Il y a quelques jours, j'échangeais avec des copains autour de l'idée que "La Horde du Contrevent" d'Alain Damasio pourrait porter la base d'un nouveau récit sportif.
"La Horde du Contrevent" c'est tout la fois un méga UTMB + le marathon des Sables + un Vendée Globe terrestre + un Paris-Dakar sans moteur ... bref un joyeux mixte des épreuves de sport extrêmes qui se ne cessent de se développer depuis quelques années.
C'était juste une hypothèse.
Juste une idée comme cela ...
Sauf que ...
Sauf que, il y a quelques heures, est tombée la nouvelle que le Conseil Olympique Asiatique (OCA) venait de confier à l'Arabie Saoudite l'organisation des Jeux asiatiques d'hiver de 2029. - voir, là.
Ces Jeux devraient se dérouler à Trojena, la partie montagneuse de la future ville de Neom sur les bords de la mer Rouge.
On ne va pas ici dénoncer l'aberration d'un tel choix, tant organiser des épreuves de ski en Arabie Saoudite apparait comme un véritable scandale climatique et politique.
Non, nous ce qui nous intéresse dans ce post, c'est le storytelling qui accompagne l'émergence de la future station de Trojena
Il faut regarder le film promotionnel, là.
Où l'on découvre, que le projet sportif de Trojena c'est, en fait, la copie à peine cachée de "La Horde du Contrevent" !!!
Ce sont les mêmes références : la marche, l'escalade, la glisse, le voilier, le contre-pente, le vent, les menaces de tempêtes, le monde sauvage et hostile ...
Ce sont les mêmes aberrations météorologiques et climatiques ...
D'ou la question titre de ce post : et si l'évolution des mondes et des récits sportifs était si rapide aujourd'hui, que la science fiction n'était plus si dissonante qu'à une certaine époque... mais juste prospective ?
On reparlera du rôle de la science fiction dans la prospective sportive, là.
