Et si aujourd'hui le design automobile était tellement devenu tellement pauvre et insignifiant, qu'il fallait l'esthétique des Lego et des Dinky Toys pour le rendre de nouveau désirable et surprenant ?
C'est en tout cas, ce que semble dire Uber aux constructeurs automobiles avec son opération Uber Toys.
On est dans le prolongement de notre précédent post, "Et si seule, la fiction pouvait réenchanter la voiture ?"
Une approche autour du jouet qui renvoie très directement à
L'approche d'Uber prend le contre-pied de celle de Peugeot qui, en 2004 avec son film "Toys", dénigrait, lui, totalement le ludique. Il faut dire que l'âge moyen d'un acheteur de voiture neuve en France est de 54 ans. Soit une tranche d'âge pour qui la voiture est encore un truc sérieux. C'est évidemment tout le contraire aujourd'hui de la grande majorité des clients d'Uber qui se fout, elle, totalement de l'objet voiture.
Sur ce thème de la voiture jouet, voir, entre autres,
Sur le statut de la route sous l'influence du jouet, voir "Hot Whells in L.A."
On en reparlera, là.