Cette nuit j'ai fini "Odd against tomorrow" roman catastrophiste dont le point d'orgue est l'inondation totale de New-York suite au passage d'un ouragan particulièrement violent.
Honnêtement le roman est très dispensable, notamment parce que New-York sous l’eau on l’a vu et revu en vrai (là), en fiction (là) mais aussi en terme de prospective urbaine (là et là).
Le seul mérite de ce bouquin a été de me rappeler le projet "Hidden City" illustré ci-dessus et dessous.
Un projet qui malgré ses pilotis n'est pas liés aux inondations qui menacent Manhattan, mais qui offre des visions radicalement nouvelles et originales du rôle que pourraient avoir les soubassements des immeubles s'ils étaient pensés de façon différente. Et notamment en espaces de mobilité.
"Two unique events shaped the magnificent unnatural geography of Manhattan: the Commissioners’ Plan of 1811 and the zoning resolutions of 1916 & 1961. The first printed the island with a two-dimensional plan, a rectangular grid defined by broad north-south avenues and multiple east-west cross streets. The zoning resolutions determined the city’s three-dimensional form by restricting uses by district and by limiting the maximum mass of a building allowed on a given site. However, a third event (perhaps as important as the others) was emerging as a result of the transit of millions through streets each time more crowded, to buildings each time taller: the congestion of the island." - là.Ces images peuvent aussi renvoyer à la question "et si les catastrophes étaient des opportunités pour penser autrement ?"