1931, c'est l'année ou s'ouvrent deux bâtiments emblématiques qui vont transformer le regard sur la verticalité et rendre la hauteur désirable.

1931, c'est l'année de l'ouverture du nouveau Walldorf Astoria sur Park Avenue qui va proposer une multitude de services faisant de cet hôtel une véritable ville verticale.

1931, c'est aussi l'année de la mise en service au sud de Manhattan du Downtown Athletic Club, l'un des plus beaux fleurons de la créativité sportivo-archiecturale.

C'est lui qui, avec le Walldorf, va rendre véritablement désirable la verticalité.

C'est lui qui va faire comprendre que la hauteur peut-être un formidable moyen pour inventer de nouveaux espaces et nouvelles promesses urbaines. 

Il faut dire que le bâtiment est exceptionnel 

Il a le génie d'associer dans une tour 

    - un parcours de golf au 7° étage,

    - un gymnase au 8°,

    - une salle de boxe au 9°,

    - un espace médecine du sport au 10°,

    - une piscine au 12°

    - un jardin au 17°

    - et une multitude d'autres activités sportives (squash, billard ...)           

Les restaurants et les chambres d'hôtels réservés aux membres du club étaient installés dans les étages supérieurs.

Le Downtown Athletic Club offre une nouvelle histoire associant hyper-densité et bien-être.

Rem Koolhaas l'explique cela très bien dans "Delirious New York".

“Le Downtown Athletic Club, une tour de 160m de haut (38 étages) construite en 1931 à la pointe sud de Manhattan. 

De grands motifs abstraits de verre et de brique rendent sa façade impénétrable et presque impossible à distinguer des gratte-ciel conventionnels qui l’entourent.

Cette sérénité cache l’apothéose du gratte-ciel comme culture de la congestion. 

Le club représente la conquête achevée, étage par étage, du gratte-ciel par l’activité sociale, il est un condensateur social constructiviste : une machine à engendrer et à intensifier les modes de rapports humains les plus désirables tels qu’envisagés par l’american way of life.
 
Les niveaux bas regroupent les activités sportives traditionnelles : courts de hand-ball et de squash, intercalés entre bains et vestiaires. 

Au 7e étage terrain de golf couvert reproduisant la campagne anglaise. Extirpée dans un premier temps de la métropole, la nature ressuscite maintenant à l’intérieur du gratte-ciel, réduite à n’être plus qu’une des innombrable strate, un service technique qui apporte un peu de fraicheur dans la vie harassante des citoyens de la métropole. Le gratte-ciel a transformé la nature en super-nature. 

Au 8e étage le gymnase, au 9e ring de boxe et bar à huitres, au 10e médecine sportive, bronzage et barbier, au 11e vestiaires de la piscine du 12e. Les cinq autres niveaux sont consacrés aux repas, à la détente et aux contacts sociaux (restaurants, salons, fumoirs, bibliothèque, roof garden). 

Du 20e au dernier étage les chambres des membres du Club. 

A noter que l’ensemble est exclusivement masculin, les femmes ne pouvant accéder qu’au restaurant du 13e étage… 

L’ascension à l’intérieur du Downtown Athletic Club correspond à une progression dans la subtilité et l’originalité des programmes proposés par chacune des plates-formes. Dans une chorégraphie abstraite, les athlètes du bâtiment font la navette entre ses trente-huit « parcelles » en une séquence dont le fortuit dépend du seul garçon d’ascenseur - , chaque parcelle étant équipée d’un appareillage techno-psychique pour le remodelage des hommes."

Le "Downtown Athletic Club" est la preuve qu'un bâtiment dédié aux sports peut avoir un vrai rôle d'innovateur urbain et architectural.

Il est l'ancêtre oublié du wellness real estate qui émerge actuellement - là.

Et surtout, et encore aujourd'hui, il montre que l'on peut penser de façon radicalement nouvelle ce que l'on appelle un équipement sportif.

Et c'est pour tenter de retrouver cette créativité et inciter à mettre beaucoup plus le sport au coeur de la réflexion sur les bâtiments, que nous lançons notre démarche pour aboutir à la création d'un Label de Performance Sportive des bâtiments ®.  

ET SI LE SPORT OBLIGEAIT À CHANGER L'ACCÈS AUX IMMEUBLES ?

Quand marcher dans les rues de New-York vous incite parfois à vous poser des questions sur l'inadéquation de l'accès aux immeubles avec les nouvelles pratiques de mobilité.

Et si pour changer les choses, on devait dorénavant analyser les bâtiments sous le prisme du corps en mouvement ?

Les explications :

- Et si on lançait un Label de Performance Sportive des bâtiments ® ? 

- Et si désormais, on devait tout considérer comme un équipement sportif ?

ET SI LE PÉPLUM DESSINAIT UN CERTAIN AVENIR DU SPORT ?

Et si on regardait un peu plus les péplums pour penser les sports à succès de demain ?

Ce qui est sûr en tout cas, c'est que les sports qui remportent aujourd'hui un certain succès (CrossFit, Hyrox, MMA, musculation ...) semblent tout droit sortir de ce qui fut longtemps considéré - sans doute à tort - comme un sous genre du cinéma.

A quand la toge Nike ou Adidas ? 

On en reparlera forcément le 6 février, là.

ET SI ON ESSAYAIT DE SE METTRE DANS LA TÊTE D'UNE BODYBUILDEUSE ?

"Azami Tanaka, fille adoptive de Paul, est agent de police et s'adonne intensivement au culturisme; la prise de stéroïdes la rend infertile. Un nourrisson abandonné lui permet de combler son désir de maternité. 

« Une jeune femme fascinée par le tatouage et la puissance masculine », ce qui la rend « ambivalente, hermaphrodite, androgyne »" 

"New York Cannibals" - Jérôme Charyn - François Boucq.

Et si c'était la fiction qui nous permettait de mieux penser et comprendre les rapports au muscle ?

On en reparle le 6 février, là.

ET SI ON ESSAYAIT DE SE METTRE DANS LA TÊTE D'UN BODYBUILDER ?

"J'avais des muscles, j'avais plein de muscles partout et même à des endroits où tu ne savais même pas qu'il y avait des muscles, en tout cas il n' y avait pas un muscle que je n'avais pas bossé. J'étais huilé partout, partout je sentais l'huile toute neuve, je me lavais à l'huile d'olive et même je pouvais la boire à la bouteille. 

Et je sentais, je sentais fort, je sentais le vrai homme tout le temps dans la rue par exemple, partout, je ne connais personne avec autant de muscles que moi, personne d'aussi bien ou même d'aussi accompli, j'avais accompli l'objectif vital de tous les hommes, j'avais plus de muscles que tout le monde réuni. (...)

Dans mon corps tu avais tout, tu avais les choses les plus importantes de la vie, tu avais la force musculaire et la masculinité totale, je m'étais construit moi-même tout seul grâce à mon travail, tu sais il a fallu beaucoup de travail pour ça, je peux te dire je ne suis pas né comme ça."  

"Créatine" - Victor Malzac

Et si on essayait de se mettre dans la tête d'un bodybuilder ? 

C'est ce qu'a fait avec beaucoup beaucoup de talent Victor Malzac avec "Créatine".

Un roman qui se dévore et qui complète très bien les analyses développées par Guillaume Vallet dans  "La Fabrique du muscle".

C'est à lire !

On y reviendra forcément 6 février prochain lors des quatrièmes Rencontres Sport / Équipement / Stratégie ® qui ont pour thème "C'est quoi demain, l'économie du muscle ?"

Toutes les infos sur les Rencontres, là.

L'OBSESSION DU MUSCLE, ÇA DIT QUOI DE NOTRE SOCIÉTÉ ?

"Multiplication des salles de fitness, foyers équipés en appareils divers, corps musculeux exposés sur les réseaux sociaux, généralisation de la vente de macronutriments, etc. 

La fascination et la quête du muscle ne sont plus l’apanage des bodybuilders, mais touchent une part croissante de la population qui s’entraîne avec acharnement pour produire un corps désiré. 

Dans un monde incertain, où règne le sentiment de vulnérabilité et de dépossession, ce travail permet de planifier un projet à soi et pour soi. 

Construire du muscle nécessite une grande implication, et la mobilisation de nombreux moyens, gérés rationnellement en vue de maximiser les gains tout en réduisant les coûts de production."

"La Fabrique du muscle" - Guillaume Vallet 

Ça dit quoi de notre société cette obsession du muscle ?

Venez en parler avec Guillaume Vallet le 6 février prochain.

Il sera l'un des invités des quatrièmes Rencontres Sport / Équipement / Stratégie ® qui auront pour thème "C'est quoi demain, l'économie du muscle ?"

Toutes les infos, là.

ET SI LE MUSCLE ET LA GUERRE ... ?

C'est un bruit de fond qui n'est pas forcément doux à entendre, mais qui est là et qui ne cesse de monter.

C'est un bruit de fond qui associe de façon très disparate mais bien réelle, retour de la guerre, multiplication des conflits, montée des menaces, retour de la force, fascination pour le muscle, nouveaux besoins de se rassurer, nouvelles références corporelles ...

Bref, c'est un bruit de fond qui pourrait nous obliger à penser un peu différemment nos rapports aux corps et au sport dans les années à venir.

C'est en tout cas cette hypothèse qui nous conduit avec Patrick Bayeux et Patrick Roult, à placer nos deux prochaines Rencontres sous le signe du muscle et de la guerre.

Le 6 février prochain, les quatrièmes Rencontres Sport / Équipement / Stratégie ® auront pour thème "C'est quoi demain, l'économie du muscle ?"

Les neuvièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® auront, elles, lieu au printemps 2025 autour de la question "Et si demain, les guerres changeaient nos corps ?"

Voir : "2 jeux/2 guerres/2 corps/2 villes"

On vous donne très vite beaucoup plus de détails sur ces deux Rencontres.

ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?

"J'ai chuté jeune, je me suis relevé vieux"

Un très beau livre sur la blessure et le corps vieillissant.

À lire, là.

Ou à écouter, là.

ET SI LA SOUFFRANCE DES CORPS AU TRAVAIL AIDAIT À PENSER LE SPORT AUTREMENT ?

Et si la souffrance du corps au travail, nous aidait à penser autrement la vocation du sport demain ?

Une question née de la lecture de ce très beau livre qui ne parle pas de sport, mais qui y renvoie forcément un peu …

À lire, là.

Ou à écouter, là.

ET SI ON REPENSAIT LE FUTUR DU SPORT SOUS LE PRISME D'IVAN ILLICH ?

"Je plaide pour une reconnaissance des pratiques ascétiques, pour maintenir vivants nos sens, dans les terres dévastées par le " show ", au milieu des informations écrasantes, des conseils à perpétuité, du diagnostic intensif, de la gestion thérapeutique, de l'invasion des conseillers, des soins terminaux, de la vitesse qui coupe le souffle."

Ivan Illich - "La perte de sens".

Et si on pensait l'avenir du sport et de nos corps sous ce prisme ?

C'est juste une hypothèse pour essayer de réfléchir un peu autrement.

C'EST QUOI PENSER LE SPORT DANS UNE SOCIÉTÉ QUI PRÔNE MOINDRE EFFORT ?

Marcher dans les rues des villes américaines, c'est toujours ressentir avec un peu d'avance l'air du temps à venir.

Marcher dans les rues de Chicago en juin, c'était la possibilité de tomber sur le pop up store créé par Nike pour le lancement de sa Pegasus 41 avec son slogan "Don't waste your energy".

Marcher dans les rues de New-York en juillet, c'était obligatoirement croiser une des très nombreuses affiches de Ro pour son médicament permettant de lutter contre l'obésité avec son accroche "A weekly shot to lose weight".

Soit dans un cas, la promesse de courir sans perdre trop d'énergie.

Et dans l'autre, la promesse de maigrir sans faire de sport. 

Comme si après avoir lutté contre la fatigue au XX° siècle avec des machines (voitures, escalators, ascenseur), le capitalisme voulait au XXI° siècle toujours autant lutter contre nos fatigues, mais en s'occupant directement de nos corps. 

C'est à dire passer de la mécanique au biologique.

Alors aujourd'hui, ce sont nos corps ...

... et demain, ce seront nos cerveaux avec l'I.A qui nous évitera de nous fatiguer en réflexion !!!

Un sens de l'histoire assez cohérent ...

Et comme les prémisses d'une véritable révolution anthropologique ...

Questions : il est où le grand discours sportif capable aujourd'hui de faire a minima jeu égale avec ces nouvelles promesses du moindre effort ?

C'est quoi penser le sport demain dans le cadre de cette révolution anthropologique ?

ET SI LA PERFORMANCE SPORTIVE DES BÂTIMENTS, C'ETAIT TRÈS SIMPLE ?

Pour prolonger nos réflexions sur la façon d'analyser les capacités sportives d'un immeuble, mais de façon beaucoup moins onirique que dans notre précédent post - là -, ces deux images toutes simples.

Ou quand la sportivité d'un immeuble tient parfois à très peu de chose.

- Et si on lançait un Label de Performance Sportive des bâtiments ® ? 

- Et si désormais, on devait tout considérer comme un équipement sportif ?

ET SI SONY ILLUSTRAIT L'AMBITION DU LABEL DE PERFORMANCE SPORTIVE DES BÂTIMENTS ® ?

Après :

- Et si demain, tous les immeubles devaient pouvoir se transformer en stade ?

- Et si à partir de maintenant, le sport devait aussi dévorer les immeubles ?

- Et si demain, c'était le mouvement qui prévalait en architecture ?

Et si c'était Sony avec son dernier spot pour la Play Station qui illustrait le mieux une des ambitions du Diagnostic de Performance Sportive des bâtiments ® ?

- Et si on lançait un Label de Performance Sportive des bâtiments ® ? 

- Et si désormais, on devait tout considérer comme un équipement sportif ?

Quand en 2012, Nike proposait déjà cela.

ET SI LE "WELLNESS" ÉTAIT LA PROCHAINE REVOLUTION DU MARCHÉ DE L'IMMOBILIER ?

Le XXI° siècle va être le siècle du corps.

Et ça va changer beaucoup de choses.

Beaucoup de choses sur le plan urbain.

Beaucoup de choses aussi en terme de marketing.

Car le sport et le bien-être ne sont plus des activités à part, ils sont devenus des préoccupations quotidiennes pour des millions de gens 

C'est ce qui explique qu'ils soient en train de devenir des acteurs économiques très importants dans de nombreux domaines.

Le Global Wellness Institute le montre très bien dans son Global wellness economy monitor 2024.

Le sport et le wellness font aujourd'hui évoluer les modes de vie, et ils sont devenus des modes de vie.

Ils ont donc forcément un impact sur l'immobilier.

C'est ce que raconte très bien le Financial Times dans un tout récent article titré "Feeling fine ; the rise of "wellness réal estate""

"L'immobilier du bien-être" ...

Selon le Global Wellness Institute, le marché de "l'immobilier du bien-être" serait passé de 225 milliards de dollars en 2019 à 438 milliards de dollars en 2023, et qui devrait frôler les 915 milliards de dollars en 2028.

Parmi les acteurs du wellness qui s'engagent dans des projets l'immobiliers, l’un des plus dynamiques est l'américain The Well avec son projet de Bay Harbour Islands à Miami.

Mais il existe évidement d’autres projets de ce type, notamment à Londres, Abu-Dhabi ou au Costa-Rica.

Avec ces programmes, on n’est donc plus dans le schéma traditionnel dans lequel un promoteur cherche un acteur du sport pour enrichir son projet !!

Avec ces programmes, ce sont les acteurs du bien-être qui deviennent promoteurs !!!

L'idée n'est plus de mettre une salle de sport alibi en pied d'immeuble, mais d'irriguer l'ensemble de l'immeuble d'appartements ou de bureaux de "bien-être".

Ce sont aujourd'hui évidement des projets pour les riches, les très riches même.

Mais demain ?

Et si demain, le sport et le bien-être devait révolutionner le marché de l'immobilier ?

Nous, au sein du Prospective Sport Lab ®, nous en sommes convaincus.

Mais notre approche est radicalement différente.

Nous, nous ne voulons pas que cette révolution soit réservée aux riches.

Nous, nous sommes persuadés que beaucoup d'immeubles sont déjà des équipements sportifs qui s'ignorent !

Voir :

- Et si désormais, on devait tout considérer comme unéquipment sportif ?

- Et si demain, tous les immeubles devaient pouvoir se transformer en stade ?

- Et si à partir de maintenant,  le sport devait aussi dévorer les immeubles ?

C'est pour cela que nous travaillons au lancement d'un Diagnostic Performance Sportive des bâtiments ®  destiné à classifier les bâtiments selon les degrés d'activité physique et de mobilité active qu'ils offrent à leur occupants (habitants, actifs, passagers, clients ...)

Voir : Et si on lançait un Label de performance sportive des bâtiments ® ?

Et si c'était lui, ce Label de performance sportive des bâtiments ® la vraie révolution de l'immobilier demain,  car permettant d'englober tout les bâtis, les déjà-là et les à venir ? Et surtout, les plus luxueux comme les plus modestes !

On vous en dit beaucoup plus très vite.