Il y a une dizaine de jours, l' US Navy annonçait fièrement avoir réussi le premier atterrissage d'un drone sur un porte avion. - voir là. On comprends en regardant ces images que nous sommes à l'abe d'une nouvelle histoire posant à la fois la question de la survie de l'aviation traditionnelle et des énormes portes-avions actuelles à l'aune des années 2050-2060 - voir "nouveaux vaisseaux", "quels avenirs ?" et "vers une dronisation du monde ?"
Si les images de cet appontage ont fait le tour du monde, celle de l'avant et de l'après du vol beaucoup moins. Elles sont pourtant au moins aussi intéressantes. Car avant de décoller ou d'atterrir un drone doit de se déplacer sur le pont du porte-avions. Des déplacements supposés ne pas très intéressants, alors qu'au contraire ils sont passionnants par ce qu'ils révèlent des nouvelles façons de penser la mobilité.
Sur les portes avions les drones sont gérés par des hommes dotés de grosses télécommandes leur permettant de conduire l'avion au sol comme le ferait un pilote à bord de son avion. Ces prothèses sont des "manche à balai" d'un nouveau genre. Elles sont le reflet de l'autre face de la dronisation actuelle des armées ; celle de la "cyborgisation" généralisée des militaires (là aujourd'hui et là demain).
Sur les portes avions les drones sont gérés par des hommes dotés de grosses télécommandes leur permettant de conduire l'avion au sol comme le ferait un pilote à bord de son avion. Ces prothèses sont des "manche à balai" d'un nouveau genre. Elles sont le reflet de l'autre face de la dronisation actuelle des armées ; celle de la "cyborgisation" généralisée des militaires (là aujourd'hui et là demain).
Voir aussi sur ce sujet des nouveaux rapports "homme / drone"; "quelle taille ?"
La question de fond là.
