Réfléchir sur l'évolution de la route à travers l'évolution de ses à-côtés peut prendre plusieurs formes.
Soit on analyse l'évolution des équipement fixes qui traditionnellement la jalonnent, comme les garages notamment, et on tente de voir comment l'évolution de ces dernier peut, ou non, changer les fonctions de la route. C'est ce que nous avons fait dans notre précédent post, "Et si la garageïfication mangeait la route ?"
Soit on analyse les façons dont les voitures et les camions investissent ses abords pour en faire autre chose qu'une route.
C'est ce deuxième aspect qui nous intéresse ici avec ces images extraites d'une impressionnante vidéo d'un bord de route en Californie - voir la vidéo, là.
On peut, bien sur, n'y voir qu'une succession de camping-cars garés devant une plage.
Mais on peut y voir d'autres choses.
On peut y voir la négation du rôle traditionnelle de la route.
La route est là, mais elle n'est plus une route.
Car ici, la route ne sert plus à circuler, mais à juste stationner.
Ce qui compte, c'est le stationnement, pas la circulation.
Le stationnement a mangé la route.
La route est devenue une ville éphémère.
Sur ce sujet, voir
- "Le parking, comme nouvel habitat idéal ?"
Cela renvoie directement vers notre approche sur les "hyper lieux mobiles ®" "
Cela renvoie directement vers notre approche sur les "hyper lieux mobiles ®" "
On en reparle le vendredi 15 février lors de notre Atelier "Et si la route, c'était fini ?"