Si on fait le triple constat :
- que la ville est devenue un stade
- que la mobilité active est devenue la nouvelle référence mobilitaire
- que les équipements non sportifs sont devenus les nouveaux stades urbains - là
Alors ...
Alors, on est bien obligé de se demander, et si le sport ne devait pas devenir le coeur de la pensée urbaine ?
Et si tout équipement urbain devait être pensé sous le prisme du sport ?
C'est en tout cas une mutation engagée dans de nombreuses villes, y compris celles pour lesquelles cette mutation était très improbable comme Dubaï où le cabinet Urb vient d'imaginer un périphérique sportif de 93 km appelé the Loop.
On va pas vous faire croire que chez Transit-City, on est forcément bluffés ni enthousiasmés par ce projet de mobilité sportive climatisée.
Ce qui nous intéresse, c'est l'émergence dans une ville dominée par la voiture d'un discours alternatif autour du corps en mouvement et la cohérence que cela peut avoir pour faire émerger un autre récit urbain.
Ce qui nous intéresse, c'est aussi la question toujours pas résolue de façon satisfaisante : c'est quoi la mobilité active dans les pays très chaud ? En oubliant pas que Dubai annonce le futur climatique de nombreuses villes dans le monde, y compris en Europe.
Ce qui nous intéresse, c'est le constat que le sport nous impose de remettre totalement à plat l'ensemble de nos références urbaines pour penser la ville de demain.
D'où cette question : et si mettre le sport au coeur de la pensée urbaine, permettait d'accélérer la mutation écologique ?
Voir :
On en reparlera le 12 avril prochain, là.