Voici ce qu'en disent ses concepteurs.
"FUEL se déroule dans un présent alternatif où toutes les régions du globe ont été ravagées par des bouleversements climatiques, conséquence d’une activité humaine intensive et irraisonnée.Vous aurez compris qu'entre le réchauffement de la planète et l'augmentation du prix du pétrole, tout notre bel avenir y là, mais que, comme c'est un jeu, on y a ajouté de jolies courses de différents types de bolides rappelant les ambiances de Mad Max ou de Water World
Ici, les prix du pétrole ont atteint des sommets et un nouveau genre de dingues de la course sont apparus dans ces contrées dévastées et sont prêts à s’affronter au volant de leurs bolides modifiés, dans un nouveau sport extrême où les gagnants remportent des bidons d’essence.’’
Les joueurs peuvent ainsi s'affronter dans des courses de buggy sur des parcours balayés - entre autres - par des tornades ultra-violentes.
Évidement quand on voit ces images et le contexte du jeu, on ne peut s'empêcher de penser au film The Day after tomorow, et notamment à l'affiche du film avec un Los Angeles détruit par d'énormes ouragans. On voit facilement à quelles sources se sont nourries les designers de FUEL.
Oui, sauf que ... Sauf qu'au moment où j'écris ce post, l'actualité a largement rattrapé la fiction. La Nouvelle Orléans vient, sous la menace d'un cyclone, d'être évacuée pendant 48 heures, et une nouvelle fois des milliers d'Indiens sont morts dans de terribles inondations qui touchent une bonne part du nord-est du pays.
Et évidement là, on se prend à faire le lien entre la réalité et FUEL.
Et si, en effet, le réchauffement planétaire et son lot de catastrophes naturelles, ouvraient de nouveaux terrains de jeu pour des organisations comme ASO, l'organisateur du défunt Paris-Dakar, et qui ambitionne, aujourd'hui, de développer un nouveau rallye-raid en Amérique du Sud ?
Quand on voit le mépris que ces gens ont pour les réalités locales des pays pauvres ( Je suis descendu plusieurs fois sur le Paris-Dakar, et j'ai donc vu ce qu'était ce barnum de prétention et d'arrogance), pourquoi ne pas les imaginer organiser, un jour, une compétition de jet-ski dans les zones meurtries de l'Inde ?
Ils nous expliqueraient qu'il font cela pour aider les régions sinistrées traversées. Ils s'associeraient avec des organisations humanitaires, et demanderaient à chaque compétiteur d'apporter une sac de riz à une famille dans le malheur. VSD et Paris-Match feraient de jolies photos et, à la télé, Gérard Holtz finirait ses interventions par "Vive le sport !" Quand aux constructeurs de jet-ski, ils nous expliqueraient que ce genre de compétition est un excellent moyen d'améliorer les machines qui nous serviront bientôt dans les grandes métropoles inondées de la planète. (voir là, là et là.)
Demain, en remplacement du Paris-Dakar ?