Si on en croit ses promoteurs, l'expo a vocation à “penser le monde au-delà de la division entre nature et culture” en suivant “la trace d’artistes qui travaillent autrement les éléments (terre, eau, feu, air, végétaux, minéraux…) dans un contexte d’urgence écologique”.
N'ayant pas vu l'expo, on ne jugera pas de la justesse des oeuvres présentées par rapport à l'ambition affichée.
Par contre, on retiendra de "Réclamer la terre" les exigences que les commissaires de l'expo se sont imposées pour inciter à repenser le monde autrement.
Des exigences très fortes et qui incitent à s'interroger.
Qu'est-ce que "Réclamer la terre" pourrait, par exemple, bien vouloir dire pour penser le sport ?
Et plus particulièrement, qu'est-ce que cela pourrait vouloir dire pour penser le sport en ville ?
On ne va évidement pas répondre à cette ambitieuse question dans ce post.
Mais on peut au moins réfléchir sur les conséquences que cela pourrait avoir pour penser la ville et penser les stades dans les années qui viennent.
Pour y réfléchir, nous vous proposons quelques pistes de réflexions déjà abordées dans ce blog, mais qui méritent probablement que l'on s'y penche encore un peu plus au vue de la révolution climatique en cours.
Voir :
Une fois ces réalisations ou hypothèses de travail posées, il est tentant de l'appliquer sur une ville, et ce dans le prolongement du précédent post qui montrait combien les stades parisiens sont aujourd'hui de véritables puits de chaleur aux pourtours de la capitale - là.