CA PORTE QUOI UN HABIT AUJOURD'HUI ?

Là.

QUAND RED BULL BROUILLE NOS REGARDS SUR LA CHUTE

Les deux photos ci-dessus sont terribles. On ose à peine imaginer à quoi pensent ces hommes en train de chuter. 

Elles font partie des images symboles des attentats du 11 septembre 2001 à New-York.

Les images ci-dessous sont esthétiquement très proches, mais n'ont rien strictement rien à voir. Elles ont été prises à Boston récemment lors d'un compétition de Cliff diving organisée par Red Bull - voir là.
Elles sont le symbole de l'emergence de nouveaux sports extrêmes au coeur des villes.

Elles sont aussi le reflet de la force et de la puissance du marketing de Red Bull qui en quelques années et via un sponsoring sportif très puissant, a peu à peu modifié nos façons de penser le sport, la ville et donc les façons de s'y déplacer.

C'est pour cela que depuis plusieurs mois, nous travaillons au sein de Transit City sur l'hypothèse de l'émergence d'une Red Bull Mobility - voir là, et la contre-réaction que cela amène de la part de certains de ses concurrents, là.

On reviendra beaucoup plus longuement sur l'émergence cette Red Bull Mobility, et sur ce que cela peut impliquer dans nos façons de penser la ville, lors du prochain Atelier Transit City organisé le 11 avril prochain sur le thème : "Et si on remettait le corps et ce qui l'habille au coeur de notre réflexions ?"

La photo ci-dessus, elle aussi très troublante, a été prise à Copenhague lors d'une épreuve du Red Bull Cliff Diving.

ET ON S'HABILLE COMMENT POUR BOUGER ?

Au départ cela pourrait être une réflexion sur l'adéquation de certaines tenues historiques dans un contexte technique et urbain totalement renouvelé.

Le prétexte pourrait être les films pour la superbe exposition "Samourai Beyond the Sword" ouverte il y a quelques jours au Detroit Institut of Art - voir les spots, là, là, là et là.

De là, et pour rester dans des références japonaise, on pourrait avoir une réflexion sur le métissage possible ou impossible (mais toujours forcement fécond) entre certains imaginaires techniques et vestimentaires.

Enfin, on pourrait poursuivre avec des questions sur la formidable créativité des couturiers japonais.

Il n'y a évident aucune réponse dans ce post, juste des images pour inciter à essayer de penser un peu autrement les imaginaires qui nourrissent notre quotidien.

On va continuer la réflexion, et on en reparlera le 11 avril prochain, là.

Sur ce sujet de la confusion des styles et des époques pour penser la mobilité, voir les oeuvres d'Akira Yamaguchi.

Voir aussi, "Et si pour les Japonais, la roue n'était qu'une parenthèse ?"

DEUX IMAGES POUR UNE QUESTION

Là.

PLUS ÉLÉGANT

Simple prolongement du précédent post, mais en plus élégant.

THE MOBILITY BY WONDERBRA

Oui, on peut trouver cela très con et très sexiste, mais on peut aussi se dire qu'on n'est pas forcément très loin de cette approche là, qui elle s'est révélée plutôt très féconde.

Ou quand le corps redevient une obsession pour penser la mobilité.

On en reparle lors de notre prochain Atelier Transit-City qui aura lieu le 11 avril prochain sur le thème :

Notre invité sera :

Toutes les infos, là.

C'EST QUOI DEMAIN UNE CHAUSSURE DE SPORT ?

La publicité ci-dessus de Mizumo sortie récemment au Brésil se veut à travers la figure de la plume une allégorie de la chaussure légère et performante.

Cette parabole serait apparue lumineuse il y a encore quelques années, tant il était évident qu'une chaussure de sport ne pouvait être faite de plumes.

Mais aujourd'hui, est-ce toujours le cas ? J'avoue qu'en découvrant cette annonce, j'ai cru qu'il s'agissait d'une vraie chaussure en plume. 

Quand on voit l'évolution récente de la chaussure de course, on peut, en effet, sérieusement se demander à quoi va ressembler les chaussure de sport dans un futur proche ? Et rien n'interdit d'imaginer que sorte récemment un modèle en plume renvoyant directement au mythe du "pied ailé".

En quelques années, la running s'est ainsi peu à peu transformée en véritable chausson très loin des codes traditionnels de la performance. Certains modèles produits notamment par Nike évoquent plus la pantoufle que la chaussure d'athlète.

Et cette évolution a encore été accentué récemment par Adidas avec sa Samba qui se présente ouvertement comme la première chaussure "tricotée"- là.

Et cette confusion s'est encore un peu plus accentué la semaine dernière quand coup sur coup Nike et Adidas ont présenté chacun de leur côté des modèles s'enfilant comme des chaussettes - là et là.

Comme si après s'est fortement inspirée de l'architecture et des carapaces techniques les plus évoluées - et notamment du Centre Pompidou, voir là -, la chaussure voulait se fondre autour du corps humain - voir les images ci-dessous avec les explications, là. 

L'objectif final de cette démarche étant probablement de disparaître au profit d'une nudité idéalisée - là et là.  Un idéal qui n'est pas propre à la chaussure et que l'on retrouve aussi dans le secteur automobile, entre valorisation du corps nu - là et là - et enveloppe souple - là.

Sur la montée en puissance du light - voir là.

On en reparle le vendredi 11 mars lors du prochain Atelier Transit-City, là.

ET SI ON REMETTAIT LE CORPS ET CE QUI L'HABILLE AU CENTRE DE NOS RÉFLEXIONS ?

Et si on faisait un bilan de tous les chantiers prospectifs lancés par Transit-City autour du corps ?

Et si on essayait de rendre tout cela cohérent ?

Et si on se concentrait sur le corps et ce qui l'habille ?

Et si Wonderbra avait plein de choses à nous dire sur la mobilité ?

Bref, et si on essayait de mettre un peu d’ordre dans nos récentes réflexions ?

François Bellanger fera une présentation des différents chantiers ouverts dans le cadre de Transit-City.

On parlera d'alpinisme, de trail, de catamaran, de course à pied, de frugalité, de basket, de soutien gorge, d'équipements militaires, de wearable technology, de fashionable technology, de fashion electronics, de clothing technology mais aussi, probablement, de petites culottes et de wearable computer.

Notre invité pour nous accompagner dans nos réflexions sera :

On reviendra longuement sur nos réflexions engagées sur le corps, dans la lignée de "C'est quoi demain un corps humain ?"

Nous reviendrons aussi sur le poids de certaines marques dans la construction de nos nouveaux imaginaires, et notamment sur la montée en puissance de Red Bull qui fait aujourd'hui le travail que faisait Nike dans les années 80 et 90 - là.

Nous reviendrons aussi très longuement sur la montée en puissance de certains imaginaires liés aux sports extremes pour essayer de comprendre comment ceux-ci peuvent nous aider à penser nos façon de nous habiller et de penser notre corps - là, là et là.

Les Ateliers Transit-City ont lieu au Pavillon de l'Arsenal de 8 h 45 à 11 heures

21 Bd. Morland 75004 PARIS.

Métro : Sully Morland.

LA WILLYS COMME IDÉAL FRUGAL ?

Pour prolonger les derniers posts ...

LE VÉLO DE RANDO COMME MODÈLE ?

Pour prolonger la réflexion esquissée dans le précédent post sur la modularité et l'évolutivité souple et légère.

VERS DES VOITURES MOLLES ET CLIPSABLES ?

Au départ il y a une réflexion sur le nouvel équipement des militaire, et plus particulièrement sur le système MOLLE pour Modulare Lightweight Load-carrying Equipment - voir mon post, là.

Ensuite il y a une interrogation la façon dont cette logique "souple, multi-poches et clipsable" peut s'adapter au matériel, et notamment aux voitures et aux motos.

Il y a aussi le constat que les Navy Seals ont adopté la logique MOLLE pour leurs motos - voir là.

D'où une question toute simple : et si on s'inspirait de ce qui se fait autour du corps ou de la moto, pour penser la modularité automobile intérieur et extérieur à partir d'équipements non rigides, un peu comme le font les militaires des forces spéciales ?  - voir là.

Et si demain la voiture c'était juste un système de tubes sur lequel on venait "clipser" des sacs et divers équipements souples, offrant ainsi une innovation frugale et low-tech à la voiture du futur ?