Wednesday, June 11, 2014

SIGNALÉTIQUE PROSPECTIVE

Après la signalétique disruptive, quelques images de signalétique prospective pour penser à quoi pourrait ressembler notre mobilité demain entre Google Cardrones et jetpack - .

Et quand nos corps et les rapports avec les autres ne seront plus totalement ceux d'aujourd'hui ... 

Des images qui renvoient à la question "Et si nous étions fatigués d'être mobiles ?"

Tuesday, June 10, 2014

SIGNALÉTIQUE DISRUPTIVE

Pour prolonger mes deux derniers posts sur le besoin de transgression dans nos façons de bouger et de nous déplacer, quelques images du très stimulant travail de Martin Parker sur cette question - beaucoup plus .

Friday, June 06, 2014

TRANSGRESSION ET DÉTOURNEMENT

Les images ci-dessus sont extraites du spot Equinox évoqué dans mon précédent post.

Les images ci-dessous viennent du jeu Watch Dog, dont je vous ai déjà parlé et .

Des images de nature différentes mais qui prônent la même attitude, celle de la transgression et du détournement qui seront deux des grandes valeurs mobiles du XXI° siècle. Et ça sera pas forcement toujours très joli, voir "Toyota contre Google car".

Thursday, June 05, 2014

ET SI "FAIRE LES CONS" DEVENAIT UN IDÉAL SPORTIF ?

Pour prolonger mon précédent post sur les corps contraints et confinés des passagers aériens, je voulais vous proposer une réflexion sur les imaginaires actuels du corps libéré à travers l'évolution du marketing sportif.

Depuis quarante ans, nous avons vécu en gros trois grandes époques du marketing sportif

Premier temps - l'époque Adidas des années 60/70 où le sport se pratiquait surtout dans les stade et ou la compétition était la valeur centrale de la pratique sportive.

Deuxième temps - l'époque Nike qui émerge au milieu des années 70 et qui valorise un sport hors des stades et dont le principale objectif est avant tout de se faire plaisir - .

Troisième temps - l'époque Red Bull apparue récemment et qui tend à maximiser toutes les pratiques et tous les exploits partout et n'importe quand -  et .

Aujourd'hui, si le sport est partout, on peut aussi se demander si son objet n'a pas radicalement changé et ne s'est pas totalement dilué dans le hors-sportif ?

C'est en tout cas la question que je me suis posée en découvrant le dernier film de la chaine de salles de sport américaine Equinoxe. Un spot visible  et et dans lequel on ne voit pas un seul short, aucune paire de basket, juste des mecs et des filles faisant les cons.

Le film n'est qu'une ode à la transgression avec un message très simple : "Plus vous serez en forme, plus vous pourrez faire de conneries".

C'est tout le sens de la signature "Equinox Made Me Do It", clin d'oeil et, dans un certain sens, dépassement du fameux "Just Do It" de Nike. Quand Nike présente le jogging comme un éventuel préambule à une partie de jambe en l'air - voir "Run Fast = Speed Sex in the City ?", Equinoxe affirme que le sport ne sert qu'à cela.

C'est une inversion totale du discours moralisateur traditionnel sur le sport - du genre "tant qu'ils font du sport, il font pas de conneries". Serait-ce cela le quatrième temps du sport ?

Et pour faire le lien avec mon précédent post sur le confinement des corps dans le transport aérien contemporain, je me suis demandé ce que le discours d'Equinox pourrait donner à bord d'un avion ? - une possible réponse pourrait être celle-là.

Wednesday, June 04, 2014

NOUVELLES TECHNIQUES DE CONDITIONNEMENT DU PASSAGER

« Dans son ensemble, le processus s'apparente à une traversée de la mort. Le passager n'a ni rôle ni corps. La compagnie est toute-puissante. Elle vous dépose sur votre lieu de destination. Du travail de postier. En comparaison, le train ou le bus sont des moyens archaïques, inscrits dans l'épaisseur du monde. » 
« Conséquence de la perfection, la liberté souffre. Tel est le prix de la sécurité (chez easyJet, avantageux). 
Le low cost offre ainsi une métaphore sans pareille de nos sociétés. Il invente de nouvelles techniques de conditionnement du passager - comme on parle de conditionnement du poulet. »   
« Désormais, le passager est là pour l'avion. Il doit prendre la forme des portes, des tourniquets, des passerelles, des sièges. Son bagage doit respecter les gabarits, la charge, satisfaire aux impératifs de la balance, son poids corporel, correspondre à la moyenne sociale. Il doit répondre aux robots, respecter leurs instructions, éviter le rapport humain, être ponctuel, renoncer à ses affaires personnelles, se plier aux exigences, éviter les questions. » 
"easyJet" de Alexandre Friederich.
Voilà comment son éditeur Allia présente le travail d' Alexandre Friederich.
"Écrire, c'est d'abord s'asseoir. Plutôt que de s'asseoir devant un bureau, l'auteur a choisi de s'asseoir dans un avion. 
Cinquante millions de personnes sont transportées chaque année par la compagnie low cost easyJet. Vacances ou travail, toutes entreprennent le voyage dans un but donné. Pour l'auteur au contraire, le transport lui-même a pris le pas sur la destination. Alexandre Friederich a décidé de rejoindre en vingt jours dix-sept destinations, ainsi reliées de façon arbitraire. Son objectif: passer le plus de temps possible à bord des avions. Avec l'acuité du sociologue et la verve réjouissante de l'ironiste, il relate dans "easyJet" cette expérience, met en évidence le caractère aberrant d'un système qui infantilise l'homme, le transforme en marchandise ou l'humilie au nom de sa sécurité."
On est dans la lignée directe de notre réflexion "Ce sont quoi les imaginaires du voyage aujourd'hui ?"

Tuesday, June 03, 2014

AUTRES IMAGINAIRES AÉROPORTUAIRES

"Six cents minutes, ça fait dix fois soixante ...
Ça fait dix heures par semaine ...
La vache ... dix heures de trajets par semaine ...
Quarante heures par mois ... "

Quand le quotidien d'un hôtel de Roissy CDG peut amener à s'interroger sur les différents mondes du travail et les mobilités qui leurs sont liées, ça peut donner le très beau "Bird People".

Ou quand un certain idéal du nomadisme et de la connexion généralisée et permanente montre sa face sombre et tristement quotidienne. On est pas très loin de "Exciting Nomadic Life".

Ça renvoie aussi forcément à "Et si on se racontait une autre histoire du travail et de la mobilité ?"

Monday, June 02, 2014

NOUVELLE ESTHÉTIQUE DE LA PASSIVITÉ ?

Les deux machines ci-dessus devraient être en terme de mobilité deux grandes avancées techniques de ce début de XXI° siècle  :
- la capsule Dragon V2 qui à vocation à devenir l'un des trois véhicules qu'utilisera la Nasa pour envoyer des astronautes dans l'espace dans la décennie qui vient - vidéo .
- la nouvelle Google Car électrique et totalement automatique - vidéo .

Ces deux machines ont au moins trois points communs :
- leur esthétique de petite capsule sans aspérité,
- leur mobilité contrôlée par des algorithmes,
- la passivité de leurs passagers.

Un peu comme si l'idéal du déplacement de demain, c'était se retrouver totalement passif dans un espace confiné et guidé par des ordinateurs. Outre le fait que cet "idéal" n'est pas forcément un idéal pour tout le monde, on peut aussi supposer que ce modèle engendres de fortes contre-réactions comme celle-là ou celle-là, et le développement d'un fort besoin de clandestinité () ou de déconnexion ().

Ce post est un rapide prolongement des réflexions esquissées dans mes trois derniers posts.

Wednesday, May 28, 2014

CE SONT QUOI LES IMAGINAIRES DU VOYAGE AUJOURD'HUI ?

Qu'est-ce qui aujourd'hui fait rêver dans le voyage ? 

Seulement la destination ou aussi le voyage en lui-même ?

Et si c'est le voyage en lui-même, ce sont quoi les grands imaginaires du voyage de nos jours ?

Qu'est-ce qui fait rêver dans l'avion ?

Qu'est-ce qui fait rêver dans le train ?

Qu'est-ce qui fait rêver dans le paquebot ?

Qu'est-ce qui fait rêver dans la voiture ?

Qu'est-ce qui fait rêver dans la marche ?

C'est pour répondre à ces questions que nous avons lancé depuis quelques mois "Travel" une réflexion sur les grands imaginaires du voyage aujourd'hui, et dont un certain nombre de posts récents se sont déjà fait le reflet - voir ,  ou .

On y revient très vite.

En attendant, il y a toujours cela pour se nourrir d'images.

Tuesday, May 27, 2014

NÉO-NOMADISME / ON REGARDE OÙ POUR SE FAIRE PLAISIR ?

Quand le nomadisme se pense autrement que par le biais du net et du smart-phone, ca peut vite devenir joyeusement jubilatoire car cela sent le froid, la chaleur, la fatigue, la glisse, le silence, les arbres, la mer, le duvet chaud, les chaussettes glacées, la combinaison mal séchées ... bref la vraie vie - voir A Rest Transplant.

C'est le prolongement de "Home Is Where You park It" et de "Camping Transformers", mais ca peut aussi renvoyer à "Et si l'avenir de la voiture c'était la déconnexion ?"