Et si on acceptait de sortir de nos images traditionnelles de Rio de Janeiro pour penser la façon de s'y déplacer ? - voir "Le string et les Havaïanas comme nouvelle imaginaire de la mobilité ?"
Et si on regardait un peu moins la plage et qu'on acceptait de lever un peu la tête pour regarder Rio un peu autrement ?
Et si faisait le constat que la mobilité carioca réunissait tout simplement deux des grands éléments constitutifs de la mobilité montagnarde, à savoir le téléphérique et l'escalade ?
Bref, et si on faisait l'hypothèse que c'était à Rio que la mobilité montagnarde avait le mieux joué son rôle innovant en venant irrigué un territoire urbain a priori très éloignés du monde de la montagne ?
Le premier élément de réponse pourrait venir de la présence des téléphériques dans la ville, non plus seulement pour monter en Pain de sucre, mais pour desservir des quartiers entiers de favelas - voir Teleférico do Alemao.
Ces réalisations ont d'ailleurs suscité pas mal de réflexions prospectives loin d'être inintéressantes sur la façon dont les téléphérique pourraient demain être à la base d'une nouvelle approche urbaine fondée sur la verticalité - voir "The next brasilian hyper-density ?"
Ces réalisations ont d'ailleurs suscité pas mal de réflexions prospectives loin d'être inintéressantes sur la façon dont les téléphérique pourraient demain être à la base d'une nouvelle approche urbaine fondée sur la verticalité - voir "The next brasilian hyper-density ?"
Le mouvement est partie d'associations sportives à vocations sociales comme le Centro de Escalada Urbana soutenue par la Red Bull Amaphiko - plus d'infos là et très bon petit film là.
Le Centre s'est, de plus, récemment doté d'une salle d'escalade (image ci-dessous) afin de soutenir cette activité au coeur même des favelas.
Ou quand la montagne devient une alternative au foot ...