Quand on fait l’hypothèse, comme nous le faisons depuis plusieurs posts - voir, là, là et là -, que le cheval pourrait faire son retour en ville et redevenir un moyen de transports, il est tentant de se poser la question des conséquences que cela pourrait avoir sur la façon de penser les immeubles.
Dit autrement : si le cheval remplace la voiture, c’est quoi le parking - garage - écurie de demain ?
C’est quoi “garer son cheval” demain ?
C’est quoi “garer sa carriole” demain ?
Et si on les montait tous les deux dans les étages ?
Et si le cheval permettait de repenser totalement l’organisation de l’habitat ?
Et si on pensait la carriole comme une pièce mobile en plus ?
Des questions qui s'inscrivent dans la lignée de nos interrogation sur "une voiture à tous les étages ? la voiture comme pièce en plus ?"
Quand on se penche sur l'histoire, on découvre que ces hypothèses sur le cheval et la carriole aux étages se sont bien été réalisées au début du XX° siècle, notamment dans l’établissement Rivière à Paris - voir là les explications.
La combinaison des questions d'aujourd'hui avec les réalisations d'hier, peuvent donner les slides ci-dessous.
De telles visons permettent de repenser les promesses faites notamment par la voiture autonomes qui ne sera plus une voiture mais bien une vraie pièce mobile - voir "Et si la voiture autonome était aussi une histoire d'architecture ?"
Cela permet aussi de s'interroger sur la pré-supposée hyper-modernité de la voiture autonome et de ses promesses de ruptures - voir ci-dessous et "quand les voitures ne seront plus des voitures".