Monday, July 29, 2019

VERS UN RETOUR DE LA MONTAGNE SACRÉE ?


A partir d’octobre 2019, il ne sera ne plus possible d'escalader l'Uluru, ce mont australien plus connu sous le nom occidentalisé d'Ayers Rock - détails, .

Cette interdiction n'a aucun fondement sécuritaire, mais purement ... religieux.

Après plusieurs années de lutte, les Aborigènes ont, en effet, obtenu du gouvernement australien que ce mont qu'ils considèrent comme sacré, soit interdit d'accès au nom du respect de leur culture. 

Comme le titrait The Australian dans un raccourci saisissant pour expliquer la positions des Aborigènes, "You're not walking on a church".

"Il faut imaginer l’Australie comme un immense réseau, un maillage de milliers de parcours qui relient des centaines de groupes de langues différentes au moment de l’arrivée des colons. Tous les lieux qui apparaissent aux Occidentaux comme naturels sont en fait culturels pour les Aborigènes." explique l'anthropologue Barbara Glowczeski.

On ne va pas discuter dans ce post du fondement ni de la justesse de cette décision d'interdire l'accès au Uluru.

On retiendra juste que la cosmogonie d'un peuple dit premier a réussi à s'imposer face aux logiques économiques dominantes. On pourrait presque voir cela comme la vengeance des fourmis vertes.

Cette décision d'interdire l'accès à l'Uluru est un vrai retournement dans la façon de penser la nature et la montagne en particulier.

Cette décision renvoie directement à la vision de la montagne en trois phases que nous avez proposé Pierre-Louis Roy lors de l'Atelier "Et si la montagne nous aidait à penser autrement les mobilités ?


Nous à Transit-City, on prolongeait son analyse en créant une quatrième phase "la montagne sportive" qui, nous semblait-il, était en train de s'imposer - voir, "et si nous entrions dans le 4° temps des mobilités montagnardes ?"

L'interdiction de monter sur l'Uluru, c'est le retour de "la montagne sacrée" face à "la montagne sportive".

C'est la revanche du Temps 1 - le temps du religieux - sur le Temps 4 - le temps du sport.

Alors assiste-on avec cette décision, au début d'un basculement qui voudrait que certaines traditions de peuples autochtones redeviennent structurantes pour penser les mobilités dans le futur ?

Est-ce que cela veut dire que le sport va être de plus en plus concurrence avec des mythes ancestraux ?

On y reviendra plus longuement lors de notre Atelier du 13 septembre organisé autour de la question "Et si c'était à Branly que s'inventaient nos futures mobilités ?"

Thursday, July 18, 2019

VERS UNE INVERSION DES IMAGINAIRES ?

Avant, penser le futur, c'était penser nouvelles et hautes technologies forcément occidentales

Et si pour penser demain, on pensait plutôt  frugalitélow-tech et non occidental ?

Voir, .

Friday, July 12, 2019

SUR LA SEINE DEMAIN ?


Et si demain la Seine à Paris, c'était aussi ce genre d'image ?

Et si demain la Seine à Paris, ce n'était pas seulement des péniches et des bateaux mouche ?

Et si demain la Seine à Paris devenait un des grands lieux des mobilités douces et sportives ?

Bref, et si on renouvelait un peu les imaginaires de la Seine à Paris autour du sport et du corps en mouvement ?

On en reparle le mardi 26 novembre.

Et en attendant voir "Paris 1953 / Visions pour le futur ?"

Tuesday, July 09, 2019

APRÈS TOUT, ELLE A ÉTÉ UTILISÉE PENDANT 5 000 ANS ...

"Je suis convaincu que la voile de travail peut redevenir pertinente. 
Après tout, elle a été utilisée pendant 5 000 ans avant d’être remplacée, ces 120 dernières années, par la propulsion mécanique." 
Déclaration Michel Péry, président de Néoline, à l'occasion de l'annonce d'un accord pour la construction de deux cargos à voile de 136 mètres de long à Saint-Nazaire - .

Une déclaration et une image qui renvoient au plus grand sept mâts jamais construits, le Thomas W. Lawson et au Vendredi 13 d'Alain Colas.


Mais on ne doit pas s'arrêter à ces images anciennes.

S’intéresser aujourd’hui à la voile, ce n’est pas faire un retour vers le passé. 

S’intéresser aujourd’hui à la voile, consiste à envisager la voile comme une perspective ouvertement futuriste.

On en reparlera, .

Monday, July 08, 2019

SWIM CITY / BONHEUR SIMPLE

, toutes les informations sur la superbe et très stimulante expo "Swim City".

, l'enjeu pour demain.

Et ci-dessous une photo du Rhin à Bâle prouvant que la natation et la batellerie peuvent très bien cohabiter, contrairement à ce que certains affirment à Paris.

Tout cela est évidement à inscrire dans la lignée de nos 
et

Friday, July 05, 2019

ET SI L'INSEP DEVENAIT LE LABORATOIRE DES MOBILITÉS DOUCES ET SPORTIVES DE DEMAIN ?

L’INSEP (Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance) est l’institution qui prépare les athlètes français aux grandes épreuves sportives et, notamment, aux Jeux Olympiques.

Mais si on fait le constat que l'un des grands enjeux de demain va être de développer les mobilités douces, sportives et performantes 

Et si, en plus, on fait l'hypothèse que les idéaux sportifs vont fortement évoluer dans les années qui viennent - voir, "Ca pourrait être quoi l'idéal olympique demain ?"

Alors …

Alors va-t-il falloir continuer à penser l’INSEP comme une “usine à champions” ou plutôt comme le grand laboratoire des mobilités douces et sportives de demain ?

Voir :