Les images de ce post prolongent "Quand le mouton permet de penser différemment".
Ces images montrent comment certaines activités agricoles peuvent ralentir la circulation automobiles.
Elles sont donc le summum de l'anti-moderne.
Elles sont donc le summum de l'anti-moderne.
Anti-moderne, car aujourd'hui l'idéologie dominante de la modernité, c'est la vitesse, la fluidité et la connexion permanente.
Elles sont aussi anti-modernes, car aujourd'hui la réflexion sur la mobilité se fait autour de l'urbain, mais très rarement autour de la campagne profonde, et encore moins autour de la mobilité agricole et animale.
Mais on peut faire le pari inverse de la modernité dominante.
Et se dire que ces images portent les valeurs de demain.
Les valeurs associées à une certaine lenteur.
Les valeurs associées à un rapport respectueux avec la nature.
Les valeurs associées à une agriculture à taille humaine et pas encore totalement mécanisée.
Bref, les valeurs d'un monde qui remettent les valeurs d'un certain monde agricole (je dis bien "un certain monde agricole") au coeur de la vision prospective.
Et se dire que ces images portent les valeurs de demain.
Les valeurs associées à une certaine lenteur.
Les valeurs associées à un rapport respectueux avec la nature.
Les valeurs associées à une agriculture à taille humaine et pas encore totalement mécanisée.
Bref, les valeurs d'un monde qui remettent les valeurs d'un certain monde agricole (je dis bien "un certain monde agricole") au coeur de la vision prospective.
Si on fait le constat, que le retour de la nature en ville est une obsession pas forcément neuve mais qui se fait de plus en plus forte - "Elles sont où les idées neuves ?"
Si on fait le constat, qu'aujourd'hui l'agriculture urbaine est devenu un nouvel idéal - "Veaux, vaches, cochons à tous les étages ?"
Si on fait l'hypothèse, que demain "les villes vont devenir d'immenses fermes".
Si on fait l'hypothèse, que les espaces urbains et agricoles vont de plus en plus s'interpénétrer - "Nature, culture et brouillages des espaces".
Si on fait l'hypothèse que les véhicules agricoles puissent devenir des machines urbaines - "La moissonneuse-batteuse, futur véhicule urbain ?"
Alors ...
Alors pourquoi ne pas prendre le monde rural et le monde agricole comme modèle et hypothèse pour penser demain ?
Si on fait le constat, qu'aujourd'hui l'agriculture urbaine est devenu un nouvel idéal - "Veaux, vaches, cochons à tous les étages ?"
Si on fait l'hypothèse, que demain "les villes vont devenir d'immenses fermes".
Si on fait l'hypothèse, que les espaces urbains et agricoles vont de plus en plus s'interpénétrer - "Nature, culture et brouillages des espaces".
Si on fait l'hypothèse que les véhicules agricoles puissent devenir des machines urbaines - "La moissonneuse-batteuse, futur véhicule urbain ?"
Alors ...
Alors pourquoi ne pas prendre le monde rural et le monde agricole comme modèle et hypothèse pour penser demain ?
Et pourquoi ne pas regarder ces images non comme celles d'un monde dépassé, mais au contraire comme celles d'un monde désirable et hyper-moderne, c'est à dire les images d'un monde qui sera sorti de son obsession du numérique, de la connexion et de la fluidité pour retrouver d'autres points de repères autour de la lenteur, de la nature et de l'agriculture.
Ces images seraient donc hyper-modernes car post-modernes, au sens où elles annonceraient les valeurs fortes de demain non plus organisées autour de la technique et du numérique, mais autour de la nature, de la campagne et - pourquoi pas ? - d'un certain réensauvagement.
Il est à ce sujet important de souligner que toutes ces images viennent du site Instagram de la marque de sport galloise Howies qui a su décliner une vision très rafraichissante et naturelle des rapports entre mobilité, sportivité et environnement agricole - lire, "Vers une joyeuse mobilité fatigante et déconnectée ?"
C'est pour réfléchir à ces mutations spatiales et culturelles du monde rural et agricole sur nos façons de penser le monde de demain, que nous ouvrons chez Transit-City un "Rural Mobility Lab".