Certains sports sont associés à la chaleur, au soleil et aux eaux chaudes.
C'est notamment le cas du super triathlon de l'IronMan.
Son lancement dans les décors paradisiaques de Hawaï en 1978 a évidement largement contribué à cette image - là.
Et même si depuis vingt ans, cette compétition a pris des formes très diverses, l'IronMan et le triathlon de façon générale, reste dans l'imaginaire un sport qui se pratique quand il fait chaud.
Mais ...
Mais quand on travaille comme nous le faisons chez Transit-City depuis une dizaine d'années, sur les nouveaux imaginaires climatiques - là.
Quand on réfléchit, sur les nouveaux imaginaires saisonniers comme nous le faisons avec New Seasonal Imaginaries ®.
Quand on s'interroge sur les conséquences des ces mutations climatiques sur les pratiques sportives avec, notamment, avec notre démarche New Narratives for Sport ®.
Alors, on est bien obligé de se demander si ce qui faisait rêver - la chaleur notamment - ne va pas devenir un repoussoir.
Et donc de se demander, si certains sports ne vont pas changer d'imaginaire climatique ?
Et donc de se demander si, par exemple, l'athlétisme ne devrait pas devenir un sport d'hivers ? - voir, là.
Mais certains sports semblent déjà basculer.
C'est notamment le cas des IronMan avec le succès toujours grandissant d'une épreuve comme le Norseman.
Ce triathlon extrême se déroule certes en été en Norvège, mais dans un cadre de fjords très froids et avec souvent une météo capricieuse (voir l'épreuve, là).
On est très loin des palmiers d'Hawaï ...
Cette mutation des imaginaires du triathlon extrême n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres d'une mutation des imaginaires sportifs à venir sous l'influence des mutations climatiques - là.
La fraicheur nocturne devient un idéal sportif - là.
La chaleur devient, elle, un repoussoir sportif - "Et si Los Angeles cachait son soleil..."
Et ce n'est qu'un début d'une mutation beaucoup plus radicale - "Et si en 2050, le climat..."
On en reparlera forcément en novembre, là.