- les anglais d'Archigram,
- le mouvement des Métabolistes japonais,
- l'architecte autrichien Hans Hollein
- le critique Reyner Banham avec son fameux "The Great Gizmo".
Alors qu'on redécouvre aujourd'hui toute la pertinence des analyses de philosophes comme Deleuze et Guattari - voir là et là -, peut-être faudrait-il se replonger dans les travaux de ces architectes des années 60 pour y déceler des grilles de lectures capables de comprendre et penser le monde qui s'invente ?
C'est ce qu’examine Jack Self dans un article publié par l'Architectural Review de ce mois-ci à l'occasion de l'exposition "Everything is Architecture : Bau Magazine from the 60s and 70s" organisée par l'Institute of Contemporary Arts de Londres.
Dans son article titré "Is Everything Architecture ?", Self revient longuement sur la créativité des années 60 et la richesse théorique apparue à cette époque notamment sous l'influence de quelqu'un comme Hans Hollein.
"Nonetheless, what can we understand about the present from Hollein’s statement that everything is architecture?
If architecture is indeed spatial practice, not simply built structures, then anything with a consequence for our physical environment (and not only objects) could be architecture.
Airbnb is architecture, Amazon is architecture.
Facebook, Twitter, Instagram (as well as the Prism programme of surveillance by the NSA) are all architecture too.
Digital commerce platforms as a whole, including all those above, depend on sophisticated algorithmic programs to operate. The simple display of available nearby drivers within Uber, and their distance from your location, rests on complex real-time calculations in a constant feedback loop.
The implications of Uber are spatial (changing transport flows in a city), social (each worker is their own entrepreneurial boss) and economic (the worker is paid little, but the customer has access to cheap transport)."
C’est à méditer, et pas simplement sur le plan architectural.
On y revient dès demain.