"L’obsession technologique de notre époque et son fétichisme de la machine ne cessent de transformer les défis qui nous attendent – qu’il s’agisse du climat, des transports, de la santé, de l’éducation, de la politique, de l’alimentation – en simples problèmes techniques à résoudre au moyen des bonnes innovations." (...)
"Il faut d’abord « se libérer de l’emprise du progrès technologique » qui dépolitise les enjeux en entretenant l’illusion de la « croissance verte » et de l’« économie immatérielle »." (...)
"Pour engager la fameuse « transition », il faudra indubitablement changer de techniques, adopter des appareils plus sobres et économes et faire preuve d’habileté pour affronter les innombrables défis qui s’annoncent. Nous aurons besoin de bricoleurs ingénieux, de touche-à-tout comprenant la matérialité des artefacts, d’artisans compétents et d’individus capables de réparer et fabriquer des objets, mais nous n’avons plus besoin de ces innombrables promesses technologiques hors-sol qui capturent l’avenir et corrompent l’utopie." (...)
"Que peut signifier critiquer les techniques aujourd’hui dans ce monde façonné par l’innovation ?"On en reparle le 13 septembre lors de notre Atelier "Et si c'était à Branly que s'inventaient nos futures mobilités ?"
En attendant, voir :
- "Le choix de ne pas faire",
- "Et si on décolonisait la technique ?",
- "Et si on réhabilitait l'altérité technique ?"
- "Et si on valorisait plutôt la tradition low-tech ?"
- "Et si Branly devenait le laboratoire des low-techs futures ?"