Devant les maquettes de très vastes programmes immobiliers comme on en voit au Brésil, en Chine ou en Malaisie, je regarde toujours attentivement si un des maquettistes n'aurait pas introduit un petit détail déconnant - genre, un mec en train de pisser dans un coin ou un fille à poil dans un appartement - histoire de mettre un peu de vie dans ces présentations forcément trop parfaites et totalement aseptisées. Une recherche qui, jusque là, est restée toujours infructueuse, mais que vient combler aujourd'hui, en partie, le travail de l'artiste chinoise Xing Danwen avec ses micro-scènes de meurtres, de tromperies extraites de sa jubilatoire série "Urban Fiction".
On a juste envie qu'un jour un promoteur s'en inspire et présente un de ses programmes avec ces mises en scène totalement disruptives.
La scène de meurtre ne fera certainement pas vendre beaucoup plus de logements, mais celle de l'amant quittant facilement l'appartement grâce à une architecture intelligement pensée autour de l'infidélité, pourquoi pas ?
La scène de meurtre ne fera certainement pas vendre beaucoup plus de logements, mais celle de l'amant quittant facilement l'appartement grâce à une architecture intelligement pensée autour de l'infidélité, pourquoi pas ?
Pour prolonger la réflexion sur l'esthétique de ces images, voir "le monde du train électrique comme modèle urbain ?"