Lorsque vous êtes un voileux passionné de catamaran (là), une marque comme Hobie Cat a forcément dans votre esprit une image de vitesse, de plaisir et de sportivité - voir là et là.
Quand fort de cet imaginaire, vous découvrez sur le stand Hobie du Nautic un seul voilier entouré de planches à pédales ou de kayaks destinés aux pécheurs, vous vous posez forcément quelques questions. Un peu comme si sur un stand Ferrari, vous découvriez des tondeuses à gazon. Moi, ma réaction a été simple "Mais qu'est-ce qu'ils font ces cons ? Ils veulent tuer Hobie Cat ?"
Passer le premier mouvement de surprise et d'énervement, j'ai pris un peu de temps pour regarder les produits exposés en essayant de mieux comprendre et, surtout, imaginer de quelles nouvelles pratiques ils étaient ou pourraient être porteurs dans les années à venir.
Le premier produit que j'ai regardé est la planche à pédale, qui, comme son nom l'indique, une planche actionnée par des pédales reliée à deux ailettes sous-marines qui, par leur mouvement, font avancer l'engin. C'est ni plus ni moins, le mariage d'un long board avec un stair master.
Bref, un produit nouveau et totalement hybride que l'on peut soit considérer comme un produit exotique sans beaucoup d'intérêt, soit au contraire, regarder un produit qui pourrait donner naissance à une nouvelle mobilité urbano-fluviale.
Cette planche à pédale pourrait, en effet, s'inscrire dans la lignée du paddle - voir, "Vers un paddle Mobility ?"- ou de cess nouveaux engins à foils qui apparaissent depuis quelques mois et qui permettent d'imaginer de nouvelles façons de se déplacer en ville - voir, "Et si c'était cela la mobilité sur la Seine demain ?"
Cette planche pourrait, donc, renvoyer à deux questions :
- et si la planche à pédale était le jogging du futur ?
- et si la planche à pédale devenait demain un vrai moyen de trans-sport ?
Des questions qui prolongent "Mobilité fluviale : et si on passait de la passivité à la sportivité ?"
Mais aussi, et surtout, des questions qui s'inscrivent dans la réflexion plus globale que nous menons actuellement "Du transport aux trans-sports ® : et si les nouveaux sports nous permettaient pensera autrement la mobilité de demain ?"
Bref, un produit nouveau et totalement hybride que l'on peut soit considérer comme un produit exotique sans beaucoup d'intérêt, soit au contraire, regarder un produit qui pourrait donner naissance à une nouvelle mobilité urbano-fluviale.
Cette planche à pédale pourrait, en effet, s'inscrire dans la lignée du paddle - voir, "Vers un paddle Mobility ?"- ou de cess nouveaux engins à foils qui apparaissent depuis quelques mois et qui permettent d'imaginer de nouvelles façons de se déplacer en ville - voir, "Et si c'était cela la mobilité sur la Seine demain ?"
Cette planche pourrait, donc, renvoyer à deux questions :
- et si la planche à pédale était le jogging du futur ?
- et si la planche à pédale devenait demain un vrai moyen de trans-sport ?
Des questions qui prolongent "Mobilité fluviale : et si on passait de la passivité à la sportivité ?"
Mais aussi, et surtout, des questions qui s'inscrivent dans la réflexion plus globale que nous menons actuellement "Du transport aux trans-sports ® : et si les nouveaux sports nous permettaient pensera autrement la mobilité de demain ?"
L'exercice que j'ai fait sur la planche pédale, je l'ai, évidemment, répété sur les kayaks de pêcheurs proposés par Hobie.
Des produits a priori très éloignés de mes imaginaires et mes pratiques (je déteste la pèche), mais qui grâce à leur système dit Miragedrive 180° permettent d'avancer non plus en pagayant ... mais en pédalant. Ce qui veut dire, avancer sur l'eau de façon sportive en ayant les mains libres, ce qui n'est pas un moindre exploit.
Des produits a priori très éloignés de mes imaginaires et mes pratiques (je déteste la pèche), mais qui grâce à leur système dit Miragedrive 180° permettent d'avancer non plus en pagayant ... mais en pédalant. Ce qui veut dire, avancer sur l'eau de façon sportive en ayant les mains libres, ce qui n'est pas un moindre exploit.
Et là encore, on peut se poser la question :
- pourquoi ces kayaks ne deviendraient-ils pas des moyens de transports urbains ?
- pourquoi demain ces kayaks ne seraient-ils pas en libre service ? Pourquoi ne pas imaginer des Kayak'Lib ?
- pourquoi ces kayaks ne deviendraient-ils pas des moyens de transports urbains ?
- pourquoi demain ces kayaks ne seraient-ils pas en libre service ? Pourquoi ne pas imaginer des Kayak'Lib ?
L'autre grand intérêt des kayaks de pécheurs proposés par Hobie - voir, là, entre autres - est leur modularité et le nombre d'équipements, et notamment de rangement, que l'on peut y ajouter - voir le catalogue, là.
On a avec ces kayaks, non plus un kayak traditionnel - voir "le kayak inuit comme modèle ?" - mais bien un nouveau types de bateau. Nouveau dans sa façon d'avancer grâce aux pédales, mais aussi nouveau dans sa capacité à évoluer via ses équipements nombreux dont des coques additionnelles.
On a avec ces kayaks, non plus un kayak traditionnel - voir "le kayak inuit comme modèle ?" - mais bien un nouveau types de bateau. Nouveau dans sa façon d'avancer grâce aux pédales, mais aussi nouveau dans sa capacité à évoluer via ses équipements nombreux dont des coques additionnelles.
Et c'est là qu'après presque une heure passé sur le stand Hobie du Nautic, je me suis simplement osé deux questions :
- "Et si demain Hobie devenait une marque de mobilité urbaine ?"
- "Et si demain le paddle devenait un moyen de trans-sport ® urbain ?"
- "Et si demain le paddle devenait un moyen de trans-sport ® urbain ?"
- "Et si demain le kayak devenait un vrai moyen de trans-sport ® urbain ?"
On en reparle le 19 janvier prochain, à l'occasion de notre Atelier "Et si les nouveaux sports nous permettaient de penser autrement la mobilité de demain ?"
En attendant, voir : "Le paddle : le footing du futur ?"