L'Ozempic est un produit pour maigrir qui fait actuellement un malheur aux Etats-Unis et dans certains pays européens.
L'explication de ce succès est simple : il permet de perdre du poids sans faire d'efforts grâce une hormone de satiété, la semaglutide.
La promesse apparait idéale à beaucoup : pas besoin de faire de sport, il suffit de s'injecter une dose dans le ventre régulièrement.
Il peut être vu comme un de ses nouveaux produits de l'économie de la flemme.
Sauf que ...
Sauf que l'Ozempic révèle dès aujourd'hui une grosse faiblesse : s'il fait perdre du poids, il fait aussi perdre du muscle.
Et cette perte de muscle peut se révéler dangereuse pour de larges pans de la population, notamment les femmes ménopausées et les plus de 65 ans !
Une réalité qui a incité certains réseaux de salles de sport comme Equinox, à proposer des programmes spéciaux de musculation pour les gens qui prennent de l'Ozempic.
En gros, on se retrouve dans la situation inverse de celle que beaucoup craignaient : non seulement les nouveaux produits amaigrissants ne devraient pas affaiblir le marché du muscle, mais pourrait au contraire le renforcer !!!
Et ce en attirant à lui deux populations a priori peu intéressées par la musculation : les femmes ménopausées et les seniors !
On y reviendra le 6 février lors des Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® organisées autour de la question "C'est quoi demain, l'économie du muscle ?"