TRANSIT-CITY / URBAN & MOBILE THINK TANK
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Thursday, August 18, 2022
ET SI NOUS PASSIONS DE LA SAISON DES FEUX AUX ANNÉES EN FEU ?
Tuesday, August 16, 2022
ET SI L'ÉTÉ DEVENAIT UNE SAISON EFFRAYANTE ?
Longtemps, l’été a été une saison qui faisait peur.
Trop sèche.
Trop chaude.
Trop porteuse de maladies.
Bref, mauvaise pour la terre et le corps.
C’est l’émergence dans les années 30 d’un nouvel hédonisme tourné autour de l’héliotropisme, qui a peu à peu fait de l’été une saison désirable.
Jusque-là, le tourisme était surtout associé à la recherche de la fraicheur.
La chaleur, le bronzage et le désir de montrer son corps dénudé ne sont devenus vraiment désirables que dans les années 50 aux Etats-Unis et dans les années 60 en Europe.
C’est ce triptyque chaleur / le bronzage / exhibition du corps qui a fait le succès des destinations touristiques comme la Californie, la Floride, la Gold Coast australienne, la Costa Brava ou la Côte d’Azur.
Aujourd'hui avec le réchauffement climatiques et toutes les menaces qui y sont liées, ce beau récit de l'été et du désir de chaleur sont en train de s'écrouler.
C'était prévisible depuis une bonne dizaine d'années - "Quand le froid nous manquera" - maintenant on y est.
Déjà durant l'été 202, émergeait un autre récit de l'été beaucoup plus anxiogène que celui développé depuis quelques décennies.
- "Et si demain, l'été devait changer de nom ?"
- "Et si demain, l'été devait durer la moitié de l'année ?"
Cela avait notamment déjà pour conséquences d'obliger à penser les futurs du sport d'une autre façon.
- "C'est quoi penser le sport demain ?"
- "Et si c'était celles-là, les vraies cartes de la prospective sportive ?"
Les canicules, les incendies, les sécheresses du printemps et de l'été 2022, n'ont fait qu'accentuer cette prise de conscience sur les mutation de l'été et des imaginaires qui lui étaient lié n'était plus forcément la grande saison hyper désirable de l'année.
Preuve en est, ces deux récents articles qui reflètent assez bien le changement d'état d'esprit vis à vis de l'été aux Etats-Unis
- "We’re Naming Summer “Danger Season” in the US. Here’s Why."
- "It’s Been a "Summer of Disasters" and It’s Only Half Over."
Nous vivons une révolution de nos imaginaires climatiques.
Cela va forcément entrainer une révolution de nos imaginaires sportifs.
C'est tout l'objet de notre chantier "C'est quoi la future histoire climatique du sport ?"
La grosse question étant de savoir si les mutations climatiques pouvaient / devaient devenir la base d'un nouveau grand récit sportif pour le XXI° siècle ?
On en reparlera, là.
Friday, August 12, 2022
ET SI LE SPORT ACCENTUAIT LA SOLASTOLOGIE ?
Et si le sport devait accentuer cette détresse psychique causées par les changements climatiques en faisant comprendre à de nombreux sportifs que leurs terrains de jeux favoris étaient en train de disparaître ?
Et si on arrêtait de dire que la nature est un formidable terrain de jeu ?
Des questions qui s'intègrent à notre plus vaste réflexion "C'est quoi la future histoire climatique du sport ?"
On en reparlera, là.
Wednesday, July 27, 2022
ET SI À PARTIR DE MAINTENANT, LE SPORT RÉCLAMAIT LA TERRE ?
Monday, July 25, 2022
C'EST QUOI DEMAIN, DESSINER LA CARTE DU SPORT EN VILLE ?
Quand on travaille sur la future histoire climatique du sport, il faut à un moment ou à un autre se poser la question des outils d’analyses de cette nouvelle histoire à écrire.
Des outils d’analyses qui auront vocation à penser le sport autrement, et notamment autour de la chaleur.
C'est une question sur laquelle nous travaillons depuis plusieurs années dans le cadre de nos réflexions sur “les nouveaux imaginaires climatiques”.
Aujourd’hui, il faut passer à une nouvelle étape et imaginer une nouvelle cartographie du sport sous le prisme du climat qui arrive.
Une démarche d’autant plus urgente, que certaines cartes montrent que les stades sont parmi les principaux puits de chaleur en ville - voir l’image ci-dessous sur Paris, là.
Thursday, July 21, 2022
C'EST QUOI LA FUTURE HISTOIRE CLIMATIQUE DU SPORT ?
Tuesday, July 19, 2022
ET SI ON REPENSAIT LE SPORT AUTOUR DE LA SOUFFRANCE DES VAINCUS ?
Monday, July 18, 2022
ET LE SPORT DEVAIT REDÉFINIR LA NOTION DE VICTOIRE ?
Et si demain, il fallait redéfinir la notion de victoire dans le sport ?
C'est très directement la question que pose Nike en lançant avec la footballeuse américaine Megan Rapinoe une nouvelle collection appelée Victory Redefined.
Si traditionnellement “la victoire signifie un gagnant et un perdant”, la joueuse ambitionne ni plus ni moins de “changer ce que signifie gagner” avec une approche plus inclusive et dépassant le seul aspect sportif de la compétition.
Elle “veut encourager les autres à se demander : pour qui est-ce que je joue ? Pour quoi est-ce que je joue ?”
On peut évidement regarder cette démarche comme un simple nouveau coup marketing de Nike.
Mais on peut aussi regarder cela comme les bases d'un bon questionnement sur la vocation du sport au XXI° siècle.
Le sport s’est construit au XX° siècle sur la notion de compétition et de victoire.
Aujourd’hui, la victoire est devenue anecdotique dans la pratique sportive.
Aujourd'hui, on ne veut plus être winner, juste finisher.
Aujourd'hui, on ne veut plus forcément gagner, mais on veut forcément s'amuser.
Dès lors, est-il encore pertinent et intéressant de réfléchir au sport du XXI° siècle sous le prisme de la victoire ?
Et si oui, comment définir cette victoire si elle n'est plus synonyme de gagner ?
C'est une question.
Et ça sera l’une de celles que nous aborderons lors des quatrièmes Rencontres de la Prospective Sportive organisées en novembre prochain autour de la question "Et si le sport devait s'inventer de nouveaux grands récits ?"
Friday, July 15, 2022
ET SI DORÉNAVANT LA MOBILITÉ DEVAIT SE PENSER SOUS CE DOUBLE PRISME ?
Wednesday, July 13, 2022
Tuesday, July 12, 2022
Thursday, July 07, 2022
ET SI ON PRÉCISAIT UN PEU NOS DÉMARCHES ?
Parfois, il faut mettre en cohérence.
Parfois, il faut mettre en cohérence des démarches et des réflexions.
Alors, allons-y !
Le métier de Transit-City, c'est de faire de la prospective - là.
Parmi les chantiers de prospective, il y a celui du sport.
Un chantier de prospective qui occupe beaucoup de place sur ce blog, et dont les méthodes et les champs de réflexion méritent sans doute d'être mieux expliqués.
C'est l'objet de ce post.
Indépendamment de nos missions sur cette question pour nos clients, nous développons notre réflexion autour de deux démarches.
Les Rencontres de la Prospective Sportive ®.
Les Rencontres que nous organisons deux fois par an avec Patrick Roult de l'Insep, ont vocation à réfléchir sur les nouveaux imaginaires et les nouveaux récits du sport.
Monday, July 04, 2022
ET SI ON REPENSAIT LE SPORT À PARTIR DES VULNÉRABILITÉS ?
Parfois, il y a des petits opuscules d’une quarantaine de pages qui vous forcent à tout remettre à plat dans la façon que vous avez d’analyser ou de regarder un phénomène.
C’est petits opuscules ne sont pas nombreux.
Mais quand ils vous tombent dessus, vous comprenez que s’ouvrent à vous de nouvelles lignes d’horizon et de nouveaux chantiers de réflexions.
Parmi ces petits opuscules, il y en a un qui m'est tombé dessus ce week-end.
Son titre ? “Ce qui ne peut être volé”, signé de la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury et du designer Antoine Fénoglio.
Cet opuscule parle de la vie, et donc de nos fragilités, de nos vulnérabilités.
Car parler de la vie, c’est parler de tout ce qui l’agresse et de tout ce qui nous fragilise.
Mais c'est aussi parler de tout ce qui nous protège et nous permet de nous construire, comme le silence, l’horizon, le temps long, le deuil, la santé ….
Bref, parler de tout ce qui ne devrait pas pouvoir nous être volé.
C'est à dire de tout ce qui peut nous aider à nous construire une vie bonne en redéfinissant de nouveaux liens aux objets et à nos environnements proches et lointains.
Cet opuscule ne parle pas de sport.
Mais les chemins tracés par les deux auteurs, peuvent nous aider à penser le sport.
Car le sport, c’est le corps.
Car le sport, ce sont des objets.
Car le sport, ce sont des territoires.
Des éléments (le corps, les objets, les territoires) qui dans le sport sont regardés, pensés et conçus sous l’angle de la performance.
Mais si on inversait nos façons de regarder ?
Et si on pensait le sport non plus sous l’angle de la performance, mais sous l’angle de la vulnérabilité ?
Ca serait quoi dorénavant penser le sport à partir
- de la vulnérabilité du corps ?
- de la vulnérabilité de l’humain face aux exigences de la société ?
- de la vulnérabilité des territoires dans lesquels les humains exercent leurs sports ?
C’est à dire
- ne plus penser le sport pour performer, mais pour se protéger.
- ne plus penser le sport pour performer, mais pour protéger nos environnements.
C'est à dire, dorénavant penser le sport autour de ce qui est vulnérable et donc de ce qui doit être protégé.
Et s’il y avait là, les bases d’un nouveau grand récit sportif pour le XXI° siècle ?
Et s'il y avait là, les bases pour un nouveau grand récit politique et écologique du sport au XXI° siècle ?
Ces quelques lignes sont juste le début d'une réflexion.
On la poursuit.
Et on en reparlera forcément, là.