En 2021, nous nous demandions "et si demain la vraie performance sportive, c'était d'éviter les blessures ?"
La question n'était pas nouvelle, mais elle est devenue encore un peu plus d'actualité avec l'augmentation des compétitions dans le sport professionnel (voir, entre autres, Rodri is a symptomatologies of a sport at breacking point - and we're all to blame).
Mais curieusement, le sujet n'est jamais vraiment traité dans de très nombreux sports.
A l'occasion des J.O de Paris 2024, on aurait pu imaginer qu'un média un peu sérieux fasse un vrai travail sur l'état physique de nos anciens grands champions olympiques.
Mais non, rien !!!
Omerta totale.
On se polarise sur la médaille à un instant T, et ensuite on s'empresse d'oublier le corps du sportif.
Mais parfois, l'actualité vient nous rappeler que le sport de très haut niveau fait aussi souvent et malheureusement de mauvais vieux, comme on le découvre aujourd'hui avec le départ à la retraite de Raphaël Varane usé par les blessures à 31 ans.
Question : va-t-on pouvoir continuer longtemps à célébrer et à magnifier la performance sportive comme on l'a vu faire à l'occasion des J.O, sans que jamais celle-ci soit interrogée et analysée sous le prisme des séquelles physiques qu'elle peut impliquer à long terme pour l'athlète ?
On en parlera, le 10 octobre, là.