ET SI LES BUREAUX SE DEVAIENT D'ÊTRE CYCLABLES ?

Pour prolonger "et si tous les immeubles devenaient cyclables ?", un autre regard sur les espaces de travail avec "et si le vélo changeait l'architecture du bureau ?"

LA SNEAKER COMME NOUVELLE FIERTÉ INDUSTRIELLE ?

L'idéal mobilitaire du XX° siècle a été dominé par la recherche du moindre effort physique via le moteur.

L'idéal industriel du XX° siècle a donc été dominé par la voiture.

L'idéal mobilitaire du XXI° siècle est dominé par la figure du corps connecté en mouvement.

L'idéal industriel du XXI° siècle est donc lié au mobile et à la chaussure de sport.

Oublions un peu le smart-phone, et concentrons nous sur la sneaker.

Si la sneaker est devenue si importante, alors ...

Alors la sneaker va-t-elle devenir la base d'un nouvel imaginaire mobilitaire et industriel ?

Et la sneaker va-t-elle devenir la base d’une nouvelle fierté industrielle de certains territoires ?

On peut se poser la question devant la démarche de New Balance UK avec sa campagne Northern Pride - là.

Et si le sport était sous-estimé pour penser les mutations sociétales ?

C'EST QUOI UN CLUB DANS UN MONDE DE NOMADES ?

Historiquement un club de sport est attaché à un lieu.

Ses adhérents sont des gens qui vivent aux alentours.

Mais c'est quoi un club de sport dans un monde où la mobilité est devenue un mode de vie ?

Mais c'est quoi quoi un club de sport dans un monde qui compte des millions d'actifs nomades ?

Ça ressemblerait à quoi, par exemple, un club de sport s'adressant aux plus de 3 millions de chauffeurs routiers en Europe ?

Ça pourrait être quoi la raison d'être d'un club regroupant ces solitudes mobiles ?

Et si les clubs de sport devaient totalement repenser leur géographie ?

Et si les clubs de sport devaient totalement repenser leurs offres ?

On en reparlera, là.

ET SI LA SOUFFRANCE DES CORPS AU TRAVAIL AIDAIT À PENSER LE SPORT AUTREMENT ?

Et si la souffrance du corps au travail, nous aidait à penser autrement la vocation du sport demain ?

Une question née de la lecture de ce très beau livre qui ne parle pas de sport, mais qui y renvoie forcément un peu …

À lire, là.

Ou à écouter, là.

ET SI LE "WELLNESS" ÉTAIT LA PROCHAINE REVOLUTION DU MARCHÉ DE L'IMMOBILIER ?

Le XXI° siècle va être le siècle du corps.

Et ça va changer beaucoup de choses.

Beaucoup de choses sur le plan urbain.

Beaucoup de choses aussi en terme de marketing.

Car le sport et le bien-être ne sont plus des activités à part, ils sont devenus des préoccupations quotidiennes pour des millions de gens 

C'est ce qui explique qu'ils soient en train de devenir des acteurs économiques très importants dans de nombreux domaines.

Le Global Wellness Institute le montre très bien dans son Global wellness economy monitor 2024.

Le sport et le wellness font aujourd'hui évoluer les modes de vie, et ils sont devenus des modes de vie.

Ils ont donc forcément un impact sur l'immobilier.

C'est ce que raconte très bien le Financial Times dans un tout récent article titré "Feeling fine ; the rise of "wellness réal estate""

"L'immobilier du bien-être" ...

Selon le Global Wellness Institute, le marché de "l'immobilier du bien-être" serait passé de 225 milliards de dollars en 2019 à 438 milliards de dollars en 2023, et qui devrait frôler les 915 milliards de dollars en 2028.

Parmi les acteurs du wellness qui s'engagent dans des projets l'immobiliers, l’un des plus dynamiques est l'américain The Well avec son projet de Bay Harbour Islands à Miami.

Mais il existe évidement d’autres projets de ce type, notamment à Londres, Abu-Dhabi ou au Costa-Rica.

Avec ces programmes, on n’est donc plus dans le schéma traditionnel dans lequel un promoteur cherche un acteur du sport pour enrichir son projet !!

Avec ces programmes, ce sont les acteurs du bien-être qui deviennent promoteurs !!!

L'idée n'est plus de mettre une salle de sport alibi en pied d'immeuble, mais d'irriguer l'ensemble de l'immeuble d'appartements ou de bureaux de "bien-être".

Ce sont aujourd'hui évidement des projets pour les riches, les très riches même.

Mais demain ?

Et si demain, le sport et le bien-être devait révolutionner le marché de l'immobilier ?

Nous, au sein du Prospective Sport Lab ®, nous en sommes convaincus.

Mais notre approche est radicalement différente.

Nous, nous ne voulons pas que cette révolution soit réservée aux riches.

Nous, nous sommes persuadés que beaucoup d'immeubles sont déjà des équipements sportifs qui s'ignorent !

Voir :

- Et si désormais, on devait tout considérer comme un équipment sportif ?

- Et si demain, tous les immeubles devaient pouvoir se transformer en stade ?

- Et si à partir de maintenant,  le sport devait aussi dévorer les immeubles ?

C'est pour cela que nous travaillons au lancement d'un Diagnostic Performance Sportive des bâtiments ®  destiné à classifier les bâtiments selon les degrés d'activité physique et de mobilité active qu'ils offrent à leur occupants (habitants, actifs, passagers, clients ...)

Voir : Et si on lançait un Label de performance sportive des bâtiments ® ?

Et si c'était lui, ce Label de performance sportive des bâtiments ® la vraie révolution de l'immobilier demain,  car permettant d'englober tout les bâtis, les déjà-là et les à venir ? Et surtout, les plus luxueux comme les plus modestes !

On vous en dit beaucoup plus très vite.

ET SI DEMAIN, LES IMMEUBLES DEVENAIENT DE VASTES SALLES DE SPORT ÉNERGÉTIQUES ?

Nous préparons actuellement le lancement d'un Label de Performance Sportive des bâtiments ® - voir, là.

Ce label s'appuiera sur un Diagnostic de Performance Sportive ®  qui aura vocation à classifier les bâtiments selon les degrés d'activité physique et de mobilité active qu'ils offriront à leur occupants (habitants, actifs, passagers, clients ...)

La gamme des bâtiments analysée sera large : elle ira de l'immeuble d'habitation à la tour de bureau en passant par le centre commercial, les lieux de transit, les hôtels ou les villages de vacances (liste non exhaustive).

Tout cela est en cours d'élaboration.

Et évidement cette élaboration pose de nombreuses questions : que mesurer précisément ? selon quels critères ? 

Parmi ces questions en réflexion, il y a évidement celle de l'énergie.

A priori, celle-ci ne devrait pas entrer en ligne de compte dans notre Diagnostic de Performance Sportive ®.

Mais imaginons qu'un immeuble soit conçu pour fonctionner essentiellement à l'énergie humaine de ses occupants !!

C'est pour l'instant assez utopique, me direz-vous, mais comme était tout aussi utopique les panneaux solaires sur les toits dans les années 70.

Mais c'est évidement imaginable et possible.

C'est en tout cas ce qu'a tenté une petite équipe hollandaise en concevant des plans pour transformer une tour de 22 étages sur le campus de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas en une communauté étudiante entièrement alimentée par l'énergie humaine pouvant accueillir 750 personnes

Il faut lire sur ce projet le très instructif "pourrions-nous faire fonctionner la société moderne uniquement grâce à l'énergie humaine ?" qui explique les réflexions engagées autour de cette tour.

On peut y lire notamment : 

"Un être humain peut produire au moins autant d’électricité qu’un panneau solaire photovoltaïque de 1 m2 par une journée ensoleillée, et jusqu’à 10 m2 de panneaux solaires photovoltaïques par une journée très nuageuse.  

Il fournit non seulement de la force musculaire qui peut être convertie en énergie mécanique ou en électricité, mais aussi de l’énergie thermique, notamment pendant l’exercice physique : un être humain physiquement actif peut générer jusqu’à 500 watts de chaleur corporelle.  

Nos jambes sont environ quatre fois plus fortes que nos bras, ce qui signifie qu’un humain sur un vélo stationnaire peut produire plus de puissance (75 à 100 watts) qu’un humain actionnant une petite manivelle (10 à 30 watts). 

Lors d’efforts plus courts, la puissance mécanique d’un être humain peut augmenter considérablement : jusqu’à 500 watts sur un vélo et jusqu’à 150 watts en manivelle sur une période d’une minute." 

Les nouveaux rôles possibles du muscle et de la salle de sport nous ont évidement incité à nous poser d’autres questions.

- Et si demain, les salles de sport devenaient des centrales énergétiques ? 

- Et si demain, chaque étage était conçu comme une salle de sport ? 

- Et si demain la performance sportive, c'était d'être autonome énergétiquement ? 

- Et si demain, l'économie du muscle était de produire de l'électricité ?

On reparlera de l'avenir de l'économie du muscle le 6 février, là.

Et on reparle très très vite de notre Label de Performance Sportive des bâtiments ® 

On poursuit la réflexion.

ET SI DORÉNAVANT, ON ENVISAGEAIT LES CHOSES UN PEU AUTREMENT ?

Et si désormais, on devait tout considérer comme un équipement sportif ?

ET SI DÉSORMAIS, ON DEVAIT TOUT CONSIDÉRER COMME UN ÉQUIPEMENT SPORTIF ?

Trois réalités.

Trois réalités de nature très différentes.

Mais trois réalités qui croisées peuvent inciter à regarder un peu autrement l'avenir de la ville et du sport.

- La première réalité est démographique : bientôt 70% de la population mondiale vivra en ville.

- Le deuxième réalité est sociologique : aujourd'hui on fait du sport partout, à tous les moments de la journée.

- La troisième réalité est financière : en France, le budget des sports est en très forte réduction.

Dit autrement : on va être toujours plus nombreux en ville, donc toujours plus nombreux à vouloir faire du sport, mais sans argent pour financer la construction de nouveaux équipements sportifs !

Face à ces trois réalités, il y a plusieurs attitudes possibles.

- Soit, on chouine et on pleurniche, en disant qu'il n'y a plus assez d'argent pour construire de nouveaux équipements sportifs .

- Soit, on se dit qu'au lieu de chouiner et de pleurnicher, on va ambitionner de faire mieux avec moins.

Faire mieux avec moins, ne veut pas dire qu'il y a UNE solution magique, mais bien au contraire DES solutions qu'il faut inventer et travailler.

C'est dans cet état d’esprit que nous avons émis l'idée en juin dernier (avant même l'officialisation des coupes budgétaires !) de lancer un Label de Performance Sportive des bâtiments ® visant à analyser et penser le bâti déjà-là comme un potentiel équipement sportif. 

L'idée de la démarche est de partir du principe qu'aujourd'hui tout le bâti existant pourrait être considéré comme un équipement sportif, si on acceptait de l'analyser à travers le prisme du corps en mouvement.

Ce label serait décerné après un Diagnostic de Performance Sportive ® visant à évaluer le potentiel actif et sportif d'un bâtiment.

- voir les détails là : Et si on lançait un Label de Performance Sportive des bâtiments ® ?

Tout récemment nous avons affiné notre proposition de Diagnostic de Performance Sportive ® à travers la crise du bureau - voir : "Et si les marques de sports accentuaient encore un peu plus la crise du bureau ?"

Aujourd'hui avec ce post, nous voulons juste montrer à travers quelques slides que le déjà-là bâti est déjà bien souvent un déjà-là sportif, mais qui ne dit pas son nom !!!

Et c'est vrai même pour un simple immeuble de logements ou de bureaux - il suffit d'observer les pratiques sportives aujourd'hui.

À ce jour, nous en sommes là dans nos réflexions, et continuons bien évidement à travailler et à affiner cette nouvelle approche du sport et de l'architecture.

Notre réflexion s'inscrit dans le prolongement direct des Rencontres S/E/S ® organisées autour de la question : "c'est quoi demain un équipement sportif ?" 

Si la démarche vous intéresse et que vous souhaiter en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter par mail :  francois.bellanger@gmail

ET SI LES MARQUES DE SPORTS ACCENTUAIENT ENCORE UN PEU PLUS LA CRISE DU BUREAU ?

On le sait tous, le marché de l'immobilier de bureau se porte mal.

Et cette situation n'est pas prête de prendre fin.

Car cette situation n'est pas une crise passagère, elle est le reflet d'une triple mutation.

D'abord d'une mutation du travail, liée au télétravail.

Ensuite d'une plus vaste mutation socio-politique liée à la révolution industrielle du numérique qui veut qu'aujourd'hui les fonctions ne se déterminent plus autour d'un lieu fixe et spécialisé , mais autour d'un individu connecté et en mouvement qui veut tout faire, partout quand il veut.  

Enfin une mutation civilisationnelle qui fait que nous entrons dans une société d'individus obsédés par leur corps et donc, d'une façon ou d'une autre, par le sport.

C'est pas neutre.

Et ça pose évidement de vraies questions.

Notamment celles-ci :

- Et si le sport devenait le grand urbaniste du XXI° siècle ?

- Et si la crise des bureaux était une bonne nouvelle pour le sport ?

Aujourd'hui, ces questions n'ont pas trouvé de réponses satisfaisantes ni de la part des hommes politiques, ni des syndicalistes, ni des aménageurs et encore moins des promoteurs et des investisseurs de l'immobilier qui s'abritent derrière l'augmentation des taux bancaires pour éviter de remettre en cause leur façon de penser le bâti.

Or la place du corps et le rôle du sport dans nos sociétés vont nous obliger à penser autrement ce fameux bâti !!

Voir à ce propos notre proposition et si on lançait un Label de performance sportive ® des bâtiments ?

Les lieux du travail, comme de nombreux autres lieux, sont aujourd’hui sérieusement réinterrogés.

Les vocations du sport le sont elles aussi - là.

Et c'est donc dans ce contexte très particulier qu'Asics vient de sortir Desk Breack, un spot de pub dénigrant ouvertement le fonctionnement des entreprises et incitant les gens à quitter plus souvent leur bureau pour se bouger - voir, là.

Le dernier plan est particulièrement efficace avec en incrustation un cinglant "Your desk is a danger to your mental health".

Evidement, certains pourront toujours considérer qu'il ne s'agit que d'une pub de plus et que la fin du télétravail dans certaines entreprises prouve que le monde d'avant va redevenir le modèle dominant, et que cette crise du bureau n'a été qu'une malheureuse parenthèse.

Nous, nous pensons le contraire.

Nous avons la certitude que les rapports au corps et au sport sont en train de peu à peu déstabiliser la façon de produire et de vivre la ville - là.

Tout comme nous avons la certitude que les équipementiers sportifs vont devenir les grands acteurs de l'urbanisme du XXI° aux côté des jardiniers.

Question pour continuer à réfléchir : et si Asics devenait un des grands acteurs urbains du XXI° siècle ?

ET SI LA CRISE DES BUREAUX ÉTAIT UNE BONNE NOUVELLE POUR LE SPORT ?

Le marché de l'immobilier de bureau est en crise partout dans le monde.

Le coupable, on le connaît.

C'est le télé-travail qui réduit de façon drastique le besoin de mètre carré.

La crise est particulièrement sévère aux Etats-Unis, et fait souffrir un certain nombre de grandes villes comme New-York et Chicago. 

En juin 2023, il y a un an pile, c'est l'équivalent de la surface de 27 Empire State Building qui était inoccupée à New-York - voir, là.

En juin 2024, c'est selon l'agence Moody's, près de 20% des surfaces de bureaux qui sont actuellement vides aux Etats-Unis !

C'est énorme.

C'est énorme et ça commence à changer les dynamiques commerciales et urbaines.

"À New York, une ville connue pour son manque d'espace, la disparition des grands magasins et des bureaux a créé de vastes espaces pour les gymnases de luxe" explique le N.Y.T . "Les salles de sport, dont beaucoup étaient autrefois une commodité attachée à un hôtel ou à un immeuble de bureaux sont devenues l'attraction vedette, offrant des chambres d'hôtel et des espaces de travail. Ces types d'équipements nécessitent beaucoup d'espace - et c'est le moment idéal pour ce genre de projets." - là.

En mars 2023, nous nous demandions "et si le sport était devenu plus structurant que le travail ?" 

En juin 2023, nous émettions l'hypothèse que "le sport sera le grand urbaniste du XXI° siècle". 

A l'époque, c'était le genre de questionnement qui faisait sourire.

Douze mois plus tard, on y est.

On va peu à peu changer de dynamique urbaine.

Et le sport va être un grand acteur et un bénéficiaire de cette mutation.

En France, le monde politique, celui des aménageurs, des investisseurs et des promoteurs l'ont-ils vraiment compris ? On peut en douter.

ET SI LA VALEUR TRAVAIL LAISSAIT SA PLACE À LA VALEUR SPORT ?

Quand les métiers du bâtiments n’attirent plus, ils font quoi pour valoriser leurs métiers ?

Ils se comparent à des sportifs.

Et ils se mettent nus pour montrer qu’il sont de véritables athlètes.

Ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que la valeur travail en tant qu'idéologie a besoin de se renouveler pour attirer.

Ça veut dire que la valeur sport (à définir) est en train de devenir en ce début de XXI° la valeur dominante à la place de celle du travail.

Et c'est normal.

Chaque révolution industrielle (et le numérique en est une) crée son système de valeur et ses récits.

Depuis deux siècles, c'était le travail qui structurait la société.

Ce n'est plus vrai, car le travail a été incapable de s'inventer de nouveaux récits et de développer de nouvelles promesses plus en phase avec les aspirations sociétales et individuelles.

Les jeunes n'ont pas de problème avec l'effort, ils veulent juste que cet effort leur face du bien.

"Est-ce qu'aujourd'hui le travail me fait du bien ?" 

"Est-ce qu'aujourd'hui le travail m'épanouit mentalement et physiquement ?"

Heu ...

Et si c'était cela la vraie révolution en cours aujourd'hui ?

Le remplacement du travail par le sport.

Mais c'est quoi une société qui met le corps et le sport au coeur de sa pensée et de son organisation ?

- Et si le sport était devenu plus structurant que le travail ?

- Et si pour analyser la société, le sport remplaçait le travail ?

- Et si demain, c'était le sport qui définissait mon identité ? 

- Et si le sport devenait le grand urbaniste du XXI° siècle ?