Thursday, February 28, 2019

LE PADDLE COMME TRANS-SPORT ® DE TRÈS LONGUE DISTANCE ?

Pour prolonger le précédent post sur les nouvelles vocations du stand up paddle - -, il faut jeter un coup d'oeil sur "Surviving the Everglades".


On en parlera le 13 septembre.

Wednesday, February 27, 2019

NOUVEAU TRANS-SPORT ® CYNÉGÉTIQUE ?

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Chez Transit-City on est pas franchement très copains avec les chasseurs, mais l'utilisation par certains d'entre eux du stand up paddle est loin d'être inintéressante et peut nourrir certaines de nos actuelles pistes de réflexions - , et .

Voir  pour penser plus loin.

Tuesday, February 26, 2019

PAYSAGE HELVÉTIQUE


Aussi une question de mobilité du futur - .

Monday, February 25, 2019

LA CAMPAGNE / PAYSAGE LOGISTIQUE


Aujourd'hui, la campagne c'est ... 

Aujourd'hui, la campagne c'est plus des entrepôts que des fermes.

Aujourd'hui, la campagne c'est plus des camions que des tracteurs.

Aujourd'hui, la campagne c'est plus des chauffeurs routiers que des agriculteurs

Pour prolonger le précédent post "et si le hangar dévorait la campagne ?", cinq toiles d'Alex Lowery.

Friday, February 22, 2019

ET SI LE HANGAR DÉVORAIT LA CAMPAGNE ?

Et si c'était cela la campagne demain, de la data et des hangars ?

Dans le cadre de la préparation de "Countryside : futur of the world", Rem Koolhass expliquait récemment «Aujourd'hui, l'exploration de la campagne est presque inexistante. Pourtant, si vous regardez bien, la campagne change beaucoup plus rapidement et radicalement que la «ville», qui reste à bien des égards une ancienne forme de coexistence. » 

Pour l'architecte hollandais, "la campagne est maintenant la ligne de front de la transformation. La campagne est en train de devenir un arrière pays colossal, organisé avec une rigueur cartésienne implacable. Ce système, pas toujours agréable, prolifère à une échelle sans précédent. La transformation qui en résulte est radicale et omniprésente."

De son côté, le sociologue américain Benjamin Braton observait que "la campagne fait désormais partie des systèmes urbains comme jamais auparavant. Ce n'est pas un site de la nature, mais le lieu des interfaces des formes les plus complexes de la mondialisation culturelle." 


Deux approches, mais un même constat : la campagne n'est plus la campagne.

Et la mutation de l'agriculture va encore accentuer cette mutation.
- "C'est quoi l'agriculture aujourd'hui ?"
- "Et si c'était les agriculteurs qui inventait la mobilité du futur ?"
"C'est quoi un paysage agricole demain ?"

Aujourd'hui la campagne et le monde agricole sont donc des combinaisons d'électroniques et d'activités n'ayant plus rien à voir avec l'agriculture.

Et ce n'est qu'un début au vu de l'évolution des implantations industrielles, énergétiques et surtout logistiques qui se préparent dans le futur.

Il faut lire à ce sujet "New ground : Advancing the Countrysidedont sont issues les deux animations ci-dessous.


Et c'est pour bien comprendre comment toutes ces mutations économiques technologiques et sociales, qu'il faut lire "Elwood, Illinois (Pop. 2,200), Has Become a Vital Hub of America’s Consumer Economy. And It’s Hell."

Prenez le temps de lire cet article, c'est vraiment passionnant pour comprendre comment la logistique bouleverse un monde qui se perçoit encore comme rural ou agricole, alors qu'il est déjà depuis plus d'une décennie devenu totalement urbain. Il montre toutes les facettes visibles et invisibles de la mutation de "la campagne" par les nouvelles logiques économiques fondées sur le flux. 

"Lorsque le terminal de fret Center Point Intermodal a été ouvert en 2002, les habitants d'Elwood, dans l'Illinois, étaient excités.  
Le plan était simple: des conteneurs arrivant par train des principaux ports du pays étaient déchargés dans des camions puis acheminés vers des entrepôts dispersés dans la région, où ils étaient vidés et leur contenu entreposé. À partir de là, ces produits (produits pour Wal-Mart, Target et Home Depot) ont été chargés en semi-remorques et acheminés par camion vers des magasins situés dans tout le pays. (...)" 
(...) "Quelques années après l'ouverture de l'Intermodal, Elwood est devenu le plus grand port intérieur d'Amérique du Nord. Des milliards de dollars de marchandises ont circulé dans la région chaque année. 
Les détaillants les plus rentables du monde ont afflué dans cette région dénudée, alors que le taux de chômage global a chuté. Dans le seul comté de Will, Wal-Mart a ouvert trois entrepôts, y compris ses deux plus grandes installations nationales, toutes deux situées à Elwood. Samsung, Target, Home Depot, IKEA et d’autres ont tous emménagé. Will County abrite désormais quelque 300 entrepôts."(...) 
(...) "Il y a quatre ans à peine, Amazon n'avait même pas une installation dans la région; maintenant, avec cinq centres de distribution, il est le plus gros employeur du comté(...)" 
Un question parmi beaucoup d'autres :  et si demain, entre camper camps et mega entrepôts, Amazon changeait aussi la campagne ? - voir, .

Thursday, February 21, 2019

HABITAT / APPROPRIATE SITE ?

L'image ci-dessus est extraite du tout récent jeu vidéo post-apocalyptique "Metro Exodus".

Les images ci-dessous viennent, elles, d'un projet d'étudiants "What are the criteria for an appropriate site for the development of affordable housing ?"

Des images d'une nature très différente, mais qui posent la même question : ça pourrait être quoi demain, le rôle des infrastructures de transport dans la création de nouvelles formes d'habitat ?

Cela renvoie évidemment à nos récents posts

Wednesday, February 20, 2019

PARKING ? NEW URBANISM ?

Pour prolonger les deux précédents posts - et la - voir le très beau travail de Victoria Samburanis, .

Cela renvoie aussi, évidement, à "Et si l'habitat mobile dévorait la route ?"

Tuesday, February 19, 2019

"ON DEMAND CITY", LE RÊVE URBAIN D'AMAZON, TOYOTA ET BURNING MAN

Quatre approches de la "on demand city" pour prolonger le précédent post "Amazon + Camping Car = one new nomadic city ?"

La "on demand city" subie - .

La "on demand city" choisie - .

La "on demand city" idéalisée - .

La "on demand city" fantasmée - .

Monday, February 18, 2019

AMAZON + CAMPING CAR = ONE NEW NOMADIC URBANISM ?


(...) "Il y a toujours eu des itinérants, des vagabonds, des bourlingueurs, des âmes errantes incapables de tenir en place. Mais aujourd’hui, au vingt et unième siècle, on assiste à l’émergence d’une nouvelle tribu de voyageurs. Des gens qui n’auraient jamais pensé devenir nomades un jour se retrouvent bien malgré eux sur la route. Ils sont obligés de quitter leur maison ou appartement pour vivre dans ce que certains appellent des « résidences sur roues » : vans, camping-cars d’occasion, bus scolaires, campers 4 × 4, mobile homes et même bonnes vieilles berlines.
(...) "Certains les qualifient de « sans domicile fixe ». Mais les nouveaux nomades, eux, rejettent cette appellation. Pourvus à la fois d’un toit au-dessus de leur tête et d’un moyen de transport, ils ont opté pour un autre terme : « sans adresse fixe », qui leur semble plus conforme à la réalité de leur situation." (...)
(...) "Et ils reprendront la route en méditant une fois de plus cette vérité : en Amérique, les derniers endroits gratuits sont les parkings." (...)

"Il n’existe aucun chiffrage précis du nombre de nomades aux États-Unis. Ce type de population représente la bête noire du démographe. Sur le plan statistique, ils se fondent dans le reste de la population puisque la loi exige d’eux qu’ils conservent une adresse fixe – autrement dit, fausse. (...) 
(...) Quelle que soit l’ampleur de leurs pérégrinations, les nomades doivent être officiellement « domiciliés » quelque part. Votre état de résidence est celui où est immatriculé votre véhicule, celui où vous procédez aux contrôles techniques, là où vous faites renouveler votre permis de conduire, où vous payez vos impôts, où vous votez, où se trouve votre caisse d’assurance maladie (sauf pour les adhérents à Medicare) et où vous devez procéder à une litanie d’autres formalités. Or le fait de vivre nulle part vous permet de vivre n’importe où, du moins sur le papier(...)  
(...) Malgré l’absence de chiffres officiels, de nombreux indices convergent pour indiquer que le nombre d’itinérants américains a considérablement augmenté depuis l’effondrement du marché immobilier et ne cesse de grandir." (...)
(...) "Parmi tous les programmes de recrutement destinés aux travailleurs-campeurs, le plus offensif est sans conteste CamperForce, la plateforme spéciale créée par Amazon. (...) 
(...) Jeff Bezos a prédit que, d’ici 2020, un nomade américain sur quatre aurait déjà travaillé pour Amazon(...) 
(...) Amazon n’hésite pas à essaimer des stands de recrutement dans les événements fréquentés en masse par les nomades – type salons du camping-car et autres festivals – dans plus d’une dizaine d’États à travers le pays. Les recruteurs, affublés de tee-shirts CamperForce, distribuent tracts, stickers promotionnels, carnets de post-it, éventails en papier, baumes à lèvres, calendriers et manchons en néoprène pour canettes. Tous ces objets sont bien sûr estampillés du logo CamperForce : un camping-car Amazon en mouvement." (...)
(...) "J’ai longtemps cru que les conducteurs de camping-cars étaient de braves retraités sillonnant tranquillement les routes d’Amérique pour faire du tourisme et profiter de leur temps libre après des décennies de dur labeur. Après tout, « RV » (le terme anglais qui signifie camping-car) est l’abréviation de « recreational vehicle ». Ces joyeux retraités existent toujours, mais ils ont été rejoints par un nouveau genre de nomades. La plupart des occupants du Desert Rose RV Park n’étaient pas là pour faire du tourisme.(...)
(...) "Les travailleurs-campeurs sont des employés bouche-trous, c’est-à-dire l’idéal pour les employeurs à la recherche de main-d’œuvre saisonnière. Ils apparaissent juste où et quand on a besoin d’eux. Ils apportent leur propre maison avec eux et transforment des parcs de mobile homes en villages d’entreprise éphémères qui se vident une fois le boulot terminé. Ils ne restent pas assez longtemps pour se syndiquer." (...)
(...) Ces campements Amazon sont "comme le microcosme d’une catastrophe nationale. Les parcs de camping-cars étaient remplis de travailleurs ayant été brutalement dépossédés des éléments de confort de la classe moyenne qu’ils avaient toujours tenus pour acquis. Ils étaient représentatifs de toutes les mésaventures économiques qui avaient affecté les Américains au cours des dernières décennies. Chacun avait son propre récit. (...)(...) Les campements Amazon appartiennent à une catégorie qui a connu une croissance alarmante au cours des dernières années : les Américains seniors, mobiles et déclassés." (...)

Ces quelques lignes édifiantes sont extraites de "Nomadland : Surviving America in the Twenty-First Century" de Jessica Bruderdont on avait déjà parlé dans "Et si la pauvreté accélérait la mutation des parkings ?"

C'est passionnant.

C'est une description de ce que depuis 2015 nous qualifions chez Transit-City d'hyper lieux mobiles ®, c'est à dire une description de ces lieux qui se créent et se réinventent de façon plus ou moins provisoire par le flux, la mobilité et la multi-activité - Du "non lieux" à "l'hyper lieux" puis "l'hyper lieux mobile ®"

Cela raconte d'autres vies et un autre nomadisme - celui des déclassé et des pauvres - très éloigné de la branchée et souvent très narcissique van life

C'est la prolongation d'une longue histoire politique américaine.

C'est un autre rapport au territoire.

C'est un autre rapport au travail.

C'est une autre face de ce nouvel urbanisme de camping car

C'est un élément de plus dans ce nouvel urbanisme de parking émergent.

C'est aussi un autre éclairage sur le nouvel urbanisme temporaire en pleine croissance.

Mais c'est aussi le reflet d'un vrai basculement dans notre façon de penser le monde et l'architecture.

C'est aussi la preuve du rôle croissant des acteurs dits de la "nouvelle économie" dans l'urbanisme et l'architecture.

C'est, enfin, la confirmation de notre hypothèse que dans les années qui viennent, nous allons devoir travailler sur un VUCA Urbanism