DRONE + VOITURE AUTONOME = ????

Et si dans les années qui viennent les deux grandes révolutions du transport - à savoir le drone et la voiture autonome - étaient fusionnées pour créer un nouveau type d'engins, ca donnerait quoi ?

J'ai pas la réponse, mais il est clair qu'au vu des recherches récentes conduites par des fabricants de drones comme Ehang, les choses pourraient rapidement évoluer - voir Ehang 184.

Certains parlent déjà pour dénommer ces nouveaux engins qu'il est difficile de continuer à appeler des drones, de AAV (autonomous aerial vehicle). Le New York Post titrait récemment "Meet the aerial vehicle that doesn't want to be call a drone".

Et, en même temps, ces engins ne seraient pas vraiment une surprise quand on connait les réflexions conduites par les militaires sur le sujet depuis près d'une décennie - voir "Quand Tsahal s'apprête à crédibiliser Blade Runner"  

Rappelons aussi, qu'à terme, les drones vont non seulement assurer le transport de marchandise - voir là, là et là - mais aussi devenir des micro-usines volantes - voir là.

Et que, dans le même temps, se multiplient les projets de drones-ambulances - voir là.

Dès lors, comment évacuer l'hypothèse que le drone devienne un jour un moyen de transport urbain intelligent - c'est à dire un taxi autonome et volant ?

Évidement, en terme de réflexions urbaines et mobilité, ca changerait juste un peu tout.

Et cela ne peut que nous inciter à regarder certaines oeuvres de fiction un peu autrement - là.

Voir "Fiction Cities".

Ce post est aussi à mettre en perspective avec notre récent "Le Lexus overboard ou le début de la fin de la roue ?"

ET SI LOCAL MOTORS DEVAIT AUSSI RÉVOLUTIONNER LA VOITURE AUTONOME ?

Et si après avoir été le premier à produire une voiture avec une imprimante 3D - voir "Quand Local Motors tue le fordism ... " - Local Motors s'apprêtaient maintenant à révolutionner l'approche de la voiture autonome ?

C'est en tout cas l'ambition de la start up à travers la démarche dite "Awesome System" qu'elle a présenté au tout récent CES de Las Vegas et dont vous trouverez l'intégralité des éléments, là.

C'est simple, malin et ambitieux ... et donc, forcément, séduisant.

Ça renvoie, aussi, une fois de plus, à la question "Et si nous étions juste en train de changer de civilisation ?"

LE LEXUS HOVERBOARD OU LE DÉBUT DE LA FIN DE LA ROUE ?

Dans un récent post, j'évoquais la crainte que certains avaient eu chez Michelin de voir, un jour, la fin de la roue (et donc du pneu) devant les images de Star Wars - voir "Quand Star Wars a fait douter Michelin"

Aujourd'hui, cette hypothèse du remplacement de la roue par un système de sustentation n'est plus seulement hypothèse, c'est une réalité. Lexus a, en effet, présenté il y a quelques jour son hoverboard qui n'est, ni plus ni moins, qu'un skateboard ... sans roue.

Voir la présentation avec plusieurs films - là.

Voir les explications techniques avec un beau schéma - là.

A partir de cet hoverboard, on peut tout extrapoler et notamment penser à des voitures sans roue.

Il y a encore quelques années, la voiture autonome était une pure fiction - c'est aujourd'hui devenue  une réalité.

Pourquoi, dès lors, ne pas réfléchir dès maintenant aux conséquence que la voiture sans roue pourrait avoir sur la ville et les infrastructures routières ?

Et une voiture sans roue serait-elle toujours une voiture ?

Et une voiture autonome sans roue, ça serait quoi ?

La liste des question est longue - on y revient très vite.

En attendant, vous trouverez ci-dessous quelques images pour commencer à réfléchir à ce qui pourrait être l'un des grands et nouvel imaginaire de l'automobile dans la décennie à venir.

A noter que ce n'est évidement pas par hasard que ça soit une entreprise japonaise qui présente ce genre de produit, car pour les japonais la roue n'a jamais été LA solution idéale et unique - lire "Et si pour les Japonais la roue n'était qu'une parenthèse ?"

ET SI LES STADES OUBLIAIENT - ENFIN - D'ÊTRE DES STADES ?

Pour prolonger le dernier post sur la nouvelle place des marques de sport dans la ville, je voulais vous proposer trois images du projet Stadium Square de l'agence SCAU, qui montre qu'un stade peut être autre chose qu'une simple arène de spectacle pour devenir de façon régulière un véritable lieu urbain ouvert à tous- plus là.

Sur les stades, voir aussi 

- "Et si le surf changeait la nature des stades ?"

- "C'est quoi un stade demain ? une école ?"

- "Brasil / casa futebol ou le stade réinventé ?"

NIKE : ÇA DEVAIT FORCÉMENT ARRIVER ...

Cela fait dix ans que chez Transit-City on dit que Nike n'est plus une marque de sport, mais une marque de mobilité urbaine - voir notre premier post en 2007, là, mais aussi là, là ou là, entre autres.

Dans ce cadre comment s'étonner que l'équipementier devienne le sponsor du système de vélo en libre service de Portland appelé Biketown par référence au fameux Niketown ?  - plus là.

La vraie question maintenant va être de savoir qu'elle sera la prochaine marque de sport qui va s'investir véritablement dans le créneau très large des mobilités urbaines au delà du simple sponsoring ? Adidas ? Salomon ? Decathlon ?

Là et là.

DU CO-LIVING À L'HYBRID-LIVING ?

Pour prolonger la réflexion esquissée dans mes derniers posts sur la nécessité de repenser nos nouveaux espaces de vies sous l'influence de la mobilité et de la connexion permanente (là), je voulais vous proposer de jeter un oeil sur Zoku un nouveau concept qui ouvrira prochainement à Amsterdam et qui annonce, ni plus ni moins, "la fin de la chambre d'hôtel" avec la notion d'hybrid-living - plus là. 

On peut douter de leur radicale nouveauté des analyses et des réponses des promoteurs de Zoku (- voir "L'hôtel, modèle urbain du XXI° siècle ?"), reste de nouvelles réponses spatiales que l'on ne peut négliger quand on prétend réfléchir aux nouvelles formes spatiales qu'annonce la fin du fixe  - voir là.

Ce post est le prolongement de :

- "Et si nos approches spatiales étaient totalement dépassées ?" 

- "C'est quoi le plan d'un bureau aujourd'hui ?"

- "La "co-living enterprise" ou le nouveau storytelling du monde du travail ?"

- "Le co-living comme nouvel imaginaire de l'habitat ?"

- "C'est quoi habiter à l'ère AirBnB ?"

On est aussi évidement dans la suite directe de ""Et si nos concepts étaient inopérants pour penser les mutations à venir ?" 

De façon plus globale, voir "Habitat(s)"

LE CO-LIVING COMME NOUVEL IMAGINAIRE DE L'HABITAT ?

Le co-living va-t-il à l'instar du co-working dans le monde du travail, totalement remettre en cause les approches traditionnelles de l'habitat ?

C'est une hypothèse que l'on ne peut totalement écarté tellement ce concept semble en phase avec les aspirations et les imaginaires des nouvelles générations élevées à l'heure du "co-" et qui ne retrouvent pas dans les offres des acteurs historiques du monde de l'immobilier totalement dépassés par les nouvelles réalités économiques et culturelles des millennials.

Alors le co-living c'est quoi ? c'est une nouvelle offre qui permet de louer un grande chambre ou un petit studio dans le cadre d'un ensemble plus large offrant de nombreux espaces collectifs : salon, cuisine, salle de sport ... Bref une offre d'habitat entre la co-loc et la résidences étudiante ou hôtelière. 

Aujourd'hui cette nouvelle offre se retrouve surtout aux Etats-Unis avec, entre autres, 

- "Coommonspace" - plan et images ci-dessus.

- "PureHouse"- images ci-dessus.

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez lire :
- "Co-working becomes co-living",
- "Dorms for grownups : solution for lonely millennial ?",
- "The Millennial Commune".

Ce post est le prolongement de "La "co-living enterprise" ou le nouveau storytelling du monde du travail ?" mais aussi, d'une certaine façon, de "C'est quoi habiter à l'ère AirBnB ?"

De façon plus globale, voir "Habitat(s)"

LA "CO-LIVING ENTERPRISE" OU LE NOUVEAU STORYTELLING DES LIEUX DE TRAVAIL ?

Une fois acté que la net économie a totalement bouleversé le monde du travail, son management et ses espaces, reste à comprendre où s’invente les lieux de production de demain ?

C’est ce ce que nous avons notamment fait lors de notre dernier Atelier Transit-City - voir là.

Reste aussi à comprendre le storytelling des nouveaux entrants qui prétendent renouveler le monde du bureau et à analyser les nouveaux imaginaires et les nouvelles promesses qu'ils portent ou souhaitent porter. 

Il n’y a évidement pas de réponses uniques, mais parmi les nouveaux émergents le cas de Wework n'est pas forcément le plus inintéressant avec son offre multiple de bureaux déclinée sous l'accroche "Create Your Life's Work".

La promesse de Wework est simple: le travail n'est pas un moment ni un lieu à part dans la journée. Désormais, on travaille partout, tout le temps et donc penser son bureau, c'est penser sa vie quotidienne. 

Wework c'est la spatialisation des nouveaux temps confus du travail, ce que certains ont tenté de synthétiser sous la notion de "co-living enterprise" - voir là, entre autres.

On passe ainsi de la notion de co-working à co-living. Une mutation qui devrait, en toute logique et de façon très rapide, aussi jouer sur les imaginaires de l'habitat et de l'hôtellerie.

On y revient dès demain.

Ce post est le prolongement des deux précédents :

- "Et si nos approches spatiales étaient totalement dépassées ?" 

- "C'est quoi le plan d'un bureau aujourd'hui ?"