Il y a a priori deux grands gagnants de la dernière Coupe du Monde de Foot :
- l'Allemagne, bien sur,
- mais aussi, et toujours a priori, Adidas qui a vu deux de ses équipes disputer la finale du tournoi.
Question : comment exister face à une marque comme Nike qui se fait un malin plaisir depuis vingt ans de casser tous les codes traditionnels du sport ? Réponse avec ce spot là, véritable ode au travail et à l'effort avec uniquement des amateurs anonymes. Bref un spot 100% anti-Nike.
Cela renvoie forcément à notre Atelier Transit-City du 26 septembre prochain organisé sur le thème : "C'est quoi penser la performance sportive ?"
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Tuesday, July 22, 2014
BRASIL / COMMENT VITE PASSER À AUTRE CHOSE ?
Il y a a priori deux grands perdants de la dernière Coupe du Monde de Foot :
- le Brésil, bien sur,
- mais aussi, et toujours a priori, Nike dont toute la communication publicitaire pour cette Coupe était axée autour de joueurs qui furent soit absents, soit ridicules lors du tournoi - voir là - et dont aucune équipe n'a été capable de se hisser en finale.
Question : comment tenter d'oublier cette double branlée nationale et marketing pour passer à autre chose ? Tentative de réponse là.
Cela renvoie forcément à notre Atelier Transit-City du 26 septembre prochain organisé sur le thème : "C'est quoi penser la performance sportive ?"
- le Brésil, bien sur,
- mais aussi, et toujours a priori, Nike dont toute la communication publicitaire pour cette Coupe était axée autour de joueurs qui furent soit absents, soit ridicules lors du tournoi - voir là - et dont aucune équipe n'a été capable de se hisser en finale.
Question : comment tenter d'oublier cette double branlée nationale et marketing pour passer à autre chose ? Tentative de réponse là.
Cela renvoie forcément à notre Atelier Transit-City du 26 septembre prochain organisé sur le thème : "C'est quoi penser la performance sportive ?"
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Monday, July 21, 2014
BRASIL / CASA FUTEBOL OU LE STADE RÉINVENTÉ ?
Pour prolonger la réflexion sur l'évolution des stades engagée là et là, je voulais vous proposer les deux images ci-dessus qui résument de façon presque caricaturale (mais pas forcément fausse) les rapports entre le foot et les favelas au Brésil.
A savoir d'un côté des micro-terrains noyés au milieu d'un tissus très dense de constructions informelles, et d'une autre côté de magnifiques stades entourés de favelas.
Dans ces conditions, il était tentant d'imaginer que les stades construits pour la Coupe du Monde 2014, dont certains ne serviront quasiment plus jamais, deviennent aussi de vrais pôles d'habitation.
C'est ce qu'a fait l'équipe de "1 week, 1 project" avec son projet "Casa Futebol" illustré ci-dessous.
Sur l'évolution possible des favelas dans la décennie à venir, voir aussi "the next brasilian hyper-density ?"
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Thursday, July 10, 2014
LE SEPAK TAKRAW OU LE STADE DISPARU ?
Dans la série "Nouveaux imaginaires du sport" et dans le prolongement du précédent post.
A Bangkok, à Kuala Lumpur, à Jakarta, mais aussi à Hong-Kong et dans bien d'autres villes d'Asie du sud-est il n'est pas rare de voir des hommes engagés dans de longues et, en général, spectaculaires parties de Sepak takrah. Ce sport se joue partout, à tout moment (là et là), et le plus souvent en dehors de toute infrastructure officielle. Il est le pendant du foot en Europe ou en Amérique latine, du basket aux Etats-Unis ou du cricket en Inde - là.
A Bangkok, à Kuala Lumpur, à Jakarta, mais aussi à Hong-Kong et dans bien d'autres villes d'Asie du sud-est il n'est pas rare de voir des hommes engagés dans de longues et, en général, spectaculaires parties de Sepak takrah. Ce sport se joue partout, à tout moment (là et là), et le plus souvent en dehors de toute infrastructure officielle. Il est le pendant du foot en Europe ou en Amérique latine, du basket aux Etats-Unis ou du cricket en Inde - là.
Le Sepak takrah est le symbole à la fois du stade disparu et du stade partout.
Il est aussi la preuve que le sport se pratiquant partout, tout bâtiment devrait dorénavant se penser aussi comme un équipement sportif. Une idée sur lequel on revient très vite.
Les images ci-dessus viennent de là.
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Wednesday, July 09, 2014
LE CRICKET INDIEN OU LE SYMPTOME DE LA FIN DES STADES ?
Dans la série "Nouveaux imaginaires du sport".
En ces temps de Coupe du Monde de Football, il est bon de rappeler que certaines contrées de notre Terre sont totalement étrangères à cette culture du ballon rond. Parmi celles-ci, on peut citer l'Inde qui malgré ses longues années de colonisation anglaise, n'a jamais adopté ni le foot, ni le rugby.
Il faut dire que dans un pays structuré par les castes et qui a inventé la notion d'intouchable, le fait de pouvoir être touché ou de devoir toucher un personne d'une classe inférieure est toujours aussi rédhibitoire pour beaucoup d'Indiens.
C'est pour cela que les Indiens n'ont retenu des sports anglais que ceux où il n'y a aucun contact physique : le tennis et surtout le cricket, véritable religion nationale capable de déchainer les pires passions, notamment quand l'équipe nationale joue contre le Pakistan.
Lors de la Coupe du monde de cricket de 2007, Nike avait très bien rendu compte de cette passion avec ce superbe spot là (mettre fort, la bande son est géniale !!). Tout y est, notamment le côté totalement bordélique des villes indiennes envahies par les voitures.
On comprend que dans ce contexte culturel, certains promoteurs aient imaginé de construire des villes privées axées autour du cricket.
En ces temps de Coupe du Monde de Football, il est bon de rappeler que certaines contrées de notre Terre sont totalement étrangères à cette culture du ballon rond. Parmi celles-ci, on peut citer l'Inde qui malgré ses longues années de colonisation anglaise, n'a jamais adopté ni le foot, ni le rugby.
Il faut dire que dans un pays structuré par les castes et qui a inventé la notion d'intouchable, le fait de pouvoir être touché ou de devoir toucher un personne d'une classe inférieure est toujours aussi rédhibitoire pour beaucoup d'Indiens.
C'est pour cela que les Indiens n'ont retenu des sports anglais que ceux où il n'y a aucun contact physique : le tennis et surtout le cricket, véritable religion nationale capable de déchainer les pires passions, notamment quand l'équipe nationale joue contre le Pakistan.
Lors de la Coupe du monde de cricket de 2007, Nike avait très bien rendu compte de cette passion avec ce superbe spot là (mettre fort, la bande son est géniale !!). Tout y est, notamment le côté totalement bordélique des villes indiennes envahies par les voitures.
On comprend que dans ce contexte culturel, certains promoteurs aient imaginé de construire des villes privées axées autour du cricket.
En soit cette idée n'a rien de choquant, ni de neuve, cela fait des décennies en effet que se construisent aux Etats-Unis et ailleurs des villages tournées uniquement autour du golf - voir "le golf comme idéal urbain ?"
Mais ce qui est intéressant en Inde, c'est que ces projets de "Cricket City" n'ont pas pris. Si les riches indiens aiment le cricket, ils n'y jouent pas forcément et - surtout - ils ne jugent pas le cricket assez valorisant socialement. Ils préfèrent investir dans de faux villages suisses - voir là - ou dans des programmes les coupant du reste de la population - voir là.
L'autre explication est aussi que le cricket se jouant partout et il n'a plus besoin de stade pour être pratiqué. Les villes indiennes sont toutes devenues des "cricket city", même quand on y compte aucun stade.
La meilleure illustration de cette idée est ce tout récent spot "Make Every Yard Count" signé Nike qui dit tout de la vitalité du cricket en Inde ... surtout en dehors des stades.
Une réalité sportive qui pose évidement la question de savoir à quoi ressemblera un stade demain ? - là et là.
Mais une réalité qui pose aussi - et surtout - la question de savoir qu'est ce qui demain justifiera que l'on continue à investir dans des stades alors que la grande majorité des pratiques sportives sont informelles et qu'il y a probablement d'autres urgences urbaines à régler que de construire des bâtiments vides 99% du temps ?
Ce qui se passe au Brésil aujourd'hui avec la contestation contre les millions investis dans des structures qui ne serviront presque plus à rien après la Coupe du monde, est le meilleur témoignage de ce débat.
Enfin, les nouvelles pratiques sportives ne peuvent qu'inciter à se poser la question de la nature et de la forme des équipements dans le futur quand on voit les nouvelles pratiques sportives - voir "Quand Red Bull brouille nos regards sur la chute" et ""Faire les cons" ou le quatrième temps du sport ?"
On reviendra forcément sur ce sujet le vendredi 26 septembre lors de notre prochain Atelier autour du thème "C'est quoi penser la performance sportive ?"
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Tuesday, July 08, 2014
QUAND LE SURFER DEVIENT SQUATTER ...
Dans la série "Nouveaux imaginaires du sport".
Dans le prolongement du précédent post sur la façon dont certains imaginaires écolo-sportifs peuvent changer la manière d'aborder l'environnement et les éléments naturels - voir là pour les images ci-dessus.
Et ci-dessous, variante souple et flottante de plage "squatteuse".
De façon plus large, et plus stratégique, voir là comment l'architecture flottante peut nous aider à repenser autrement l'urbanisme de demain.
Monday, July 07, 2014
QUAND LE SNOWBOARDER DEVIENT ACTIVISTE ...
Dans la série "Nouveaux imaginaires du sport".
Mais ce film par les soutiens finassiers qu'il a reçu, peut aussi être vu aussi comme le début d'une mutation de certains acteurs de la montagne - et notamment de certaines grandes marques d'out-door - pour se bouger un peu plus dans la lutte contre le changement climatique.
Ce qui peut amener à se poser cette question : et si demain les skieurs et les snowboarders se transformaient en écologistes radicaux ?
Voir la démarche "Protect our winters".
Thursday, July 03, 2014
HUMAN POWER ONLY
Dans la série "Nouveaux imaginaires du sport".
Future signalétique urbaine ? Dans le prolongement des deux derniers posts.
Wednesday, July 02, 2014
"MY NEEDS ARE SIMPLE"
Une autre vision de la mobilité ... dans la lignée du précédent post.
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Très grand plaisir
Tuesday, July 01, 2014
QUAND LA MONTAGNE CHANGE NOS FAÇONS DE PENSER LA MOBILITÉ URBAINE
Dans la série "Nouveaux imaginaires du sport".
Au départ, il y a l'hypothèse que les imaginaires montagnards vont dans les années qui viennent de plus en plus irriguer les imaginaires urbains - là.
Au départ, il y a l'hypothèse que les imaginaires montagnards vont dans les années qui viennent de plus en plus irriguer les imaginaires urbains - là.
Une hypothèse qui s'est confirmée notamment par le développement du "rooftoping" - là - ...
... ou la présentation par un constructeur automobile de la tyrolienne comme nouvel idéal de mobilité fluide - là.
Quand parallèlement certains remplacent le skate par le ski - là - ...
... et que d'autres veulent transformer New-York en station de sport d'hivers - là - ...
... comment s'étonner qu'aujourd'hui certains imaginent pour les villes des voies aériennes mixant pont de singe avec la technique de ski de fond ? - voir toutes les infos sur ce projet Ugo, là.
Qu'importe si ce projet a peu de chance de voir le jour ailleurs que dans un parc d'attraction, elle ne fait que confirmer l'actuelle demande pour de nouveaux modes plus sportifs de mobilité urbaine se déployant dans des espaces et des parcours radicalement nouveaux.
Ce projet est évidement à inscrire dans la lignée du succès du trail aujourd'hui - voir "l'ultra-trailer comme référence de la performance mobile ?"
Cela renvoie aussi évidement à notre Atelier du 26 septembre prochain autour de la question "C'est quoi penser la performance sportive ?"
Voir aussi "Vertical" pour prolonger la réflexion sur la façon dont les imaginaires montagnards peuvent nous aider à penser les bâtiments autrement.
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