On change de monde.
On change de monde car on change de temps de références.
Après des millénaires dominés par le religieux, puis deux siècles dominés par le travail, nous entrons dans l'ère de l'individu roi.
Ça change tout, et notamment nos façons de penser la ville et ses territoires.
Car si on peut associer le temps du religieux et le temps du travail à des lieux bien précis, à quoi peut-on associer le temps de l'individu ? Au smart-phone et à la paire de basket ?
La troisième révolution industrielle - celle du numérique - est en train, comme toutes les révolutions industrielles, d'engendrer une révolution urbaine.
C'est aujourd'hui l'individu en mouvement qui détermine les fonctions de la ville.
Après s'être construit autour du commerce, puis de l'industrie et enfin du tertiaire, les villes voient le moteur de leur croissance sérieusement réinterrogé.
Le bureau qui fut longtemps symbole du dynamisme urbain, l'est de moins en moins.
Le télétravail est passé par là, et couplé à un individu qui se veut de plus en plus libre, mobile et indépendant, c'est toutes les bases d'un certain modèle de croissance qui s'en trouve aujourd'hui sérieusement fragilisé.
D'où notre question : si le bureau n'est le plus le grand structurateur de la ville, qui demain va le remplacer ?
Et si c'était le sport ?
Et si le sport devenait le grand urbaniste de la ville de demain ?
Si la mobilité active devient essentielle au XXI° siècle ...
Si la recherche de fraicheur devient une obsession au XXI° siècle ...
Si dans ce cadre, la natation doit devenir le grand sport du XXI° siècle ...
Et si face à de telles mutations des imaginaires et des pratiques urbaines et sportives, nous devions tenter de créer un nouveau concept d'analyse rendant compte de cette révolution en cours ?
Et si le concept de Sportsground City ® pouvait nous aider à penser un peu autrement les sports et les villes de demain ?
On poursuit la réflexion dans nos prochains posts.