Depuis une quinzaine d’années, l’un des grands talents de Red Bull est de casser les approches de la ville en y organisant des compétitions de sports extrêmes - voir là, là ou là.
C'est cette capacité à changer le regard sur des lieux du quotidien et d'y inventer de nouvelles façon de s'y mouvoir qui nous a conduit chez Transit-City à faire de Red Bull un grand acteur de la mobilité au même titre que Nike - voir "Vers une Red Bull mobility ?"
Ce qui s’est passé ce week-end à Marseille avec la compétition de "Crashed Ice" en est une excellente et nouvelle illustration.
On va pas essayer de vous faire croire que cette compétition est forcément passionnante - c'est même assez con et répétitif - le seul intérêt de ce genre d'épreuves étant de voir des mecs se viander, voir, là.
Ce qui nous intéresse dans cette épreuve, c'est comment la construction d'une piste de glace (là) peut changer radicalement le regard sur un lieu, en l'occurrence une partie du Vieux port.
L'idée n'est pas de dire que cette piste est une réponse aux enjeux de mobilité, mais plutôt d'évoquer sa puissance d'imaginaire créatrice.
Le patin à glace à Marseille, c'est évidement une aberration.
Mais le patin à glace à Marseille, ça peut aussi être une autre façon de penser les espaces de la rue, une autre façon de penser les escaliers, une autre façon de penser la mobilité, une autre façon de penser la ville et ses dénivelés ...
Et cela peut s'appliquer à toutes les villes du monde. Voir, par exemple, ci-dessous la puissance poétique et d'évocation de la piste à Edmonton entre le fleuve et la route.
On en reparle le jeudi 26 janvier lors de notre Atelier "Et si la montagne nous aidait à penser autrement la ville et ses mobilités ?"